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 Repas d'affaires

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Eden Scarcelli

Eden Scarcelli

Messages : 725
Date d'inscription : 24/10/2015
Repas d'affaires Vide
MessageSujet: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyLun 7 Nov - 16:51

Un bras tendu sur l’accoudoir du siège médical, l’autre tenant son portable dans la main en faisant défiler du pouce les multiples articles inintéressants sur l’état de la capitale mondiale, la rouquine prend son mal en patience, ses yeux cherchant frénétiquement l’heure toutes les deux minutes sur l’écran lumineux en ayant la désagréable impression que le temps prend un malin plaisir à s’écouler plus lentement. Les minutes durent, s’étirent, s’éternisent alors qu’elle n’aspire qu’à sortir de cet endroit trop aseptisé à son goût, d’un blanc éclatant qui lui perce plus la rétines que les néons colorés auxquels elle est pourtant habituée, et elle marque son impatience par des soupirs réguliers, amenant les quelques personnes dans son champ de vision à lui renvoyer des regards exaspérés auxquels elle s’amuse à répondre par un sourire angélique. Dieu que cet endroit l’ennui, que cette aiguille dans son bras l’énerve au plus haut point, que ce liquide qui s’écoule à n’en plus finir la rend malade, nauséeuse, pire qu’un mauvais mois où elle se retrouve brisée en deux par des règles douloureuses. Lâchant un soupir exagérément long, elle laisse tomber sa main le long du siège en même temps que sa tête contre le dossier, les paupières closes, sachant déjà le remède qu’elle compte prendre pour palier aux effets secondaires de son traitement. Et alors qu’elle tente pourtant de trouver le sommeil, les réflexions se succèdent dans son crâne, comme à chaque fois qu’elle dispose d’un peu trop de temps libre. Sa vie a cent à l’heure n'a rien d’un hasard, si elle s’applique à être tout le temps en mouvement, tout le temps occupée, c’est principalement pour ne pas avoir à penser. Et c’est également pour ça qu’elle déteste au plus haut point ces petites séances médicales qui à son sens ne servent d’ailleurs à rien !  

"Eden … "- Une main lui secoue doucement l’épaule, la faisant émerger d’un sommeil léger dans lequel elle a plongé sans même s’en apercevoir, et ses mirettes s’ouvrent difficilement pour se poser sur le visage bienveillant du professeur chargé de sa surveillance. –" Hmmmm …" - Elle s’étire, manque d’arracher la perfusion au moment où il lui retient doucement le bras pour l’en empêcher, et finit par aligner plus qu’un grognement. – "C’est fini ?"Pas tout à fait … j’aurais besoin de faire un prélèvement également.Quoi ? Pourquoi ? Je vais bien !Tes analyses de sang montrent quelque chose de différent, je voudrais pousser les recherches. – Elle laisse tomber sa tête contre le dossier, son bras libre sur les yeux en gémissant comme une enfant malgré sa vingtaine passée. – Sérieusement ? C’est sûrement rien … j’ai un peu forcé sur la boisson hier soir, ça doit venir de là. Mia cara, laisse-moi vérifier. "Ca va, ça va … fait ce que tu veux ! Mais fait vite, j’ai encore des choses à faire avant ce soir.""Merci … je vais dire à ton père de lever le pied également sur ce qu’il te demande." – Elle se redresse d’un bon et saisit le bras du généticien d’une poigne un peu trop violente qui lui tire une grimace douloureuse. –" Surtout pas. Ne dit rien à père. Peu importe ce que tu trouves, si tu trouves quelque chose d’ailleurs. "– Elle remarque seulement le front plissé de son médecin et desserre légèrement sa poigne sans pour autant lâcher prise. – "Promet-le moi Raph’." Je ne peux pas, tu le sais parfaitement. Je dois lui rendre des comptes. Promets le moi où c’est la dernière fois que je viens ici.Tu sais bien que tu n’as pas le choix. RAPHAEL ! – Il soupire et détourne ses yeux sombres, visiblement en proie à la réflexion avant de faire un infime signe de tête. – Pour cette fois seulement. Mais si je trouve quelque chose, tu reviendras ici quand je te le demanderais.Oui oui, tout ce que tu veux. – Il esquisse un léger sourire avant qu’elle ne le relâche doucement, encore méfiante. Eden n’a jamais réussi à s’inquiéter vraiment de son état physique. Peut-être parce qu’elle est en pleine forme depuis toujours. Jamais malade. Peut-être parce que comme elle n’est pas vraiment née humaine, elle n’a pas la moindre crainte concernant son futur finalement. Elle ne se pose jamais la question, et ces séances l’ennuient plus qu’autre chose finalement, ne lui laissant en bouche que la sensation désagréable de perdre son temps, ce temps qu’elle s’acharne à combler à outrance. Le brun blanchissant s’attarde sur son bras perfusé longuement, anesthésiant ce dernier avant de prélever cinq bon centimètres de peau sur un rectangle quasi parfait. Le pansement fait, il la débarrasse enfin de ce qui la retient, le tout sous le regard perçant de la rouquine n’ayant pas perdue la moindre miette de l’examen.  Elle observe le pansement avec une moue mitigée, sachant que d’ici quelques heures, elle n’aurait déjà plus qu’une légère cicatrice finalement. Heureusement … son apparence en prendrait un sérieux coup à devoir se trimballer avec ce genre de décoration peu avenante. Et elle n’a pas prévue de rester sagement dans le domaine ce soir encore … - Tu devrais te reposer un peu, quelques heures, le temps que ton organisme récupère. – Il lui caresse la main doucement avant de se relever dans la foulée, sa biopsie dans l’autre main, sans vraiment tenir compte de la réaction désabusée de sa jeune patiente. – C’est ça …- La vibration du téléphone met fin à sa tirade et elle observe le numéro avant de le montrer au scientifique qui soupire doucement. – Le repos attendra je crois. – Eden étire son sourire avant de décrocher en quittant le fauteuil. – Oui père ? J’espère que tu n’as pas loupé ton rendez-vous avec le docteur Hawkins.Non, j’en sors justement … que se passe-t-il ?Bien … dans ce cas, rentre, j’aurais besoin de toi ce soir. Ce soir ? C’est-à-dire que j’avais d’autres plans … - "Eh bien tu les annules. David Matteo veut me voir, il vient diner demain soir. Je ne sais pas ce qu’il me veut, mais je ne lui fais pas confiance, alors on va prendre les devants et tu vas aller fouiner." – La jeune femme se frotte les yeux en retenant son agacement avant de répondre avec toute l’amabilité dont elle est capable. – Bien entendu père … je serais là d’ici une bonne heure. " Ne traîne pas." – Il raccroche sans plus de précision et la jeune femme repasse ses chaussures, saisissant sa veste d’une main, pour s’empresser d’abandonner ce lieu insipide. –" N’oublie pas ce que je t’ai dis Eden ! Repos.""Ouais je sais !" – Elle reprend en marmonnant pour elle-même – "Compte là-dessus …."- A peine le long manteau lui couvrant les épaules qu’elle fouille sa poche pour en sortir sa boite en argent contenant une bonne dose de cigarettes, et en colle une à ses lèvres sans même attendre de se trouver à l’extérieur. L’un des nombreux vigiles du hall l’aperçoit et fait mine de venir la voir pour la reprendre avant d’être rapidement interrompu par un de ses collègues lorsque la rousse lui jette un regard, sourcil haussé. Son pas ralenti et elle se redresse légèrement dans une attitude de défi avant de voir les deux hommes reculer. Un sourire moqueur étire ses lèvres et elle relâche dans l’air un nuage épais de nicotine quelque peu agrémentée. – "Sage décision messieurs." – Le regard énervé du plus jeune ne lui échappe pas, et elle s’applique à se souvenir de ses traits, bien décider à revenir mettre son grain de sel plus tard.

Le froid la saisit de plein fouet une fois à l’extérieur, et mord ses jambes dénudées alors qu’elle cherche un véhicule du regard. Elle sait déjà que son père laisse toujours un chauffeur dans le coin après ses « séances » comme il les appelle, il lui ait déjà arrivé de faire quelques malaises après coup, et Eden ne met d’ailleurs pas longtemps à repérer la berline mauve qui trône sur le parking proche. Ravie, elle le rejoint en balance son mégot sur l’asphalte, et rentre dans la voiture sans se faire prier, dédaignant l’aide du chauffeur sortit pour lui ouvrir la porte. Ca l’énerve toujours un peu ce genre de manège pompeux. Cela dit, lui elle l’aime bien. C’est un des rares à la remettre à sa place de temps en temps finalement. Un des rares également à savoir qu’elle n’est pas que la petite fille à papa dont elle joue le rôle à la perfection. Un des rares qu’elle respecte finalement, ne considérant la plupart de ses pairs que comme des moyens d’obtenir ce qu’elle veut, des objets dont on peut se servir, ni plus ni moins. Les personnes qu’elle apprécie sont aussi rares qu’atypiques, et l’homme sur le siège conducteur en fait partie. – "Tu me ramènes au manoir s’il te plaît."" Ce sont les ordres de votre père de toute façon.""Evidemment …" - Elle se laisse aller contre le dossier de la banquette arrière, étendant ses jambes sans gênes, et desserre la ceinture de sa veste, les paupières closes quelques secondes avant de reprendre en observant le reflet du conducteur dans le rétroviseur central, une moue aguicheuse sur le visage. – "On ne peut pas faire un petit détour tout de même ? ""Hm … non, pas cette fois mademoiselle. Les ordres sont clairs, et j’ai plus peur de votre père que de vous."" Et bien, tu ne devrais pas …" - Elle soupire, frustrée, et se frotte mécaniquement le bras alors que le silence revient dans l’habitacle. Le trajet lui semble long, et elle se surprend à somnoler une nouvelle fois jusqu’à ce que le ronflement du moteur ne cesse finalement, lui faisant lever la tête sur l’architecture gothique du manoir au pied duquel elle se trouve.

La pointe de sa petite dague sur le plan posé sur l’immense bureau, la mine soucieuse, le doyen lui décrit le chemin à venir du prochain convoi d’armes qu’il compte faire acheminer pour les rebelles en France. La lame se plante dans le papier épais à la vertical lorsqu’il relève les yeux vers sa fille. – "C’est pour ça qu’il vient. Il ne veut pas de ce convoi car il était en affaire avec un diplomate français pour armer les dissidents lui-même, mais je l’ai devancé. Je pense qu’il vient pour évoquer ça, mais je ne serais pas surpris qu’il tente quelque chose avant demain, quoi je l’ignore … Je sais que son neveu doit l’accompagner demain soir, et que c’est lui qui le seconde. Je sais aussi où il sera ce soir …" - Il fouille sa poche et en sort un papier sur lui tend. Les doigts gantés de noir de la jeune femme s’en emparent et elle lit les quelques mots inscrits avant de lever les yeux vers le quinquagénaire. – "Tu sais ce que tu as à faire, n’est-ce pas ?" – Elle fronce les sourcils, incertaine de comprendre cette fois. –" Il faut que je le tue ? "– Un sourire amusé passe sur le visage de son père qui rit doucement avant de reprendre. – "Je ne dirais pas non, mais j’ai peur qu’il y ait des représailles par la suite. Non, je veux que tu le … « motives » à te donner plus d’informations sur ce que veux son oncle. Plus je serais préparé, plus les négociations seront simples. Tu me suis ?"" Je vois … "- Oh oui, elle voit parfaitement … Ce n’est pas la première fois que son père se sert d’elle de cette manière, et pourtant, elle n’en prend pas ombrage, habituée à être un pion au-delà du rôle de seule héritière. Elle balance le papier dans le cendrier en marbre beige trônant face à elle avant d’y mettre le feu, le lieu, l’heure et le visage du concerné parfaitement gravé dans son crâne. Oui, définitivement, le repos attendra.

Moulée dans une robe noire, sa crinière ondulant sur ses épaules, elle a prit place au comptoir depuis plusieurs minutes à peine, et sent déjà divers regards s’attarder sur elle. A sa décharge, et au-delà de son accoutrement clairement aguicheur, elle sait que beaucoup ici la connaisse pour ce qu’elle représente, et sa présence est souvent remarquée. Elle ne se soucie pas davantage des yeux gourmands que le serveur pose régulièrement sur son décolleté plongeant, et se contente de porter son verre de liqueur de citron à ses lèvres de manière régulière, laissant ses yeux maquillés se promener sur le salle et ses occupants. Certains sont plus bruyants que d’autres, certains plus tape à l’œil également. Le night-club est un lieu où se retrouvent plusieurs types de population ici, du mercenaire au notable du coin. Un lieu parmi d’autres qu’elle apprécie pour pouvoir s’y amuser régulièrement, mais ce soir, ce n’est pas pour ça qu’elle s’y trouve, et elle s’est déjà d’ailleurs mise en chasse. Sa cible visiblement encore absente, elle se contente d’observer avec décontraction les quelques curieux bravant son regard pour s’attarder sur sa silhouette. Mais la plupart détourne finalement bien vite l’attention, sauf un ou deux. Un en particulier sur lequel elle s’attarde plus longuement d’ailleurs, sans trop savoir si c’est le fait qu’il l’observe régulièrement qui l’intrigue, ou bien si c’est son apparence dénotant dans un tel endroit. Toujours est-il qu’elle finit par lui sourire en lui faisant totalement face, accoudée à comptoir, son verre toujours à la mains, avec une vague impression de déjà vu que la distance l’empêche de concrétiser. Mais son attention finit par être déviée par de nouveaux arrivants, parmi lesquels se trouve sa proie. Son rôle sur les épaules, elle abandonne bien vite le comptoir pour se rapprocher de lui et entamer la conversation tranquillement sous les yeux médusés de ses comparses – dont certains sont très clairement des garde du corps à leur posture – qu’elle ignore d’ailleurs totalement. Son petit manège prend vite, et même s’il sait parfaitement qui elle est, ça ne l’empêche de descendre les verres plutôt rapidement en sa compagnie, la rouquine se montrant suffisamment tactile et distante à la fois pour attiser la curiosité du jeune homme. Un savant mélange qu’elle a apprit à doser depuis des années pour parvenir à ses fins. Malgré tout, elle ne peut s’empêcher de jeter parfois quelques coups d’œil au type l’observant plus tôt, jusqu’à ce que ce dernier ne disparaisse de son champ de vision, la laissant parfaitement concentrée sur sa mission. Une fois le neveu passablement ivre, elle parvient à l’entraîner à l’étage avec elle, usant de ses charmes pour obtenir les informations désirées avant de le laisser ronfler lourdement.

