Cuhrunir a toujours ambitionné de rejoindre les rangs du roi bien que ses réelles motivations demeurent mystérieuses jusqu'aujourd'hui. Il est né à la cité de parents aisés, hissés depuis des générations dans la hiérarchie d'Akkala. Ils avaient servi Ishkantar et avaient fui avec les généraux lorsque la cité fut envahie par Azog et ses immondices. De son père à son arrière grand père, ce sont de grands lanciers. Quand son père trouva la mort il y a dix ans lors de la défense de la cité, Cuhrunir y voyait là le début de la fin pour lui. En effet, le gamin aspirait à un tout autre destin que celui de suivre Dragnir et d'être une de ses lames. Désireux de quitter la cité pour découvrir le monde aussi dépouillé qu'il semble être. Mais quand ce roi dont il enviait la liberté -alors qu'il n'y avait pas de quoi- lui permit de suivre les traces de son défunt père afin de le venger, le gamin se laissa tenter par des dessins plus personnels et mystérieux. Sa mère le poussait dans cette voie sans jamais vouloir entendre autre choses des envies du garçon. Il en devint capricieux d'une certaine manière. Dés lors, il ambitionnait de rejoindre les hautes sphères et même de gagner la confiance voir même la sympathie du roi.Alors qu'il était âgé de quinze ans ses talents, dit-on, surpassaient ceux de son père il fit tout pour attirer la curiosité de Dragnir. Ce n'était donc pas Un ni Au hasard qu'il y parvenait et put alors se vanter de faire un jour parti de l'élite. Un jour comme un autre, le roi l’aperçut et poussa sa curiosité en mettant au défis le gamin de lui faire utiliser ses deux mains. La combativité et l'entrain acharné qu'il mit dans ce défis toucha le roi qui lui trouva une force grandiose pour un jeune humain. Alors ce dernier sans aucune autre justification décidait de laisser d'autres chances au gamin qui jour après jour s'améliorait avidement. Pour le roi c'était là histoire de « tuer le temps » comme il se plaisait à lui dire probablement pour le motiver.
C'est à cette époque qu'il fit la connaissance d'Izile, l'enfant étrangère qui vivait avec les domestiques et se comportait comme tel sans en être une. Elle aussi avait attiré l'attention du roi et dés lors, Cuhrunir se devait de l'approcher. Toutefois une grande amitié se forma entre les deux adolescents devenant très important l'un pour l'autre. Le garçon grandit sans jamais avoir failli à son devoir. C'est un homme que tous perçoivent honnête, chaleureux, bon vivant et surtout très attirant. Il sait qu'il est bel homme et se plaît à charmer comme il se plaît à soigner son physique. Il tire une grande fierté de ce grain de beauté sous son œil et laisses même quelques mèches volatiles barrer son visage pour le plaisir de ces dame. Cuhrunir est un être mû par une avidité croissante d'année en année. Il envie la royauté et tout ce que cela représente, adirant et craignant à la fois Dragnir qu'il perçoit autant comme un ami qu'un ennemi. Ambivalent dans ses sentiments,  il lui arrive de dénigrer son seigneur quand la boisson lui monte trop vite et mauvaisement. Il n'est pas violent pour un sou et sait très bien manipuler les mots. Il est devenu imbu de sa personne depuis que Dragnir a mit le nez dans ses entraînements et croit connaître son souverain aussi bien que les femmes ! D'ailleurs en parlant de femme, celles qui préfèrent sont toujours celles qu'il ne peut avoir. En l'occurrence, le harem du roi et par défaut des femmes mariées aux plus grands de la haute sphère. Il se juge égal et similaire à Dragnir dont la figure paternelle lui a toujours parut plus digne de lui que son défunt père. Il a tout fait pour être meilleur que celui-ci et le déteste grandement pour la voie toute tracée qu'il lui a laissé. Il aspire a bien mieux et ne pourrait que y parvenir en restant encore un peu en Akkala...
Cuhrunir n'utilise pas la magie à son plus grand désarroi mais se rattrape facilement avec ses lances enchantées.



Elle était âgée de douze ans quand ses parents, anciens esclaves, décidèrent de la vendre pour s'acheter une place dans la cité d'Akkala. Exilés du monde extérieur avec un groupe de vingt personnes, ils vinrent demander l'asile à une époque où la cité se relevait de la dernière attaque de monstre faisant beaucoup de victime chez les civils. Bien qu'à l'époque le geste de ses parents ne lui parut pas indigne, elle changea d'avis en grandissant. En effet, c'est au roi en personne qu'ils voulurent offrir leur enfant, pensant que comme les rumeurs le disaient, Dragnir se délectait ou même se nourrissait -on ne sait comment exactement- du sacrifice d'enfant. Ca et bien d'autres légendes affreuses qui le rendait épouvantablement craint des autres nations. Son sort vendu pour un morceau de terre et une nouvelle vie, l'enfant se retrouvait seule avec le roi mangeur d'enfant. Et ses paroles, elle s'en rappelle comme si c'était hier. « Que vais-je faire de toi... Tu as la peau sur les os tu ne tiendrais même pas une cruche à une main... Vois-tu, tout le monde en Akkala à son utilité... Mais, que dire des enfants dont même les parents ne veulent pas... Elle osait lever le regard sur ce tyrans en commençant à verser des larmes qu'elle ne vit pas venir, Rassures-toi, ce n'est pas à toi que tu dois en vouloir mais, aux humains faibles dénués de noblesse. Enfourche une épée gamine et deviens l'une de mes lames. Sinon, vas maudire ta lignée de chiens rampants... »  Ces quelques paroles aussi froides furent-elles eurent toutefois le mérite de lui donner la force de vivre. Et cette force l'enfant la trouvait en devenant l'une des meilleures combattantes de la cité.Car quand elle découvrit que Dragnir n'était pas à la hauteur de sa réputation immonde,  elle décidait de vouer sa vie à servir ce dernier. Bien au contraire, l'histoire contée dans les bibliothèques de la cité lui apprit bon nombre de choses dont le passé quelque peu invraisemblable du roi.