L’ambiance le soir suivant est passablement différente. Obligée de se trouver à la même table que son père et ses invités, elle fait face au neveu dont elle a déjà passablement oublié le nom, qui l’observe comme un morceau de viande, clairement pas satisfait de sa soirée de la veille. Impassible, elle fait bonne figure et ignore totalement les invitations discrètes du jeune homme en début de repas jusqu’à ce que le sujet ne dévie sur le convoi d’armes. L’échange entre les deux ainés devient soudain plus tendu, et face aux arguments surprenants utilisés par le maitre des lieux, le neveu comprend qu’il s’est fait rouler, à l’instar de son oncle, et l’ambiance s’alourdit davantage lorsqu’une dispute éclate entre les deux. Eden retient un sourire amusé en voyant celui, satisfait de son père, et finit par abandonner son assise en s’excusant pour quitter la pièce et les laisser discuter entre hommes. Malgré sa présence au sein de la hiérarchie de la famille, elle reste dans une univers patriarcal, et dont les lois sont régies depuis toujours par les hommes. Habituée à ce fonctionnement sans pour autant l’accepter, elle sait pourtant se soumettre aux codes lorsqu’il le faut, et c’est en déambulant dans les couloirs qu’elle finit con verre de vin emmené avec elle en se demandant ce qu’elle va bien pouvoir faire du reste de sa soirée déjà bien ennuyeuse. Ses pas la mènent à droite, à gauche, jusqu’à ce qu’un détail attire son attention. Une lueur diffuse mais bien présente dans la partie administrative du manoir, normalement fermée à cette heure tardive. Suspicieuse, la jeune femme abandonne son verre après l’avoir vidé d’une traite sur le premier meuble qu’elle trouve et gagne l’étage où se trouve le bureau de son père, abandonnant ses talons aiguilles au détour d’un couloir pour plus de discrétion. La porte close du bureau ne masque pas les bruits qui en provienne, du moins pas à ses oreilles exercées, et elle bascule la poignée sans grande précaution pour pénétrer la pièce, les yeux plissés pour s’acclimater à l’obscurité qui ne dure pas lorsqu’elle relève l’interrupteur. La silhouette dans l’ombre de la bibliothèque la plus imposante ne l’effraie pas, et elle croise les bras en s’appuyant au chambranle de la porte ouverte dont elle barre la sortie avant de laisser échapper d’une voix tranquille, sûre d’elle. –" Je peux vous aider à trouver ce que vous cherchez peut-être ?" – Ce n’est pas la première fois qu’un voleur parvient à se frayer un chemin dans le manoir … ce serait bien la première fois qu’il en sort un vivant par contre.

Robe fin du post
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Seven

Seven

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Repas d'affaires Vide
MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyLun 7 Nov - 20:44

"Si tu veux mon avis on devrait le choper cette nuit." " Non, on s'en tient au plan." "Merde ! On pourrait lui tomber dessus quand il trempera son biscuit et là ! Sbam !" "Putain pourquoi ce connard est encore en vie ?" "Erf... Parce que justement personne l'écoute." "Raaaah !" Dowzer donne un coup de pied dans une chaise avant de se lever pour s'éloigner. "Mais quel trous de cul... Comme si Scarcelli se laisserait avoir aussi facilement que Donovich... " "C'est ton frère, t'es pas mieux ." "Ta gueule... Avec respect D..." se repend Avane du haut de ses seize ans en ne voulant pas trop manquer de respect à votre capitaine. Ce dernier qui se tient aussis à côté de toi te jette un coup d'œil. Les autres vaquent non loin mais faut toujours qu'il t'emmerde. Il suit ton regard avant de distinguer la belle rousse isolée au bar comme si qu'une aura l'enveloppait pour faire déserter tout opportun. Ce n'est pas la première fois que tu l'aperçois et cette fois c'est plus de 2 min. Ton regard accroche le sien alors qu'elle semble te remarquer et même te sourire. Tu plisses légèrement les yeux, incertain, en gardant ton naturel impassible. T'es persuadé que ça t'es pas vraiment destiné et en soit tu t'en tapes. T'as l'esprit ailleurs. D passe son énorme bras amélioré et plus organique du tout sur tes épaules pour te balancer en se marrant. "Tu vois ça gamin, c'est exactement le genre de challenge hors de ton niveau." Tu te retires un brin agacé en buvant ta bière pour ensuite rétorquer de manière blasée "J'vois pas d'quoi tu parles. C'est qu'une pute ou une fille de collabo." "[/color]C'est ça morveux, c'est La fille de Scarcelli, elle a en parti tous les passes sur cette planète.[/color]" D'un coup la fille t'intrigue à nouveau te disant que le challenge est intéressant. Mais le dedains reprend le dessus et elle reste un plaisir pour les yeux a déguster de loin. D'autant plus que ça fait quelques mois que vous venez ici pour préparer votre coup et que c'est pas la première fois qu'elle attire ton attention, donc. Le reste de la soirée est aussi ennuyeux que les autres à ton goût. La rouquine disparaît bien vite au profit d'un bourgeois de sa trempe et cet épisode reste un autre parmi tant d'autres. Du moins ça l'aurait été si tu ne l'avais pas croisé le lendemain...

Cette fois tout le monde est en place, tout se déroule tranquillement à vos yeux sans savoir quelle relation rassemble ces deux pointures au service de la Corpo, la grande firme qui a le monopole de tous les trafiques galactique. Celle qui tient tout être vivant de l'univers par les couilles. Votre hackeuse en place et certains d'entre vous ayant pris l'identité de vigiles de bas étages vous aviez enfin le bras assez long pour opérer. Maintenant que tu fais parti à part entière de l'équipage il t'arrive de te taper le plus chiant. Toi ça t'amuse, t'aimes les défis et vivre dangereusement en plus d'être le candidat idéal pour le job. En l'occurrence, s'infiltrer dans le bureau de Scarcelli et y dégoter l'objet que vous avez vu en 3D. Pas sûr qu'il existe mais votre mendataire dit avoir des sources sûres. Dans le cas contraire, tu dois dénicher quelques conneries et infos habituelles. C'est donc guidé par Rogue, votre hackeuse, que tu parviens à destination sans croiser un garde. Tout est une question de timing de trafique de système de surveillance et de diversion avec vos deux énergumènes implantés en vigile. Vous êtes tous soudés et solidaires quitte à ce que ce soit parfois démentiel. Et donc dans le bureau tu fouines à toute vitesse en usant de ton stormstand, ton implant cybernétique pour te déplacer à toute vitesse. Tu trouves rien à première vue et laisses Rogue prendre le contrôle de tes lunettes pour examiner la pièce. Elle y découvre évidemment une pièce dérobée et tu t'y infiltre pour trouver une sphère métallique, la même que sur les schémas du receleur. La technologie qui contient on ne sait quoi t'es familière. Ce qu'il y a dedans tu t'en tape, tu fais ça pour le fun et le fric! Tu hack toi même le système d'alarme de l'objet en lévitation et le récupères comme si c'était une formalité. Tu sors de là en annonçant que le pari est gagné. La moitié d'entre vous ont parié que l'objet n'y serait pas. T'es fier de detrousser les tiens ! La porte dérobée se referme et tu t'attardes un brin vers le bureau quand soudain la porte s'ouvre. Pile à ce moment Rogue panique en t'informant qu'une signature organique vient d'apparaître sur ses radars. Ne comprenant pas comment l'intrus à pu déjouer son système elle t'annonce de vite fuire comme si t'étais face à un monstre... Capuche sur la tête, lunettes sur le nez, tu ne vois qu'une ravissante silhouette. "Merde, Seven décroches par la fenêtre vite !" "Hmmm... Tu penches la tête sur le côté en détaillant d'avantage la silhouette en insistant sur ses jambes. La sphère en main tu contourne tranquillement le bureau avant de balancer une dernière fois celle-ci dans ta main. Le bug est plutôt... Intéressant..." "Tu peux le defoncer ?" "Hum... " Te racle-tu la gorge en reconnaissant la fille de Scarcelli alors que la lumière s'allume. Tu ricanes brièvement et narquoisement avant de couper la conversation avec Rogue pour éviter de rétorquer et dévier du sujet principal. Très vite tu te trouves à hauteur de la rouquine relativement calme. T'en as vu des beautés défiler mais celle-ci est particulière pour son côté humaine. Pas de troisième œil, pas de couleur ni de peau étrange et surtout un joli regard malgré tout tu reste de marbre. "Et bien, on vient fouiner dans le bureau de papa ? Tu te décales sur le côté pour la dépasser en rangeant habilement la sphère dans ta poche. Je ne dirais rien, promis." Dis-tu mielleusement en essayant de te tirer comme si de rien n'était en reculant nonchalamment. Tu la prends un peu de haut te contentant de reluquer la marchandise et la potiche qu'elle ait sûrement. Tu n'aurais pas imaginer la voir de si près tiens!
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Eden Scarcelli

Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyLun 7 Nov - 21:28

Elle hausse un sourcil en dévisageant l’intrus, l’observant de haut en bas comme l’énergumène un peu étrange qu’il est. Visage partiellement couvert, démarche tranquille, et aucun stress de s’être fait ainsi surprendre, au contraire même, il semble parfaitement détendu. Les bras croisés contre sa poitrine qu’elle fait mécaniquement gonfler par sa posture, elle esquisse un sourire en l’entendant parler, comprenant bien vite que ce n’est pas à elle qu’il s’adresse, ce qui signifie qu’il n’est pas seul. Un bref regard vers la fenêtre par acquis de conscience, mais rien ne lui saute aux yeux. L’intrus ne se gêne pas pour la détailler, et si elle devine son regard pesant, elle ne le voit pas ce qui la dérange quelque peu. Difficile de se faire une idée de la personne en face sans voir ses yeux, c’est souvent ce sur quoi elle se base pour jauger le risque. A l’évidence, et comme beaucoup, il ne semble pas vraiment la prendre au sérieux, un avantage quelque part, et se permet même de la narguer en inversant les rôles, ce à quoi elle sourit sans répondre immédiatement, observant son déplacement avec plus d’attention qu’il n’y paraît. Sa répartie l'amuse tout de même, elle est bien obligée de le reconnaître. Là ou beaucoup ce serait probablement contenter d’essayer de l’attaquer de front, pensant avoir à faire à une simple femme, lui la contourne habilement pour se retrouver entre elle et la sortie, prenant le soin de continuer à la chercher tout en reculant, son bien volé disparu dans le mouvement. Le problème, c’est que celui-ci en particulier, impossible de le laisser partir sans réagir, et quelque part, elle trouve ça dommage car ce type l’amuse par ces manières hors du commun. Mais son devoir reste le même, et alors qu’il va pour rejoindre l’unique sortie – si l’on omet la fenêtre – à reculons, elle l’imite jusqu’à atteindre le bureau et ses doigts passent sous le plateau de ce dernier pour appuyer sur le bouton d’urgence commandant la condamnation des issues. La porte de referme d’elle-même et se verrouille alors qu’un rideau métallique s’abat derrière la vitre, les coupant totalement de l’extérieur. S’il est bien accompagné, il ne faudra probablement pas trop de temps aux autres pour trouver le moyen de supprimer la protection, mais ça devrait amplement lui suffire pour supprimer le gêneur.

Sa main se referme finalement sur le coupe-papier en acier dormant sur les multiples documents, et elle fait quelques pas dans sa direction, l’objet en prise inversé dans sa main encore ballante le long de sa cuisse alors qu’elle tend l’autre en direction du voleur sans se départir de son visage tranquille pour autant. –" Rendez-moi ce que vous avez volé. Ce n’est pas le genre de chose que je peux laisser à n’importe qui." – Pas une seconde elle ne s’imagine le laisser repartir en vie en vérité … mais le lui dire de manière frontale réduirait à néant les chances qu’il se montre un tant soit peu docile et obéissant, et la jeune femme préfèrerait de loin éviter de trop détruire le bureau de son père. Le dernier pilleur ayant mis les pieds ici ayant terminé en deux parties, elle avait partiellement repeint une partie du mur ouest à coup d’hémoglobine, ce qui avait fortement déplu à l’aîné Scarcelli. Mais la chance n’étant clairement pas de son côté pour cette fois, elle comprend bien vite à son attitude qu’il ne semble pas la prendre plus au sérieux que les autres, et continue de ce fait de réduire l’espace les séparant sans manifester la moindre inquiétude. – "Vous ne sortirez pas d’ici avec ça, alors soyez raisonnable. Et l'alarme étant enclenchée, je donne deux minutes à nos gardes avant qu'ils n'interviennent. Trois s'ils sont à la pause café. " – Elle s’arrête à un mètre du l’intrus et remue doucement les doigts de sa main tendue en signe d’impatience. – "Allez, allez, on se dépêche …" - La proximité lui permet de le détailler un peu plus, et elle y trouve une certaine familiarité sans pour autant vraiment chercher dans son esprit d’où elle peut bien venir. Plongée dans son rôle de protectrice, son seul objectif à présent reste l’orbe qui doit regagner sa place. A espérer qu’il soit moins brutal que son prédécesseur celui-ci …
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Seven

Seven

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Repas d'affaires Vide
MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyLun 7 Nov - 23:36

Rogue tente de te joindre mais t'ignores l'appel en sachant qu'elle peut voir ce que tu vois à travers tes lunettes. Elle t'appelle partout mais tu ne décroches pas n'ayant pas envie de lui parler pour le moment. Et voyant que tu tarde d'après les mouvements de ta tête indiquant ce que tu regardes. Elle s'agace et s'inquiète alors par conséquent tu vois s'afficher un message en haut à droite de ton verre gauche. Elle te demande de te concentrer et de vite te barrer. Néanmoins la sulfureuse rouquine a eu le temps d'alerter tout le périmètre... En plus de ça elle vient de s'acaparer plutôt adroitement ce qui te semble être un couteau à beurre. Encore que, t'en as jamais vu il n'y a que sur Terre qu'on trouve autant de subtilité. Un coupe-papier en réalité mais tu sais foutrement pas ce que c'est. Le luxe tu connais à une certaine échelle et sur votre planète d'ancrage, là où t'a grandi. Soit  le fameux système fantôme où quelques planètes poubelles susbsitent après s'être opposés des siècles en arrière à la puissance en place. L'une d'elle est appelée Liberty et toutes ses villes portent "liberty" dans son nom comme Liberty City d'où tu viens. Là bas, ça n'existe pas c'est bien trop raffiné. La planète comme certaines de ses villes sont réputées pour être une jungle où n'importe qui peut se cacher ou trouver refuge. Pour s'y faire un nom il faut y laisser sa peau avec classe ou boucan. La Terre est encore un petit paradis. Tu ne t'inquiètes en rien de la fille de Scarcelli tandis qu'elle te demande poliment de rendre ce que t'as dérobé. Tu trouves cela amusant comme réaction tant elle paraît aussi assurée que toi. A croire qu'elle est certaine de l'issue de tout cela. Ça t'intrigue d'un coup de savoir ce qu'il y a dans ta poche bien que c'est pas le premier truc que tu voles sans pouvoir nourrir ta curiosité. La belle reprend la parole en approchant sans afficher d'agressivité malgré son "arme" improvisée. Elle confirme les messages de Rogue qui dit que d'ici moins de trois minutes des gardes vont débarquer en masse. Tu penches à nouveau un brin la tête sur le côté en regardant sa main armée et ses jambes parfaites. Tu pouffes de dédain pour son arme et quand elle a fini de te bercer de sa voix tu balances à ton tour sans la prendre au sérieux. "Hmpff... Une minute serra suffisante. dis-tu avec une pointe enjouée sans quitter cette attitude désinvolte alors que tu détournes ton intention d'elle. Cette fille ne représente aucune menace et ton stormstand ne perçoit rien d'anormal en elle ou de technologique. Une signature thermique tout ce qui a de plus normal si on omet le fait qu'elle ait échappé au radar de Rogue... Cette dernière s'active ardemment à déjouer ne serait ce que le code d'un des volets verrouillant la pièce.

T'ignores donc la fille et cherche déjà la porte de sortie qui est à présent la fenêtre la plus proche. Tu fais demi tour pour rejoindre cette dernière en tournant le dos à la jeune femme trop aguichante pour la garder en vue. Tu fais signe à Rogue de te libérer la voie alors qu'elle t'insulte de ne pas daigner décrocher à ses appels ce que tu finis par faire pour lui balancer. "Allez, fais ton truc que j'me casse sans bavure. Elle te menace de toutes sortes de conneries en admettant que cette mission est déjà accomplie alors que t'es juste dans la merde là. Et durant ce court laps de temps durant lequel tu te sors une clope tu peux entendre les pas vifs de la petite bourgeoise s'activer dans ton dos. Mais, quelque peu arrogant comme tu es avec cet implant que t'as depuis gosse tu ne t'inquiètes pas de ce qu'une fille comme elle pourrait bien te faire comme mal... Oh non, au contraire, ça t'amuserai qu'elle tremble de peur ou d'excitation comme la plupart des autres femmes que t'as pu confronter. Toi tu n'ai pas à l'aise quant au fait de frapper une fille surtout quand elle est aussi belle. T'es pas sadique, pas encore contrairement à ce que penses Catalyse, votre seconde hackeuse et actuelle pilote de drone. Alors fuck, qu'elle tente un truc la précieuse de Scarcelli, tu vas au moins tirer une taffe avant. Rogue t'incendie sur ton manque de précaution et ton attitude trop désinvolte, quelle rabat joie. Toujours trop sérieuse celle-ci en mission. Faut dire qu'elle a la pression avec une bande de taré comme vous.
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Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyMar 8 Nov - 8:50

Qu’il la prenne au sérieux aurait été surprenant. A vrai dire … elle-même joue la plupart du temps sur son apparence de poupée de porcelaine, et sur l’apparente fragilité qu’elle dégage volontairement pour obtenir ce qu’elle désire sans avoir vraiment à se salir les mains – quoi que dans le fond, ça ne l’embête pas vraiment, au contraire même, elle se plait à se trouver un défouloir convenable lorsqu’il lui en tombe un sous la main, chose rare en vérité. – mais cette fois-ci, ça l’agace parce qu’elle aurait voulu régler ça au plus vite. L’orbe n’est pas un simple objet de décoration pouvant attiser les convoitises par sa rareté, c’est également la cache de nombreux documents compromettant un grand nombre de familles rivales, et si ces informations venaient à tomber dans les mains ennemis, ce serait un immense coup dur pour sa lignée. Formée depuis sa création à n’être finalement qu’une arme pour défendre ce qui est probablement l’un des biens les plus précieux de son père, elle n’aime pas jouer avec le feu lorsqu’il s’agit de sécurité. C’est pourquoi, que la situation l’éternise l’agace au plus haut point en vérité, pas vraiment d’humeur ce soir à supporter une arrogance si semblable à la sienne. L’intrus en remet d’ailleurs une couche en commentant l’arrivée des gardes et elle affiche une moue quelque peu surprise en entendant ses propos, jouant les ingénues. –" Suffisante pour quoi au juste ?" – Même si la vision qu’elle a en tête de la minute à venir n’a pas grand-chose de réjouissante pour lui à priori, ils ne semblent pas avoir la même si l’on peut en croire l’attitude enjouée du voleur qui se détourne d’elle sans plus d’inquiétude pour sa situation. Le visage de la rousse se ferme dès lors qu’il ne l’observe plus, marqué d’un masque froid qui durcit ses traits pour la rendre bien moins avenante tout à coup. Un prédateur en chasse, voilà juste ce que peu évoquer son regard en cet instant, alors qu’elle observe la silhouette de l’inconnu s’éloigner d’elle. Qu’il soit plus grand, plus imposant ou plus âgé ne lui fait ni chaud ni froid, elle sait qu’elle n’est rien de plus qu’une machine de guerre créée sur mesure, peu importe ce qui se trouve face à elle. Et pourtant, elle hésite une fraction de secondes, s’attardant sur la tignasse blanche ébouriffé du voleur, pouvant lui laisser croire qu’il s’agirait presque d’un grand-père venu les détrousser s’il n’y avait pas cette voix bien trop jeune pour coller avec le reste. Peu lui importe de tuer un vieux ou un gamin dans le fond.

Ses doigts resserrent leurs prises sur l’arme de fortune, et elle se glisse dans son dos puisqu’il le lui offre avec tant de facilité en cherchant encore la sortie malgré le rideau de fer barrant la fenêtre. Elle l’entend s’adresser à quelqu’un d’autre une nouvelle fois et en profite pour réduire l’espace qui les sépare rapidement pour venir le percuter de plein fouet dans le dos, dans l’idée de le coller à la vitre qu’il chercher à tout prix à rejoindre. Dénuée de toute délicatesse désormais, elle profite de la surprise pour passer son bras armé autour de la gorge de l’imprudent pour venir poser la pointe de la petite lame contre la jugulaire, sa main encore libre lui bloquant la tête avec rudesse contre la vitre, les doigts agrippés à ses cheveux neigeux pour le maintenir. Pas beaucoup plus petite que lui finalement, elle profite de la proximité en appuyant l’arme contre sa chair dans une menace non voilée pour reprendre d’un ton étrangement neutre près de son oreille. – "Je vais être devoir être plus claire visiblement. Rend moi l’orbe maintenant. Et peut-être que je ne t’égorgerais pas tout de suite, et te laisserais aux soins de mon père. Il est un peu plus généreux que moi … je crois." – Ses émeraudes se posent sur le visage non loin d’elle, et elle trouve encore le moyen de s’agacer de ne pouvoir apercevoir le regard de sa proie. Ne serait-ce que pour saisir ses réactions, mais la seule chose qu’elle parvient à entrevoir est un rictus sur son visage bien trop jeune pour être raccord avec sa tignasse pâle. Et maintenant qu’elle est si proche, elle comprend enfin pourquoi il lui semble passablement familier. C’est le type qu’elle a plusieurs fois croisée au night, l’intriguant par son allure. Comme quoi … le monde est bien petit. A moins, et c’est là plutôt ce qu’elle croit, que tout cela fût prémédité. Peu importe dans le fond, les secondes tournent et elle n’a pas franchement le temps de s’encombrer des vigiles de son père, plus boulets qu’utiles la plupart du temps. Sa main qui jusqu’à présent retenait la tête du voleur contre la vitre abandonne sa prise et s’aventure à fouiller sa veste rapidement pour retrouver son bien disparu, l’autre gardant toujours la menace de la petite lame contre sa gorge pour l’inciter à rester tranquille. D’habitude, à ce stade, il n’en reste pas beaucoup pour faire les fiers, à espérer que celui-ci soit de la même trempe que les petites frappes habituelles. Elle n’a pas envie de salir le bureau une fois encore.
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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyMar 8 Nov - 12:59

Tu commences à programmer l'itinéraire de retour en choisissant ta Playlist depuis l'interface sur ton bras mécanique. La terrienne s'interroge sur ce que tu compte faire en une minute. Toi rien, tu ne relèves pas tandis que Rogue dit en n'avoir plus que pour une poignée de seconde. L'instant d'après les pas précipités dans ton dos auquels tu n'as pas prêté attention te valent un décalqueage de face sur le carreau. Sans trop comprendre comment tu t'es fais projeter contre la fenêtre. Maintenu en joug dans une position inconfortable tu hausse un sourcil les yeux écarquillés derrière tes lunettes. Ta capuche s'est retirée et ta clope a quitter tes lèvres dès l'instant où ta tempe à rencontrer la première la vitre blindée. Le temps que tu réalises ce qu'il t'arrive la rouquine dans ton dos reprend la parole avec une fermeté passive qui laisse clairement comprendre qu'elle est pas du tout inoffensive en fait... Alors non seulement il coupe son jouet mais en plus elle vient de te maîtriser comme si qu'elle était super entraînée. "Sérieusement?! T'étonnes-tu donc alors que tu prends appuie sur la vitre pour lui faire opposition. Tu sens sa force maintenir prise sur ta tignasse pour t'empêcher de redresser la tête. Merde... C'est qu't'es moins ennuyeuse qu't'en as l'air la Terrienne!" Aucun humain n'est capable de telle prouesse aux dernières nouvelles sans implants ou technologie apparente. T'hallucine clairement et ça te fait marrer plus que flipper. Le décalage est si improbable de la part de la beauté qui se révèle être fatale ! Elle commence à te  faire les poches et tu ricannes narquoisement en sentant sa main te palper. "Hey, j'te permets pas... Rogue libère le volet blindé devant la fenêtre sur laquelle tu prends appuie d'une main en levant un genoux, sourire carnassier aux lèvres. Là tu prends appuie avec ton pied pour te dégager en repoussant l'agresseur derrière toi.  Tu fais volte-face et contre toute attente la rouquine n'a pas perdu l'équilibre et tente de te lacérer avec sa lame de rasoir. Ben merde, d'où elle sort ?! Surpris t'esquives ses assauts en baissant la tête puis en la décalant en arrière, sur les côtés. Tu sens qu'elle perd vite patience clairement habile, chaque mouvement vise à te trancher la gorge. Comme ça t'amuse tiens ! Tu ne peux t'empêcher de la reluquer dans sa tenue absolument pas adaptée. Pourtant une certaine grâce l'habite et tu te sens obligé de croiser le fer un petit instant avec elle plutôt que prendre la tangente. Rogue s'excite dans ses messages et bientôt c'est même Di qui t'appelles. Tu décroches entre deux esquives, n'ayant qu'à appuyer sur ton oreillette. "Qu'est-ce que j'peux faire pour toi ?" Demandes-tu mielleusement alors que Di et sa voix glauque des mauvais jours t'alarme. "Joues pas au con, merdeux. Magnes-toi de décrocher illico ou j'te ferais dementeler." Et il raccroche sans que tu puisses l'agacer d'avantage. C'est vrais que tu ne devrais pas t'attarder. La fille de Scarcelli et sa bizarrerie attendra. Fait chier. Te plains-tu avant de parer de ton bras mécanique celui armé et habile de la rouquine. Elle lacére ton bras ou plutôt ta manche en torbant la fine lame au passage. Dans la foulée t'attrapes et retiens de ta main mécanique et gantée son bras. Tu l'écartes lentement pour ouvrir sa garde. Elle a beau forcer elle ne peut rivaliser contre la mécanique et tu souris de manière désinvolte en voyant son visage se contrarier d'avantage face à son arme devenue inutile tout comme sa force hors norme. "Ben alors, on est tombé sur un mauvais os ? Te plais-tu a taquiner en prévoyant ton échappatoire.
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Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyMar 8 Nov - 13:48