Devenue une archère hors pair, Izile renia sa famille et fit rapidement la connaissance de Curhunir alors plus âgé de deux ans seulement. Tout deux entretiennent depuis une relation de fratrie, se considérant comme les rescapés privilégiés. Mais si son ami en es devenu arrogant, la jeune femme, elle, demeure extrêmement discrète. Timide et réservée, Izile n'est évidemment pas bavarde. De nature méfiante, elle est pourtant d'une douceur sans faille. Très empathique, elle serrait capable de donner sa vie qu'on lui a précieusement laisser diriger pour sauver un innocent. Très naïve et peu amène dans les relations social, Izile se laisse le plus souvent guidée par Cuhrunir qu'elle aime comme un frère. Malgré tout, la jeune femme n'en reste pas moins très attachante et ouverte à la discussion. Elle n'aime pas parler d'elle, honteuse de ses parents toujours en vie, et se plaît plus à parler de ceux qu'elle aime.
A ses heures perdues, la blonde est joueuse d'instruments à cordes, affectionnant leur bruit mélodieux. Elle manie aussi bien ces cordes-ci que celle de son arc. Elle manipule la magie et n'est capable que de renforcement d’objet, projetant ainsi des flèches dévastatrices. Izile n'en reste pas moins une très jolie femme malgré son air constamment triste et ne semble pas vouloir porter d’intérêt à ce détail physique. Cuhrunir la soupçonne depuis l'enfance d'être amoureuse de l'ombre de Dragnir. Elle n'a jamais connu l'amour et le rejette ouvertement en trouvant son bonheur dans cette vie d'archère hors pair, n'ayant aucun autre désire que vivre et mourir pour Akkala.
Physiquement, Izile n'est pas taillée pour le combat au corps à corps bien qu'elle sache se défendre. Elle garde sa féminité et prend toujours le soin d'être présentable donnant parfois l’impression d'être une noble dans ses postures graciles.
( Quand Enu descendit sur terre il se comportait un herbivore, lapant auprès des flaques, broutant le peu de verdure présente. Un jeune homme étrange aux yeux et cheveux aussi vert que le jade. Si au premier abord on s'attendait à ce que ce fut une fille, tous furent surpris ! Taillé dans l'argile par les dieux eux-même, il était beau bien que ses traits étaient un peu trop féminins. Les femmes l'adoraient et les hommes s'en attendrissait. Il fut d'abord recueilli par un couple de fermier et vécu quelques jours avec eux jusqu'à ce qu'il se souvienne de sa tâche. La parole lui vint subitement et il demandait à rencontrer Dragnir. Il dû toutefois attendre un peu avant de pouvoir espérer une quelconque entrevue. Mais, quand celle-ci eut lieu, le jeune se jetait sur le roi dans une rage phénoménale. Ne connaissant pourtant pas le roi, il eut l'intime conviction que son unique but était d'affronter cet homme. Ils s'affrontèrent en dehors de la cité et les bruits de leur affrontement fit trembler tout Akkala. Cet être de jade capable de combattre et tuer le roi démon ne parvint toutefois pas à remplir le but même de son existence. Cela durait deux jours avant que les deux combattants n'en viennent à s’effondrer. C'est alors que Dragnir lui tendit la main préférant l'avoir comme sujet plutôt que de le faire tuer. Ainsi Enu demeura en Akkala où il se lia très rapidement d'amitié avec le roi démon. Leur complicité était telle que les dieux virent cela d'un très mauvais œil. Une fois encore, Dragnir leur faisait subir un affront sans que ce fut là sa réelle intention.

Les années passèrent sans que les deux hommes ne changent d'apparence. Enu était aussi pure et sage qu'un ancêtre ayant vécu des milliers de vie. Son trop plein de joie de vivre et son attitude parfois désinvolte toucha son entourage. Il était le seul être qu'on ait vu traverser la salle du trône pour venir montrer ses trouvailles, si ordinaires en général, au roi. Et ce, peu importe que ce dernier fut en pleine réunion ou quoi. Il parvint à redonner le sourire au roi qui se pensait déchu et maudit. Très enfantin la plupart du temps, Dragnir le voyait comme le petit frère ou même le fils qu'il n'a jamais eu.  Il lui appris aussi à respecter d'avantage son prochain et à mieux écouter les plaintes de son peuple déjà bien meurtrie par ses ancêtres. Ainsi, le peuple appréciait grandement Enu et le considérait comme l'unique ami et confident du roi. A l'image du soleil, il éclaira la vie du palais jusqu'à ce que les dieux ne le reprenne. ) pas finish!