Elle a finalement moins de temps que prévu, et le comprend en entendant le déclic du volet blindé en train de s’enclencher en sens inverse. Sa main libre s’active davantage à la recherche de son bien et elle ignore les commentaires du type en appuyant davantage la petite lame dans l’espoir de le faire taire. Sans grande réussite d’ailleurs … Ses doigts se referment sur la petite sphère au travers du tissu à l’instant où elle le sent bouger, mais il réagit trop rapidement pour qu’elle puisse avoir le temps d’enfoncer l’arme, et elle se retrouve projeter en arrière, sa proie libérée. Eden se rattrape en quelques pas sans tomber, une main en direction du sol pour maintenir son équilibre, pour prendre appui sur l’une de ses jambes tendues et fondre sur lui à nouveau sans perdre de temps. Le lame bien trop aiguisée pour un simple outil de bureau fend l’air plusieurs fois alors qu’elle vise la carotide à chaque mouvement, et elle voit sa frustration grandir en constatant que ce n’est pas un pillard de bas étages comme souvent, mais bel et bien quelqu’un qui sait se battre, ou tout du moins esquiver avec efficacité. Ses voltes sont de plus en plus amples pour atteindre sa cible, et sa tenue en vient même à être un frein à ses mouvements si bien qu’elle profite d’une nouvelle esquive du type pour lacérer brièvement le côté gauche de sa robe au niveau de la cuisse et gagner en souplesse au passage. Elle reste silencieuse, concentrée sur sa tâche, mais ce gars commence doucement à l’énerver à jouer au chat et à la souris, si bien qu’elle redouble de violence dans ses assauts multiples, et ne s’immobilise pas lorsque la voix du voleur brise à nouveau le silence pour s’adresser à quelqu’un d’autres. Elle tente d’en profiter pour le feinter sur la gauche, mais la petite lame rencontre son bras dans un bruit auquel elle ne s’attend pas, et elle se fige l’espace d’une seconde, ce qui suffit à son adversaire pour saisir le membre encore tendu. Malgré la force qu’elle déploie, la rouquine ne parvient pas à récupérer son bras et visiblement ça amuse son adversaire qui ne cherche pourtant pas à s’en prendre davantage à elle, juste à la retenir pour ne pas finir embroché, non sans la narguer une nouvelle fois au passage.

Sourcils froncés, elle le dévisage en cessant ses mouvements devenus inutiles avant de baisser brièvement les yeux sur la main métallique qui la retient. Elle déteste ces trucs … C’est en partie pour ça qu’elle reste sur sa terre sans partir vadrouiller dans d’autres mondes. La curiosité est absente, et découvrir à quel point l’humanité a pu s’autodétruire qu’importe l’endroit ne l’intéresse pas vraiment. La jeune femme lâche le coupe papier devenu inutile dans le vide, et sa main encore libre vient se saisir du haut du voleur pour l’attirer brusquement vers elle. Si le geste peut porter à confusion, le genou qu’elle lui balance dans les joyeuses ne laisse pas trop de place à une mauvaise interprétation. L’impact le déroute assez pour qu’il relâche brièvement son bras captif et elle se dégage aussitôt en passant sous l’autre tendu cherchant à la saisir pour se glisser dans son dos et tenter de l’étrangler, un bras passé autour de sa gorge. C’était sans tenir compte du bras, de ce foutu bras, qui lui permet de l’agripper à l’aveugle pour lui faire faire un soleil par-dessus lui et finir le dos contre le sol lui coupant le souffle l’espace d’une seconde. La suivante elle roule sur le côté pour éviter le prochain coup et se relève aussi souplement qu’un chat, mais il la devance cette fois, et au terme de plusieurs échanges musclés, il finit par réussir à la maitriser, un bras tordu dans le dos, l’autre vriller contre sa propre gorge et retenu par la main mécanique du voleur qui l’oblige à se coller dos au mur pour l’empêcher de répliquer. Et le genou entre ses jambes, et le pied qui écrase le sien pour l’empêcher de recommencer sa manœuvre vicieuse achève de la coincer face à son adversaire, même si elle tente bien de se dégager pendant une poignée de secondes avant d’abandonner pour économiser ses forces. A la place, elle profite de la proximité immédiate pour le dévisager un peu plus longuement, la tête relevée pour tenter de dégager son cou et respirer normalement. Les bruits de pas qu’elle perçoit derrière la porte sont bon signe et elle finit par s’adresser à lui, quelque peu moqueuse malgré sa position précaire. – "Tes trois minutes sont écoulées. Une dernière volonté ?" -  Elle fixe les lunettes qui lui interdisent le moindre regard, non sans une certaine provocation, et un léger sourire étire ses traits, convaincue qu’il ne pourra pas s’en sortir indemne désormais.
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Seven

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyMar 8 Nov - 17:12

T'ouvres grand les yeux lorsque ton adversaire improbable se défait de ta prise pour te choper par le col. Oh tu ne l'as pas vu venir ce coup-ci sous la ceinture. Par contre tu l'as senti passer et même ta grande tolérance à la douleur n'a rien compris. Tu courbes l'échine sous le coup et la fille de Scarcelli en profite pour te prendre à revers. C'est qu'elle veut vraiment te crever ! La garce vient de t'exploser les burnes et tente à présent de te faire suffoquer. Et le pire c'est que tu trouves cela encore amusant voir même excitant. Non pas que tu sois maso mais t'aime bien les filles qui ont du mordant. Celle-ci semble en avoir peut être plus que tu ne peux l'imaginer. Tu t'en debarasse sans trop la ménager alors que Rogue te dit de la tuer cash. Finalement tu parviens à te dégager complètement et joue de ton bras mécanique pour la maîtriser complètement. Plus le temps de jouer il faut que tu te tires avant qu'ils te plombent le cul. Tu prends un malin plaisir à rendre la pareille à la demoiselle qui te donne bien du fils à retordre. En proie à ta merci elle te dévisage avec un air plus de contrariété que de haine. Son regard est d'autant plus subjugant sous cet angle. Elle cesse un instant de se débattre inutilement pour te rappeler que le temps est écoulé non sans te provoquer. Décidément, cette fille n'est pas nette. Tu pourrais la tuer sans difficulté si tu sortais ton calibre. Pourtant elle reste confiante et c'est cette assurance fatale qui la rend intéressante. Nul doute qu'elle est tout aussi insouciante que toi dans une certaine mesure et ce sur son terrain. Tu baisses tes yeux écarlates voilés par des verres miroirs sur le décolleté de la rouquine coincée. C'est toujours satisfaisant d'avoir le dessus, peu importe la manière, sur les petits Corpo influents comme Scarcelli. Bon pour le coup c'est sa fille et elle t'aura fait passer trois bonnes minutes de divertissement. Tu relèves le nez et rétorque aussitôt avec toujours le même engouement que depuis le début. "Hmm... J'en ai bien une mais ça risque d'être short... " sur ces mots plus qu'insinueux tu braves les derniers centimètres qui te séparent de ses lèvres alors que la situation semble presque l'exiger à tes yeux. Tu lui vole allègrement un baiser plutôt que leffleurer et la relâches pour tendre ton bras mécanique et sortir un canon de ta paume pour défoncer la fenêtre et finaliser ta porte de sortie. Ton geste outrageux en plus de l'explosion ont suffit à figer la rouquine trois secondes. Le temps de capter ce qui se trame car t'es déjà en train de décrocher l'enième appel de Rogue. "C'est bon j'décroche. Balances-tu avant de jeter un dernier regard à la fille de Scarcelli et raccrocher. "T'en fais pas mon ange, j'rencontrerais papounet une prochaine fois. . Tu la salue avec deux doigts joints quand la porte s'ouvre sur plusieurs gardes armés. Tu leur jette un furtif coup d'œil avant qu'il se mette à tirer, là tu balance la musique pleine balle dans tes oreilles. T'actives ton implant pour te déplacer à toute vitesse et sauter par la fenêtre à travers les balles sifflantes. Tu leur fais un fuck au passage et défie la gravité en t'elancant loin avant de chuter librement. Catalyse te récupère au vol avec son drone militaire dérobé et trafiqué. Elle hacke l'appel téléphonique de tes oreillettes pour te reprocher de sa voix calme et monotone que tu l'as encore pris de court en sautant ainsi. Toi tu te remets de cette petite dose d'émotion plutôt cool.
Finalement ce n'est pas sans mal que tu parviens à t'extirper de la gueule du loup. Plus que le manoir, à présent la ville en alerte ils sont parvenus à dégommer le drone et te faire lâcher prise. T'as dû te frotter à la milice du coin et mis à part leurs armes les types n'avaient rien de dangereux. Il est vrais que t'as dû pas mal user de ton implant l'air de rien quand leurs hélicoptères t'ont pris d'assaut. Guidé par Rogue en constant calcul d'un itinéraire tu as dû cavaler un bon moment avant de gagner le vaisseau.

A peine entrer dans le vaisseau que tu t'avachie au sol sur le dos. Tu reprends ton souffle avant de chercher de quoi te griller une clope. C'est Barns qui t'a aidé à grimper et qui à présent se marre en te voyant saigner du nez et le cerveau grillé par la sur-utilisation de ton implant. "Ha ha! T'es un grand malade le bleu, j'adore ça ! Il tire sur sa clope avant de te demander pour être sûr. Tu l'as ?" Ta clope allumée, tu tires à ton tour une bonne grosse taffe de soulagement avant de fouiller ta poche intérieur. T'extirpes ton butin de sa cachette et l'exhibe le bras tendu en signe de victoire. Barns se marre d'avantage visiblement fier de toi et tes promesses tenues. Puis le reste de l'équipage débarque avec un boucan d'enfer. Di vient à toi et shoot d'abord dans ta botte avant de t'arracher l'orbe de la main dans un grognement rauque de satisfaction. " Petit fils de pute ! T'as encore réussis hein gamin ! Entre temps tu t'es redressé en jouant encore les durs alors que tu vois trouble. Tu vas pour te vanter mais Rogue se plante devant toi deux secondes le temps de récupérer tes lunettes et te fusiller du regard. T'ouvres a peine la bouche que Di te colle une droite avec ses poings d'acier démesurés. Il t'a séché car tu lui as encore foutu un sacré coup de tension et que t'as énervé Rogue et Catalyse. Au final il t'épargne une sale gueule de bois !

Quand tu te réveil t'es dans ton atelier qui fait office de chambre pour toi. Après t'être remis et decrassé tu rejoint le pont. T'entends tout le monde s'agiter sans trop comprendre ce qui se dit. Quand tu passes leur champs de vision avec ton bonnet et tes lunettes tu te fais directe alpaguer. Razor, le play boy de ton âge de l'équipage te chope par les épaules. Tu captes qu'ils se passent en vue sur les écrans ton accrochage avec la fille de Scarcelli. Ils sont tous là plus ou moins amusés pour certain. Surtout les mecs pour être exacte. Même le boss est là tapis dans l'ombre à se marrer. On t'insulte et te félicite à la fois. Tu te fais charrier bien qu'ils sont jaloux à vrais dire de cet entretien musclé et sensuel. Évidemment on te reproche de pas en avoir profiter plus pour palper ses poumons. Et ça dure bien un moment jusqu'à ce que tu t'éloignes, d'autres s'étant également éparpillés entre temps. Rogue se plante à nouveau devant toi comme à son habitude quand elle est contrariée. Elle te bombarde d'interrogations et reproches. Elle veut savoir ce qu'il t'a pris. Pourquoi tu n'as pas tué la fille. Pourquoi tu en as fais qu'à ta tête et d'après elle même trop. Elle te reproche ton état suite à l'abus de ton implant tout cela pour jouer avec la rouquine qu'elle traite de tous les noms. Son humeur t'ennuie alors que tu descends une bouteille d'un alcool bon marché que vous achetez sur votre planète d'ancrage. Tu réponds simplement que t'avais envie de t'amuser en la confortant dans sa vision d'un toi très imprudent et impudent. Tu quitte sa compagnie sans avoir à te justifier plus l'ayant déjà remercié. Tu t'isoles un peu en repensant brièvement à la rouquine dont le portrait est encore affiché aux écrans. Tu penses que ce n'est qu'une curieuse et intéressante anecdotes qui restera un temps gravé avant qu'une autre la remplace. Depuis que tu fais parti de l'équipe de Di tu n'as de cesse de prendre petit à petit goût à la vie.
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Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyMar 8 Nov - 22:08

Difficile de dire lequel des deux semblent le moins inquiet finalement … Elle en position précaire ou lui sur le point de se faire plomber par la milice du lieu. Elle soutient le regard qu’elle ne voit pas et fronce les sourcils lorsqu’il reprend la parole avec un aplomb déconcertant. Mais impossible de rétorquer que son champ de vision est aussitôt envahi d’une masse neigeuse alors qu’elle tente de reculer la tête par réflexe pour venir heurter le mur encore trop proche. Le contact contre ses lèvres la laisse perdue l’espace d’une seconde, le temps de comprendre ce qu’il se passe, et alors que l’information de l’affront monte dans son crâne, elle voit sa gorge libérée la seconde suivant une explosion sonore et se baisse sur le côté par réflexe alors que l’unique porte du bureau saute de ses gonds au même moment. Le bordel provoqué et la fumée supplante sa surprise alors qu’elle cherche aussitôt l’intrus du regard. Localisant ce dernier non loin de la fenêtre en morceau, elle se couvre la tête lorsqu’une salve de balles mal dirigées manquent de la percuter de plein fouet, et gagne l’arrière du bureau de son père pour se protéger des impacts, non sans gueuler sur les responsables au passage. – "Arrêtez de tirer bande de cons !!" – La pluie de balles s’apaise, mais a finalement suffit à laisser partir l’intrus avec son butin, et lorsqu’elle se précipite à la fenêtre, ce n’est que pour apercevoir le vide, et un vague point plus sombre à l’horizon. – "Bordel de merde, c'est pas vrai !" - Elle frappe du poing sur le rebord de la fenêtre, faisant tomber dans un cliquetis désagréable à ses oreilles les quelques morceaux de verre encore accrochés, et se tourne finalement vers les vigiles, le visage glacial. Ils restent plantés là à l’observer, leurs armes à demi pointées vers le sol sans savoir vraiment comment réagir jusqu’à ce que sa voix d’ordinaire suave ne résonne avec force dans la pièce, la rouquine en proie à une colère noire. -  "Il vous faut une invitation pour lancer les alertes ? Magnez-vous le cul de me retrouvez ce type et ce qu’il a pris, sinon j’vous jure que vous verrez pas le jour se lever demain matin. BOUGEZ VOUS !" – Elle les dépasse d’un pas énervé alors qu’ils se ruent dans le couloir, les uns déjà au téléphone, les autres courant vers la sortie la plus proche pour se mettre en chasse, et gagne le rez de chaussée pour se mêler à la battue, imaginant déjà la rage de son père face à la disparition d’un de ses biens les plus précieux. Eden se surprend plusieurs fois à passer le revers de sa main sur ses lèvres, comme pour se défaire de ce contact imposé, non désiré, avant de s’agacer face à ce réflexe inutile. La fin de la soirée s’annonce bien longue …

La gifle la saisit brusquement et sa tête part sur le côté sans pour autant qu’elle ne perde ses appuis sur le sol. – "Des décennies de travail disparues dans la nature ! Tu avais une chose à faire, une seule ! Espèce d’incapable !" – Eden ramène sa tête dans son axe, les mains jointes devant ses cuisses, et garde les yeux baissés avant qu’un autre coup ne l’atteigne sans pour autant qu’elle ne bronche. Pas un tremblement ne lui échappe, rien, et elle subit la fureur du mafieux sans sourciller, sans réagir. Probablement parce qu’il a raison. Le quinquagénaire se détourne d’elle en fulminant et pose les deux mains à plats sur son bureau, les épaules voûtées, en laissant le silence retomber quelques secondes. – "Je vais devoir trouver une parade à ton incompétence. En attendant, tu vas retourner voir le Dr. Hawkins qu’il trouve un moyen de te valoriser davantage." – Le malfrat se retourne et rejoint sa fille dont il saisit le menton pour la forcer à relever la tête, l’observant dans les yeux. – "Prouve moi dont que tu n’es pas qu’une paire de seins et un beau cul montés sur une paire d’escarpins." – Les prunelles froides de la rouquine ne se dérobent pas et elle se contente de répondre sobrement en muselant toute forme d’émotions inadaptées. – "Oui père." – Il repousse le visage de la jeune femme brusquement et se détourne pour se replonger dans sa paperasse, l’air soucieux. – "Fout le camp, je dois trouver le moyen de réparer tes conneries maintenant. "– Elle baisse brièvement la tête et se retire à reculons avant de passer la porte du bureau à nouveau dans un piteux état. Sa fierté malmenée, la rouquine garde pourtant son attitude hautaine en croisant les regards des deux gardes autour de la porte, les mettant au défi du moindre commentaire dont il se garde bien d’ailleurs. Le téléphone dans la poche de sa veste émet quelques vibrations rapides et elle consulte son nouveau message avant de constater avec amertume que Raphaël n’aura pas mis bien longtemps à la contacter suite aux ordres de son père. Sans la moindre piste actuelle concernant le voleur, Eden n’a pour le moment pas d’autres options que d’obéir, et descend les escaliers deux par deux pour rejoindre le chauffeur déjà stationner devant la porte à patienter.

En sous vêtement, allongée sur le lit d’hôpital à observer le plafond, la jeune femme repasse en boucle l’entretien avec son père, tout comme son échange plutôt inhabituel avec le voleur. D’habitude, elle leur fait sauter la tête sans trop discuter, pourquoi s’être attarder cette fois-ci ? Ca n’avait strictement aucun sens en fait … Elle tressaille à peine quand l’un de assistants insère une petite sonde dans sa cuisse pour venir prélever quelques tissus musculaires, ce qui ne lui ressemble pas, si bien que le généticien s’approche d’elle doucement pour poser la main sur son bras. – "Mia cara … qu’est-ce qui te travaille ?" – Elle papillonne légèrement avant de tourner la tête vers le scientifique en le dévisageant brièvement avant qu’un sourire factice ne se pose mécaniquement sur son visage. – "Rien … quelques mauvais souvenirs qui refont surface. "– Il jette un œil aux moniteurs proches avant de reprendre, un pli soucieux sur le front. – "Ton rythme cardiaque s’est emballé, ce qui est plutôt rare … tu n’essaierais pas de me cacher des choses ?""Non Raph … rien d’important. La colère de Père me travaille un peu, mais elle est légitime. Tu as pu faire ce qu’il voulait d’ailleurs ?" – Il soupire doucement en la voyant dévier ses interrogations sur un autre sujet, mais n’insiste pas et se contente de serrer doucement le bras de sa petite protégée avant de fouiller sa large poche pour dévoiler un tube à essai contenant une substance mauve aux reflets d’or. –" Nouvelle formule, à base des échantillons de ton adn dont je disposais encore, et du prélèvement de la dernière fois. Ca devrait régler les problèmes que j’ai pu trouver sur tes dernières analyses. ""Ce n’est pas ce qu’il t’a demandé … "- "Je ne peux pas faire ce qu’il veut, pas tant que ton état ne se sera pas stabilisé. Tenter de booster ton corps sans qu’il soit parfaitement sain reviendrait à créer une bombe à retardement." -  "Je vois … tu comptes lui donner quoi comme excuse ?" " La vérité ne suffit pas ?" – "Pas pour lui, tu t’en doutes." – "J’aviserais alors. Repose-toi mia cara. Tu pourrais sortir ce soir si tout va bien.""Raphaël ?""Oui ?"" Je peux rester ici jusqu’à demain ?" – Il lui sourit avec une tendresse qu’il est le seul à lui démontrer avant de serrer ses doigts sur la main fraîche de la rouquine. – "Evidemment. Fait comme chez toi."" Merci …" - La jeune femme détourne la tête et reporte son regard passablement vide sur l’extérieur et la vue surplombant la ville. Les heures s’écoulent lentement sans qu’elle ne cherche à se mouvoir davantage, l’esprit plongé dans des réflexions bien trop profondes et douloureuses alors qu’il y a longtemps qu’elle n’a pas eu à affronter sa propre solitude.

Quatre mois et demi plus tard.


Verre de mojito au bord de ses lèvres délicatement peintes, Eden observe par-dessus le rebord parsemé de sucre humide, les quelques hommes amassés contre le comptoir, faisant mine de l’observer dès lors qu’elle détourne son attention. Elle ne perd pas une miette de leur petit manège et ça l’amuse. Ses paupières fardés papillonnent parfois pour certains, mais aucun ne semble avoir le cran ou le culot de venir l’aborder directement. Tous sauf un qu’elle voit depuis plusieurs soirs, à distance. Qui l’observe longuement, lui ayant même plusieurs fois offert un verre sans pour autant venir partager sa compagnie. Tête posée contre sa main, coude replié sur le dossier de la banquette, elle l’observe avec bien plus d’attention ce soir alors qu’un nouveau verre vient de lui arriver sans aucune demande de sa part. L’inconnu incline la tête, un sourire charmeur aux lèvres qu’elle finit par lui rendre à distance. Chevelure brune, chemise blanche entre ouverte laissant apercevoir une fine chaine dorée sur le haut de son torse, regard de braise qu’il ne se gêne pas pour balader sur les jambes dénudées qu’elle croise devant elle. Elle doit bien reconnaître qu’en plus d’être attrayant, il est patient. Suffisamment pour lui laisser le loisir de se décider finalement. Sans lâcher le brun du regard, elle fait un signe discret au serveur passant à sa portée et lui passe une commande à destination du charmeur qu’il s’empresse d’aller préparer. Malgré la distance, son regard accroche l’attention de l’homme pour guetter sa réaction, et lorsque ce dernier s’étonne de l’arrivée d’une boisson, elle lève son propre verre à son encontre avant de boire quelques gorgées. Comme une invitation, le type abandonne finalement le comptoir pour la rejoindre, prenant place face à elle, suffisamment proche toutefois pour qu’elle n’ait qu’à tendre la jambe pour effleurer la sienne. – "Vous traînez souvent au même endroit. Et souvent seul, ce qui reste le plus surprenant d’ailleurs … comment ça se fait ?" –" J’attendais simplement de pouvoir vous recroiser."" Et qu’est-ce qui vous assurez que ce soit le cas ?" –" Absolument rien ! J’estime avoir eu de la chance ce soir. "  – "En quelques sortes oui … Et vous êtes ?" – Le brun se présente sous le regard émeraude de la rouquine qui le détaille avec intérêt, et un appétit non dissimulé. La soirée prend en longueur alors qu’ils échangent un certain temps autour de plusieurs verres s’accumulant sur la table, jusqu’à ce que la jeune femme finisse par proposer de poursuivre leur conversation ailleurs, dans un lieu moins bruyant, prétextant un certain inconfort.

L’hôtel au-dessus du night-club plutôt côté appartenant à sa famille, elle en possède tous les accès et une chambre est constamment allouée à ses envies nocturnes, si bien que le trajet dans l’ascenseur dévie rapidement vers quelques choses de moins verbale et bien plus physique. Elle n’a jamais ramené personne dans sa chambre pour discuter jusqu’au petit matin, et à peine le pied dans la suite, elle ferme la porte à clef dans son dos, le brun déjà perdu dans sa gorge à chercher la fermeture de sa robe contre sa flanc. Avide, gourmande, elle ne se fait pas prier et laisse les mains de son amant éphémère se promener où bon lui semble avant de finir assise sur la commode non loin de l’entrée, en reprenant ses lèvres d’assaut avec avidité. Mais quelque chose cloche, et elle met un temps à comprendre de quoi il s’agit. Elle se sent plus vulnérable, moins réactive. Plus fragile presque … Mettant brièvement ça sur le compte de l’alcool, la rouquine plonge ses mains dans les boucles brunes chargées de produit capillaire avant qu’un son ne l’interpelle soudain, n’ayant rien à faire dans l’instant. Une voix, une voix féminine, lointaine. La jeune femme se fige soudain dans ses mouvements, et le brun l’imite aussitôt en redressant la tête, intrigué, alors qu’elle ne dit rien. –" T’as entendu ?" – Il fronce les sourcils avant de fondre dans sa gorge une nouvelle fois en cherchant à la défaire de sa bretelle de soutien-gorge au passage. – "Y'a rien, tu rêves …" - Mais l’attention de la rouquine désormais détournée de son ut premier, elle saisit un peu mieux les bruits environnants, y compris les pas ténus derrière sa porte. Y compris le grésillement infime d’un micro. Ses mains quittent aussitôt les mèches sombres pour se perdre au niveau des oreilles et en arracher brusquement un émetteur sous le regard surpris de son propriétaire qui lève les yeux sur le visage soudain fermé de la rouquine. – "Là, on a un problème … "- Elle ne réfléchit pas davantage et balance un coup de coude dans sa direction pour lui fracasser le nez avant de le repousser d’un pied sur le torse au moment où la porte de sa chambre se fait enfoncer, déversant plusieurs hommes armés et masqués dans la suite.

Accroupie sur le commode, elle saute sur le premier dont elle parvient à le défaire de son arme qu’elle envoie traverser la vitre la plus proche avant d’être repoussée. Le second tente de la saisir par la gorge, elle évite son bras en taguant dangereusement, clairement pas dans son état habituel, mais parvient à s’en saisir pour lui retourner brusquement, et ‘envoyer sa tête rencontrer le sol d’un balayage de jambe rapide, fracassant un second nez en quelques secondes. Sa tête tourne et elle tente désespérément de rejoindre la sortie en comprenant qu’elle ne parviendra pas à se défendre efficacement, mais un mastodonte lui barre la route, et elle voit deux mains n’ayant rien d’humaines se diriger vers elle. Sans réfléchir, elle se laisse tomber sur le sol, non loin de lui, et balance son talon en hauteur pour lui fracasser l’entrejambe au passage. Un coup qu’elle apprécie toujours autant, toujours efficace. Mais ils sont trop nombreux, et à peine son geste achevé qu’elle sent sa cheville happée en arrière, se retournant sur le dos pour apercevant son agresseur qui n’est autre que son coup de la soirée. Une moue de colère sur le visage, elle tente de briser sa prise en frappant de la jambe libre, mais deux autres viennent à sa rescousse en lui saisissant les bras pour la forcer à cesser ses mouvements. A force de contorsion, elle parvient à se libérer une première fois et à se redresser, mais ses forces faiblissent doucement et elle se retrouve à nouveau maitriser à trois personnes à la fois, un bras autour de la gorge pour la calmer. Son dernier réflexe est de balancer sa tête en arrière, et le gémissement plaintif qu’elle entend tout comme le bras se desserrant de sa gorge lui indique qu’elle a fait mouche. Mais elle ne voit pas venir le poing métallique qui vient s’abattre sur sa tempe sans prévenir, la plongeant aussitôt dans l’inconscience.
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Seven

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyMer 9 Nov - 3:40

Retour sur Terre après votre coup de théâtre au manoir Scarcelli. Un des "fixers", Shazar, qui vous refourguent principalement vos missions et sur qui vous vous êtes fait un paquet de fric vous a renvoyé sur Terre. Un retour chez le Corpo Scarcelli dont l'influence et les secrets semblent plus complexes et lourds qu'ils n'y paraissent. Pour autant, comme toujours vous n'en savez pas plus sur le pourquoi du comment. Tout comme la sphère que t'as pas eu le temps d'ouvrir, vous ne saviez encore rien. Cette fois Shazar semblait plus préoccupé et pressé que d'ordinaire. De quoi faire jaser dans l'équipe bien que ça restait qu'un détail. Il vous donnait une avance pour vous motiver avant de vous mettre sur la piste d'une soit disant arme chez Scarcelli. Encore lui. Cet enfoiré de mafieu semblait donc détenir une arme d'après la fuite d'un employé aujourd'hui mort des labos perso du gros bonnet. A aucun moment toi comme les autres n'ont eu l'idée de faire le lien avec la délicieuse rouquine, sa fille. Du coup vous êtes allé au casse pipe avec le peu d'info en poche et encore une fois une incertitude. La mission fut trop complexe car le laboratoire était bien moins accessible que le manoir curieusement... Là encore t'as pas tilté que le mafieu compte sur sa ninja de fille. Alors après des multiples tentatives pour hacker et trouver un itinéraire sans tout faire péter, vous avez dû rentrer bredouille. Votre unique réussite fut le drone perso de Stenton à la base fait avec ton aide dont l'utilité fut enfin révélée à cet instant. Un drone aussi petit qu'un gros cafard permettant en fait d'epier les filles sur Liberty City. Il s'en était pris une de la part de Catalyse et Rogue qui se rappelaient après coup avoir aperçu une fois ou deux l'insecte. Un grand moment malgré votre défaite qui en soit vous affectait pas directement. L'avance n'était pas remboursable et donc le contrat caduc. Vous avez pu néanmoins collecter quelques images intrigantes mais sans réponses ou logique apparente. Vous avez pu apercevoir la fille de Scarcelli entre autre mais rien à rapporter de croustillant ou de limpide à Shazar.

Et puis à peine deux semaines plus tard ce dernier revenait à la charge avec toujours plus d'ambition. Désireux d'être plus qu'un pion au sein de la Corpo, sa spécialité à toujours été dérober à ses pairs leurs réussite. Ça fonctionne sacrément bien et depuis que vous bosser pour lui il a prit du galon. Et c'est dans son bureau que tu te retrouves avec Catalyse et Finral pour accompagner Di. Un honneur presque. Depuis que t'as une carrure digne de ce nom et quelques prouesses à ton actif, Di se plaît à te chaoeronner. Il ne l'avait jamais fais aussi ouvertement depuis qu'il sait ce que tu veux devenir. Soit u' connard de cyberpunk ou Edgerunner comme lui, Stenton , Catalyse ou encore Rogue. Di connaît bien le genre de crétin vengeur vers lequel tu aspires à devenir. Si ton corps n'est pas plus modifié actuellement c'est parce qu'il s'y oppose en connaissance de cause. Il a vu trop de type dans ton genre se perdre trop vite avec du matos sur-blindé. On en veut toujours plus pour palier la faiblesse du corps que certain appelle plus que bidoche. Ça te frustre car tes capacités s'en retrouvent limitées et t'as tellement de rage à lâcher. Le bras que tu lui as volé est déjà de trop d'après lui et ça te rend dingue qu'il soit à la fois dure et protecteur. Tu comprends pas, pas encore. En tout cas tu retiens de cet entrevu avec ce salopard de Corpo de Shazar qu'ils sont insatiables. Tu n'avais jamais eu l'occasion de voir un type aussi influent de près. Et celui-ci t'as aussitôt inspiré le dégoût sans pouvoir trop traîner ton regard sur la déco au risque de ressasser d'horribles souvenirs. Tu ne t'es pas senti à ta place même si t'a plus tard tenu tête à Di pour plaider le contraire. Shazar vous reposer pour la troisième fois le dossier "Scarcelli" sur la table basse en cristal. Et là Di se mit à rire en mettant vite un terme à cette quête. "Impossible, on est grillé pour un moment dans ce coin. Il te jette un furtif coup d'œil accusateur alors que tu fumes tranquillement aussis en face sur la banquette entre deux coussins aux formes faliques. C'est à peine si t'ose les toucher pour les repousser. Shazar insiste en disant qu'il est au courant de votre rodéo mais que personne sait pour le moment que c'est votre groupe. De quoi vous forcer la main pour vous renvoyer chez Scarcelli pour une mission vous valant une autre prime sur vos tronches dans un autre système solaire... Di à bien tenté de décliner mais Shazar a commencé à vous braquer et donc il a fait mine de se raviser de manière nonchalante alors que toi même t'as senti pour la première fois sa pression. Vous rangainez tous vos jouets et là il vous balance de but en blanc qu'il veut la fille unique de Scarcelli. Bizarrement ça te fait tiquer et sans savoir ce qui te turlupine tu te concentres sur toute la suite. Il ne dit pas pourquoi et les questions vous sont interdites comme l'humour d'ailleurs... Tu comprends mieux pourquoi c'est le couple Finral et Catalyse qui accompagnent toujours Di. Ils sont plus âgés, expérimentés et sages d'une certaine manière. Ils n'ont pour autant pas leur mot à dire. Il est donc question de kidnapper la rouquine qui t'a autant fait chier que diverti. Il n'en dit pas plus sachant que vous êtes les plus renseignés pour approcher la jeune femme à présent. Vous quittez la pièce sans plus de bavardage ou d'échange pas même de politesse. D'ailleurs il n'hésite pas à te toiser quand tu passes non loin de lui pour te balancer. "Je serrais un jour curieux de jeter un œil à ton matos... Tu ralentis en le dévisageant à travers tes verres teintés avant de disparaître de sa vue. Di, réserves-moi le cadavre de ce gosse, je sens que c'est pas simplement militaire son truc..." Tu serres les poings à deux doigts de perdre ton sang froid alors que Finral te met un coup de paume de main à l'arrière du crâne. Il te dit de te détendre et tu suis le mouvement en attendant que le boss vous rejoigne. Tu viens de voir l'envers du décors toi qui aspire à devenir un mercenaire aussi réputé que Di voir plus.

De retour au vaisseau Di demande à te voir et tu l'envoie chier avec une colère qui n'échappe à personne. Toi d'ordinaire calme bien que survolté tu manques rarement de respect à Di. Il te chope dans le couloir descendant entre la passerelle de commande et la cabine de tire. Le coloss te ratrappe et t'empoigne par une épaule pour te jeter dos au mur. Tu te redresse en replaçant ta veste sur tes épaules de manière agacée et il balance. " Qu'est ce que t'as ? Ça t'as pas plu de comprendre qu'on est juste les balles de leurs putain de flingue ?" Il croise les bras et t'observe de toute sa hauteur alors qu'un tas de conneries te rongent. Rien à voir ! J'en ai rien à foutre de ça, j'veux juste retrouver cet en- " "Ouais, ouais on sait c'que tu veux, te venger. Mais encore une fois, reconsidéres tes ambitions, gamin ! " Di te tapote l'épaule amicalement après t'avoir coupé la parole. Tu baisses le menton en ne pouvant t'empêcher de revoir ton passé te hanter et faire l'amalgame entre tout ce que t'as vu entreposé comme trophées dans le bureau de Shazar en plus de ses intentions à ton égard. Cet enfoiré n'est qu'un boucher prêt à démenteler vivant quiconque tant que ça rapporte du fric, puissance ou notoriété. Ça te rend malade et plutôt que de reconnaître ton mal être tu préfères gueuler. Alors après quelques secondes de silence de ta part tu recommence à t'enteter et repousses la main du géant. "Lâches-moi avec tes conneries !" Le boss ne se démonte pas et garde même patience malgré ses airs de gros durs sous toutes cette ferraille."Alors quoi? C'est c'qu'il a dit sur ton implant ? Il s'approche de toi pour demander avec une insinuation douteuse dans sa voix, un œil plissé. C'est le contrat, c'est ça ? Tu chasses la terrienne de ton esprit et de la conversation en plongeant tes mains dans tes poches profondes et en sortir une clope, nerveux. Di ne parvient pas à te faire causer ce jour-là et tu rejoins tes quartiers avec ta rage encore active. Tu ne veux pas reconsidérer tes plans n'ayant que cela comme moteur.

Le lendemain vous vous decarcassez pour mettre au point votre stratégie. Le kidnapping vous est pas nouveau, hélas. Néanmoins, la cible est une fille de Corpo et apparemment tributaire d'une chose très intéressante. Pour cause, Shazar vous a promi une prime exorbitante pour cette mission. De retour sur Terre, vous avez fini par décider de jouer sur le même terrain que la rouquine pour l'approcher. Tous les autres scénario furent écartés et mis à part tout fracasser ou bien la charmer il n'y avait pas trop de solution. De plus, la cible est manifestement très adroite au combat. Razor qui fut tout choisi et prédestiné à ce genre d'approche se repassait un bon nombre de fois ton entrevue sexy et belliqueuse avec votre proie, sa proie. A force, Razor en vint à s'impatienter de pouvoir approcher et plus la dénommée Eden Scarcelli.
Pendant un mois vous l'avez épié et Razor à guetté patiemment sa chance forçant celle-ci avec brio.
Le soir où le poisson mordit à l'hameçon tu te faisais chier dans le vaisseau à sur-commenter l'avancée et les descriptions. Stenton, tout pervers qu'il est ne cessait de demander à Rogue à quelle étape Razor en était. Curieux des détails et d'avoir les images par la suite. Di a décidé de t'ecarter étant donné que t'es grillé logiquement même si elle n'a pas vu ton visage. La prudence et l'anticipation est la clef de votre succès jusqu'à présent. Alors te voilà en train de vider une bouteille seul avachi au poste d'observation sur la passerelle. Au fond t'as le cafard même si tu t'en tape de cette sulfureuse rouquine ! Le hic c'est le fait que vous ayez évoqué l'éventualité que la fille soit liée à l'arme du mafieu non trouvée des mois plus tôt. Tu ne peux t'empêcher de te demander quel sort lui  réserve Shazar bien que t'es une idée. Pleins même car les Fixers sont des bouchers et n'ont aucune considération pour la vie. Tu rêves encore la nuit de tous ce que t'as vu durant ton enfance à Libery City. Et ça, ça te pèse bien que tu t'interoge d'ordinaire pas du destin de vos "prises". Et pendant que l'alcool te plonge dans la morosité et le passé tu vois Avane débarquer. L'adolescente au tempérament explosif approche visiblement cuite elle aussi vautrée d'un bikini aguicheur sous une veste épaisse. Avane que tu calcule pas vient directement s'avachir sur toi le buste affalé sur le tiens et les mains sur tes cuisses. Tu manque de te brûler avec ta clope en la repoussant alors qu'elle glousse bêtement. "Alors beau goss tu déprime dans ton coin parce que Di t'a privé de Terre ! Bwahaha ! " Blasé que ça se voit tant que ça tu rabats la capuche de ton sweat sur ton bonnet en soupirant légèrement. La gamine revient à la charge en cherchant à te grimper dessus. Tu la retiens d'un bras sans trop la prendre au sérieux. Mais, Avane ne s'arrête pas là en laissant son autre main libre s'aventurer sur la braguette de ton pantalon. Quelle emmerdeuse ! Cette fois tu la dégages de sorte qu'elle finisse sur le siège à un mètre de toi. "Arraches-toi d'là, Avane. La reprends-tu de manière plus blasé que choqué étant donné que ce n'est pas sa première tentative. Tu lui plaît depuis que t'as débarqué avec une dette énorme envers Di et eux tous. Toi tu ne la prends pas au sérieux tout comme Rogue et ses avances plus subtiles. T'es loin de tout ça a cause de l'objectif que tu t'es fixé qui est devenu une obsession bien triste. Alors tu consommes le sexe avec bien moins de récurrence qu'un garçon de ton âge ou que Razor en comparaison déséquilibrée. Tu te depatouille encore un peu de la gamine avant que les autres s'excitent sur la radio pour annoncer que Razor est grillé. Voilà qui te sors vraiment de ta torpeur. Tu demandes à intervenir mais étant donné que Finral et Di sont sur place en renfort et bien tu sers à rien. Pourtant ils galèrent et toi tu te marre pendant qu'Avane s'endort sur toi. Elle a rapproché son siège entre temps pour profiter de ton épaule de chaire à mesure que tu bouges elle s'est blottie la tête sur ton pectoral les bras t'entourant comme un doudou. Un geste bien moins gênant en matière d'éthique même si son petit gabarit t'entrave un peu tout de même. Une heure plus tard le groupe revient avec la fille de Scarcelli. Tu vas les accueillir par curiosité et te marres franchement en constatant la belle tronche amochée de Razor visiblement très contrarié et Finral le nez encore ensanglanté. "Bande de naze... Trois pour maîtriser une fillette terrienne ?" C'est Di qui porte la rouquine sur son épaule massive. Rogue passe devant toi en rétorquant à ton commentaire de son air blasé. "Et droguée en plus de ça..." Di seconde et tu le suis du regard pour jeter un œil à votre prisonnière. Finral suit pour commenter à son tour en séchant son nez encore humide. "Tu parles d'une furie ! J'ai jamais vu une humaine aussi survoltée et badass." Razor lui s'assoit sur une caisse et s'essuie la tronche alors que Barns lui dit de ramener son cul à l'infirmerie. Il le renvoit et fais signe d'approcher. Tu t'executes tranquillement en tee sortant une clope et vient te planter devant lui. " Cette fille... Elle est pas seulement sexy ou balèze... Et elle ressemble en rien à Scarcelli physiquement parlant. T'avais raison, elle n'a aucun matos et pourtant elle était aussi rapide qu'un bionique !" Tu secoues négativement la tête pour te moquer de lui et tapoter sa joue pour l'énerver.  "C'est parce que c'est elle l'Arme.  Il n'a pas le temps de repousser ta main et s'étonne encore plus naïf qu'il en a l'air le don Juan tandis que tu t'éloignes. Il pense se venger en te faisant un debriefing de ce qu'il a pu goûter et  palper de votre prisonnière. Tu lui claque la porte au nez bien que l'enfoiré te ratrappe, sa bonne humeur de retour à ressasser. Ce avant de virer en se plaignant de pas avoir eu le temps de conclure. Tu demandes de ton air passif sous ton attirail ce qui l'a réellement trahi. Il revient sur ce que Rogue t'a dit clairement dégouté que l'oreillette fut de mauvaise qualité.
Pendant ce temps Eden Scarcelli est installée dans ce que vous appelez la Boîte. C'est l'unique cellule du vaisseau et elle n'est pas très confortable. Avant elle il n'y a eu que des énergumène de tour genre et espèce.

Le lendemain vous êtes réunis, Rogue, Razor, Catalyse, Barns et toi devant la cellule. Tu débarques alors qu'ils sont tous en train de débattre. Stenton a été privé de l'endroit du fait qu'il fut à deux doigts de se taper une queue en voyant la rousse évanouie. Vous êtes pas censé êtres des violeurs, ça fait pas parti du code. On couche avec les prisonniers s'ils sont consentant et les caméras allumées! Là il est question de sa nature et bien que tous s'accordent à dire qu'elle est humaine, Barns en doute pas vraiment. Il a fait quelques prélèvements et attends le plus concluant des résultats. Pendant ce temps la belle revient à elle sans que vous remarquez. Toi tu t'es immiscé dans le cercle en terminant de manger ton sandwich matinal sans broncher. Tu te tiens entre les filles face à Razor. C'est Catalyse qui remarque que la rousse est réveillée. "Tiens, notre fifille de Corpo est réveillée. Fermez la." Razor la guette en se sentant peu rassuré et demande encore de son air virile. "Vous êtes sûr qu'elle va pas defoncer la Boîte ?" Rogue démêle ses bras croisés pour s'empresser de répondre un peu énervée. "Quelle essaye ! Je lui grillerais les neurones." "Non, elle perdrait en valeur. Qui sait si Seven dit vrais c'est tout son corps qui a de la valeur. Et un cerveau modifié,  j'vous laisse imaginer." "Quoi ? T'unsinue doubler Shazar ?" Catalyse ricane amèrement avant de répondre calmement en vous regardant. "Non, certainement pas. Mais il a bien précisé de ne pas l'abîmer." Barns décide comme toujours de voir pour subvenir aux besoins du prisonnier en l'occurrence une jolie donzelle quelles que soient ses anomalies ou non.

Tenue de Seven histoire d'être méconnaissable pour le coup:
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Eden Scarcelli

Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyMer 9 Nov - 10:09

Difficile de dire si ce sont les discussions qui résonnent dans son crâne ou bien l’impression qu’on soit en train d’enfoncer un marteau piqueur dans ce dernier à chaque battement de cœur qui a fini par la sortir de l’inconscience, mais le retour à la réalité est plutôt difficile, et les derniers évènements ne lui reviennent pas immédiatement en mémoire. Son premier réflexe est de porter une main à son crâne pour sentir sous ses doigts une plaque sèche au niveau de sa tempe gauche. Elle y appuie doucement avant se constater que la blessure est probablement déjà refermée et partiellement cicatrisée, si bien qu’elle ne perd pas vraiment de temps à retirer le sang coagulé qui la gêne plus qu’autre chose d’un mouvement rapide du pouce. Et alors qu’elle réfléchit ce qui lui vaut un tel mal de crâne, Eden finit par ouvrir les yeux pour observer autour d’elle sans vraiment bouger, sa soirée de la veille lui revenant presque aussitôt à l’esprit. La prudence lui manque ces derniers temps … est-ce à cause de son échec majeur vis-à-vis de son père ? Aller savoir ! Toujours est-il que c’est bien la première fois qu’elle se fait avoir aussi simplement, d’ordinaire bien plus alerte, même lorsqu’elle se trouve à deux doigts de s’envoyer en l’air simplement par envie. D’ailleurs en parlant de ça, l’air contre sa chair la fait frissonner et elle se rend compte en baissant les yeux qu’elle est toujours en sous-vêtements. Elle soupire de lassitude, semblant pour le moment ignorer ses geôliers amassés face à sa curieuse cellule, mais tend néanmoins l’oreille pour savoir ce qui se raconte en faisant rapidement le tour de son état. Pas de blessures majeures, pas d’entraves non plus, simplement cette sensation fébrile généralisée qui l’affaiblit un peu. La rouquine finit par s’asseoir sur la couchette de fortune et repousse sa tignasse emmêlée hors de son visage pour la ramener sur son épaule, posant enfin son regard sur les diverses personnes amassées devant sa cage de verre. Si la plupart lui sont inconnus, elle repère bien vite le visage amoché du brun auquel elle n’offre qu’un regard froid et pesant, loin de son attitude précédente à son égard. En vérité, la jeune femme est en colère, contre lui de l’avoir manipulé, mais également contre elle de s’être montrée aussi naïve. Elle détaille les énergumènes avec attention, s’attardant sur les filles fortement modifiées avant de soupirer légèrement en croisant bras et jambes, le dos appuyé sur la vitre froide. Son idée première reste d’avoir été kidnappée pour faire chanter son père, et pourtant les propos de ses ravisseurs semblent évoquer autre chose. Ils ont l’air de savoir ce qu’elle est, tout du moins se douter qu’elle n’est pas une humaine ordinaire. Ce qui semble en théorie impossible puisque seul son père et Raphaël sont au courant finalement. Et le nom de Shazar ne lui ait pas totalement inconnu non plus d’ailleurs, bien qu’elle ne parvienne pas à se souvenir d’où elle peut bien le tenir. Probablement une famille ennemi des Scarcelli, une de plus.

L’un des types s’écarte du groupe pour venir se planter devant l’unique porte de la cage l’exposant comme un animal au zoo, une besace dans les mains qu’il pose brièvement sur la petite table roulante bordant la vitre avant de s’adresser à elle. – "Si je rentre pour t’aider, tu te tiens calme ?" – Elle hausse un sourcil et penche légèrement la tête sur le côté, un sourire enjôleur venant se fondre sur ses lèvres alors qu’elle plante ses mirettes dans celle du type. – "Bien sûr que oui …" - Mais si sa voix suave parvient presque à convaincre le type qui passe la clef dans la serrure, ce n’est pas le cas pour l’espèce de robot féminin qui les accompagne, et elle le devance aussitôt en incendiant la rouquine du regard. –" Attends." – Elle sort un calibre de son dos qu’elle arme et braque sur la rouquine, lui faisant lever au ciel. – "Quelques précautions ne seront pas du luxe."" Allons bon trésor, qu’est-ce que je pourrais bien faire dans cet état au juste ?" – La miss se décale juste assez pour dévoiler le play boy de la veille et son nez abîmé, le montrant du pouce, avant de réajuster sa visée sur la tête de sa prisonnière. – "Ce genre de dégât. Si t’es ici c’est pour une bonne raison en fait." – Eden soupire et détourne le regard brièvement avant de se lever pour faire quelques pas dans le petit espace lui étant alloué, s’approchant de la miss particulièrement méfiante, avant de lâcher tranquillement. – "Je ne suis pas assez stupide pour croire qu’un humain peut avoir le dessus sur une machine. Pas physiquement du moins.""C’est bon Rogue ? Tu me laisses faire là ?"" Hm … Ouais, vas’y. Mais méfie toi quand même." – La rouquine se montre pourtant calme, le laissant vérifier ses signes vitaux avant de fouiller son bordel pour lui tirer une tunique pâle en guise de vêtements pour se couvrir et un sandwich en guise de repas qu’elle abandonne aussitôt sur le lit de fortune, l’estomac noué. Le type l’observe avec curiosité, s’attardant sur sa tempe quasiment intacte, les sourcils froncés. – "J’étais presque sûr que tu avais une blessure à la tête. "" Probablement une égratignure. Je n’ai rien du tout." - Elle ferme le vêtement prêté sans grande précaution avant de croiser à nouveau les bras, déjà lasse de la situation. L’environnement à l’extérieur de la cage lui laisse entrevoir qu’elle n’est pas probablement pas dans un bâtiment, ce qui ne lui laisse que peu d’options finalement. Elle balaye les inconnus du regard avant de reprendre la parole, pas vraiment inquiète pour son propre sort en fait, mais plus pour son abandon de poste auprès de son père. – "L’un de vous aurait l’obligeance de me dire pourquoi je suis là maintenant ? Non parce que la logique voudrait que ce soit pour demander une rançon à mon père, sauf qu’il ne vous donnera rien. Une vie humaine ne vaut pas grand-chose pour lui, pas son argent en tout cas, donc vous perdriez sérieusement votre temps." – Le type dans la cage avec elle saisit son bras tranquillement pour observer les vestiges de ses précédentes analyses sans rien voir, ce qui le perturbe davantage, alors qu’elle l’ignore royalement en approchant de la vitre derrière laquelle se trouve le brun dont elle a failli profiter la veille. – "Mais je ne suis pas sûre que ce soit l’objectif en fait … Par curiosité, vous perdriez combien si je finissais … « abîmée » ?" – Ses mirettes passent sur ses ravisseurs un par un, s’étonnant d’un type complètement couvert de la tête aux pieds, s’imaginant un être tout sauf humain en dessous d’ailleurs, avant de revenir se poser sur la miss qui la tient toujours en joug, une expression de colère froide sur les traits qu’elle ne s’explique pas, mais s’amuse à entretenir, n’ayant pas grand-chose à perdre pour le moment si effectivement elle représente quelque chose d’important. – "Détends-toi trésor … t’as les circuits qui vont finir par griller … et comme tu le vois" – elle tend légèrement les bras autour d’elle pour illustrer son propos. –" je suis parfaitement sage." – Elle se détourne avec une moue moqueuse en parvenant presque à sentir l’état de nerfs de la fille qui rétorque sans qu'elle n'y fasse attention, pour retourner prendre place sur la couchette, les deux mains en appui sur cette dernière, jambes croisées en laissant remonter le tissu le long de ses cuisses avant de quémander beaucoup trop calmement compte tenu de la situation. – "L’un de vous aurait du tabac ? Ou autre chose susceptible de se fumer ... " – En vérité, c’est une des choses appris depuis sa jeunesse, du moins ce dont elle se souvient. Garder son sang froid peu importe la situation, même critique, même désespérée. Si elle a bien compris le peu d’informations enregistrées, ils ne lui feront rien pour ne pas la détériorer. Elle gagne donc un léger sursis vis-à-vis de la suite. Reste à savoir désormais quelle est cette suite en fait. Mais compte tenu du fait qu’elle est actuellement bloquée, résister inutilement ne servirait pas à grand-chose, autant se montrer plus ou moins coopérative. Plutôt moins que plus d'ailleurs ... son regard s'attarde brièvement sur le fantôme, du moins c'est ainsi quelle le surnomme dans sa tête, se demandant, en voyant l'état des deux filles qui s'exhibent autant qu'elle, qu'elle peut être l'état de modification de ce type pour qu'il se dissimule de cette manière. L'idée de finir ailleurs que sur sa terre, sur une planète où la norme est la mécanique, l'effraie quelque peu. Charcuter ainsi le corps humain relève pour elle de la barbarie, bien plus que de le modifier génétiquement finalement. Mais c'est également le plus économique lorsqu'on veut prendre en puissance, et l'univers étant régie par l'argent ... c'était le choix le plus logique finalement. Et pourtant, même lorsqu'elle regarde ces créatures cybernétiques, Eden se sent toujours moins humaine qu'elles.
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Seven

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyMer 9 Nov - 16:42

Fumant ta clope à travers ton masque au dents ciselées tu ne perds pas une miette de l'échange entre Rogue et votre prisonnière. Ça prend une tournure plutôt amusante et tu ne te prives pas pour pouffer brièvement quand la hackeuse, votre chère "netrunner", se fait relayer au rang de machine. D'un point de vue extérieur c'est une réaction normale pour les mondes moins avancés comme la Terre technologiquement parlant. Leur décadence est en cours et bientôt cette partie-ci aussi de l'univers devra se modifier ne serait-ce que pour palier aux maladies dans un premier temps... Tu surveilles Barns du coin de l'œil alors que Catalyse te donnes un petit coup de coude sans gêner Rogue et sa crise de nerfs. T'es prêts à activer ton Stormstand si jamais la rouquine attente à la vie du doc. Razor lui reste con à soupirer chaque fois que le ton monte d'un cran du côté de Rogue. La fille de Scarcelli reste incroyablement calme comme si son existence lui importait peu et d'ailleurs elle vous fait comprendre que même son paternel se fiche de sa vie. Toi comme les autres en doutez vu la situation actuelle... Un fixer ne prend pas de tel risque en volant dans les plumes d'un autre ou d'un mafieu pour une vie dite sans valeur marchande. "Tu te crois maligne peut-être pauvre cruche ? L'humeur plus sombre que jamais la rose approche de la Boîte pour y coller son flingue et invectiver la prisonnière lui tournant le dos. Doc'! Écartes-toi..." Dit-elle prête à entrer pour exploser la jolie cervelle de votre "butin". Là, ça devient intéressant ! Elle n'apprécie pas le côté effronté de votre captive qui ne cesse de la dénigrer comme une vulgaire machine. Catalyse s'agace en voyant Rogue ainsi. Oh elle sait combien la rose déteste être traitée de machine elle qui a été une expérience de la Corpo. Et si l'un possède un cerveau organique, l'autre pas, la nuance entre un cyborg et un cyberpunk est infime aux yeux d'un néophyte mais présente. Ca peut être vexant pour certain, pour Rogue surtout. "Je suis bien plus humaine que toi sale chiure de Corpo." "Rogue !" S'agace a son tour Barns au milieu de cette tension. Lui qui se trouve à portée des mains puissantes de la rouquine ne sait pas quoi penser. Entre les vestiges de blessures et son tempérament calme et provoquant. Que penser de cette dite "arme". D'après ses propos elle ne réalise pas sa valeur si elle se révèle réellement être l'Arme convoitée de Scarcelli. Catalyse pose une main sur l'épaule de la rose pour tenter de la raisonner calmement. Pile à ce moment-ci débarque Avane, un poil plus couverte que la veille. Elle sort ses deux flingues en gueulant comme une possédée. "C'est qui que j'déglingue pour avoir bouffer les derniers Shupuf sans prévenir ?! Elle vous braque tous en grimaçant de son air démente. Hein bande de p'tites merdes !" Tu vois Razor se racler la gorge clairement coupable alors que vous regardez tous la gamine en furie. Ça a le mérite de distraire Rogue de sa cible principale. Cette dernière fait volte face d'un coup tandis que Catalyse s'est retournée pour jeter un œil à l'adolescente du bord. Elle soupire de manière lasse de toutes cette agitation quand soudain Rogue braque à son tour Avane. "Quoi ?! Tu vois pas qu'on est occupés ?" "Et toi tu vois pas que j'suis sérieuse ?!" Et voilà ça gueule encore dans tous les sens et tu decides le premier de tourner les talons l'ambiance cassée. Tu veux réfléchir ailleurs ! "Restes-là toi! J'vais vous faire chier dans une coupelle et tu vas m'analyser ça, Doc'!" Oh bordel, dans ces moments-là il est difficile de raisonner la gamine... Barns pouffe de dédain face à l'idée saugrenue en gardant son sérieux encore quelques secondes. Razor qui se fait souvent lynché par l'ado se sent presque malade d'un coup et tente de se faire tout petit derrière toi. Toi tu passes ta clope à travers ton masque en soupirant de manière blasée par ce revirement de situation récurrent. Tu toises l'hystérique avant de passer tout de même. Puis Barns péte son câble. " Tu crois que j'ai que ça a foutre ?! Dégages de là et arrêtes de menacer la carlingue, idiote ! Cassez vous tous d'ailleurs. Voilà qui met un terme à ce raffut, du moins dans cette pièce car Avane n'a pas fini son tour pour tous vous questionner...Catalyse reste dans la salle en allant se poser dos à un mur dans un coin. Elle consulte sa tablette tandis que Barns tente d'en apprendre plus sur son sujet d'observation. Il attend que ce soit calme pour lui demander. " Tu ne compte pas tenter de t'enfuire ? ça le perturbe de ne pas parvenir à la cerner et prévoir une quelconque attaque de sa part. Il marque une légère pause et lui révèle sans ménagement.  Comme tu l'as compris tu n'es rien d'autre qu'un contrat. Rien de personnel à notre niveau... Par contre... Il reste debout face à elle dans la cellule à tenter le diable. Lui, simple mortel avec seulement la main droite bionique. Une main en titane raffiné afin de permettre une dextérité et précision hors pair. Il ne l'a pas perdu volontairement cette main ! Pas dit que ce soit le cas du Fixer qui nous a rencarder !" Il dit cela non sans guetter ses réactions en ne cessant de l'examiner. Ses blessures étaient bien présentes à ne pas en douter vu que c'est Di qui l'a assommée. Une humaine normale en aurait été abrutie à vie mais elle, elle s'est relevée sans séquelle apparemment.

Ça se prend encore la tête concernant le dernier gâteau qu'affectionne Avane. Rogue bronche plus mais c'est au tour de Razor de se faire cuisiner. Ils marchent dans ton dos et tu t'agace de voir qu'ils te suivent. "Bordel, allez jouer ailleurs ! Rogue te jette un boulon qu'elle a ramassé pour le triturer nerveusement, encore agacée par Eden. Tu te prends l'objet à l'arrière du crâne et ralentit pour te rebiffer quand elle happe ton bras pour continuer de marcher sachant d'avance que tu ralentirait pour pas laisser cela impuni. Pour elle aussi c'est direction la passerelle où sont Di et Finral, le chef et son bras droit. Tu jettes un œil au profil de ta comparse face à son geste et remarque le plie qui barre son front de frustration. "Non mais pour qui elle se prend cette terrienne ?! Elle tire sur ton bras avec contrariété et tu devie la tête blasé qu'elle t'attribue le rôle de confident. D'autant plus que tu ne peux en placer une.
Elle n'est sans doute jamais sortie de sa putain de cage de crystal ! Foutue princesse ! On devrait la buter et livrer son cadavre ! Rien à foutre de la prime vu comment elle est élevée ! Je cède volontier ma part. " Décidément Rogue est bien remontée et tu ricanes narquoisement en le soulignant bien. "Ouais, j'constate surtout qu'elle t'a marqué l'esprit." Rogue plaque sa main sur ton masque qu'elle arrache d'une main avant de te le reclaquer sur la face et briser un verre. Tu étouffes un gémissement plaintif les mains sur la tronche alors que la rose te force à présent à avancer. C'est quoi ton problème ? Dis-tu passablement agacé par le coup pas vu venir. Tu remets le bas de ton masque en place en rageant de voir une fissure sur ton carreau. Tu fais chier bordel. Vas te plaindre ailleurs sale paumarde." Pendant ce temps Avane ne cesse de gueuler sur Razor qui reste encore qu'un suspect parmi tant d'autre tant il est roublard. Rogue quant à elle croise les bras bien trop émotive en marchant à côté de toi."Tu parles, venant d'toi... Elle resserre ses mains sur ses bras en arborant un air trop sérieux que tu saisis seulement. En plus tu peux m'dire ce qu'il t'a pris d'coller ta bouche sur celle de cette grognasse ? Tu sens un rayon de chaleur frôler ton oreille et fais les gros yeux."Ouais! C'était quoi ça, enfoiré ?!" S'adresse directement Avane à toi en remballant son jouet, les oreilles partout. Vous l'ignorez bien que tu te sente pas à l'aise avec la gamine dans ton dos et les sauts d'humeur de Rogue. Pour toi la double interrogation des deux filles sonne plus comme un reproche habituel qu'une vraie question. Néanmoins t'ignores trop quoi répondre si ce n'est la simple vérité et que t'en avais l'occasion comme l'envie. C'est d'ailleurs une mauvaise réponse car t'entends Avane faire sauter la sécurité de ses flingues qu'elle pointe dans ton dos. Vous débarquez enfin sur le pont et tu te sens libre de cette tension féminine.

A peine arrivé sur le pont qu'Avane s'interrompe en voyant briller sur le tableau de bord l'emballage d'un fameux Shupuf. La bouche grande ouverte comme si qu'elle était abasourdie elle constate que c'est Di le fautif. Difficile de lui hurler dessus bien qu'elle en est capable. Razor manque pas la scène voyant que son délit est couvert par celui de Di. Ce dernier vous interroge sur ce qui vient de se passer devant la cellule avec sérieux comme toujours. Rogue étant la principale coupable elle se braque dans son coin en sachant pertinemment qu'elle devrait se justifier. Toi tu vas pour t'affaler sur un siège tranquillement et à l'abri quand il t'alpague. "Alors? J'écoute !" Ton cul à peine posé que tu te relèves en te rebiffant. Quoi?! J'y suis pour rien ! Faut toujours qu'on te prenne en partie ! Tu  commences à te tirer pour finalement rejoindre ton atelier et changer de lunette mais là encore le boss te dit de pas bouger. Tu t'arrêtes dans ton élan pour t'assseoire à nouveau avec un long soupire de frustration comme un enfant puni. T'en as rien foutre des règlements de compte, merde ! Alors Rogue se met à table et Razor suit tout cela dans un coin pendant qu'Avane se fait violence pour par faire scandale. Finral qui la guette vient se glisser derrière la gamine pour plaquer une main sur sa bouche dès lors qu'elle l'ouvre telle une cocotte-minute qui explose. Elle passe inaperçue et la rose peut confesser sa crise de nerfs. Quoi qu'il en soit, le boss rappel que la prisonnière doit rester en un morceau et avec toutes ses capacités moteur le précisant pour remettre la netrunner à sa place. Ensuite il demande à Avane ce qui lui arrive et elle se remet à brailler en bavant sur la main de Finral qui ne veut pas la lâcher. Il lui dit de se calmer et cette petite fourbe commence à sucer ses doigts étant donné que ni la bave ni ses crocs ne fonctionnent. Finral la relâche en étant toujours choqué de la vulgarité physique et verbale dev cette gamine trop intelligente mais dégentée. Elle parle de ses Shupuf et Di l'ignore cash en passant à autre chose pour vous donner de quoi faire. Et après quoi il se fout d'Avane en s'excusant et lui promettant de retourner en acheter dans ce système solaire si lointain... Vos congés servent justement à cela et dans ce cas là il est probable que ce soit une quête que vous devrez vous farcir entre deux missions.
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Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyMer 9 Nov - 21:25

La rose s’énerve, piquée au vif visiblement par les insinuations peu subtiles de sa prisonnière chez qui elle parvient pourtant à provoquer un sourire toujours plus moqueur lorsqu’elle la sent sur le point de craquer. Ses mirettes insouciantes se braquent sur celle qui la tient en joug avec qui elles échangent un regard empli d’animosité partagée, avant qu’elle ne finisse par répondre mécaniquement lorsque cette dernière lui indique être plus humaine qu’elle malgré ses nombreuses parties métalliques. Eden plisse les yeux quelques secondes avant que sa voix ne résonne, plus basse toutefois, mais restant audible malgré tout. –" Je ne prétendrais pas le contraire trésor." – Et si son visage semble éclairé par un sourire affable, c’est un regard sombre qu’elle laisse posé sur la rose donc la colère froide lui vaut les remontrances de ses pairs. Mais le climat tendu est aussitôt brisé par l’arrivée fracassante d’une gamine à peine vêtue mais lourdement armée, visiblement en pleine crise d’hystérie, et la rouquine peine à en comprendre l’origine, et finit même pas s’en détourner tant ça ne la concerne visiblement pas. Et puis la gamine fait trop de bruit compte tenu de son mal de crâne persistant, et une grimace douloureuse lui échappe lorsque les exclamations entre les deux femmes fusent, résonnant autour d’eux. Le toubib aimable lui tend une cigarette dont elle s’empare avec un bref signe de tête, et le laisse même l’allumer, non sans un regard aguicheur au passage qu’il ignore en détournant la tête. Question d’habitude, pour peu que ça finisse par fonctionner, elle trouvera peut-être le moyen d’en mettre un dans sa poche pour foutre le camp d’ici. Le type finit par lever sa voix grave plus haute que les autres emmerdeuses et foutre tout le monde dehors. Le petit peuple présent forme un troupeau bordélique mais relativement obéissant alors qu’elle les observe, les détaille avec plus d’attention qu’il n’y paraît, pour finir par poser ses prunelles inquisitrices sur l’autre fille plus discrète, s’étant positionnée non loin, en retrait de la cage, mais sans vider les lieux pour autant. La question du gars l’interpelle et elle abandonne son observation pour lui reporter une certaine attention, en relâchant dans l’air un nuage de nicotine sans trop s’en soucier. La question lui tire un léger soupir désabusé alors qu’elle semble réfléchir au moment où il enchaine sur la raison de sa présence ici. Des mercenaires donc … pas vraiment surprenant, des soldats entraînés et sous contrat auraient été bien plus disciplinés.

Elle s’étire tranquillement et fait craquer ses cervicales en bougeant doucement la tête avant de reprendre une posture tranquille, assise sur le matelas de fortune, à l’observer tourner comme un lion en cage, clairement pas serein. – "Relax … pour te répondre, non je ne vais pas chercher à m’enfuir. Le fait que vous soyez des mercenaires ne me surprend pas vraiment en fait … et je suis curieuse de voir qui vous envoie et peut détenir de telles informations sur cette fameuse modification cérébrale dont je vous ai entendu causer. Visiblement, vous en savez un peu trop, et j’aimerais bien savoir qui a vendu la mèche." – Elle plisse les yeux à cause de la fumée s’accumulant dans l’habitacle restreint, tout en dévisageant le gars pour guetter une réaction, restant à l’affût. Ce dernier laisse échapper un rire amer en fourrant ses mains dans les poches. – "Tu risques d’avoir du mal, le type qui t’a balancé doit nourrir les rats à l’heure qu’il est."" Hm … dommage. Ce ne doit pas être la récompense qu’il aurait pu espérer. Et quelle sera la vôtre pour me ramener ? Vivante ?" "Beaucoup d’argent. Une aubaine pour des gens comme nous, tu te doutes !" " Et je ne pourrais évidemment pas vous convaincre de retourner votre veste en vous offrant davantage j’imagine … "- "Il y a des employeurs qu’il vaut mieux éviter de contrarier si tu vois ce que je veux dire."" Je vois …" - Elle s’appuie le dos contre la vitre et étends ses jambes face à elle, les dévoilant sans vergogne aux yeux quelques peu curieux du médecin qu’elle sent toujours sur la défensive, avant de finir par reprendre en écrasant le mégot sur le montant métallique de sa couchette. – "Alors je ne vais pas me fatiguer inutilement. Allons donc voir votre commanditaire, j’ai hâte de pouvoir échanger avec lui également." – Le gars fronce les sourcils avant de finir par se détourner en récupérant son matos. –" Je ne serais pas si sereine à ta place. "– Elle étire un sourire d’un seul côté, songeant que de toute façon, elle n’a rien à perdre. Pourquoi se compliquer la vie dans ce cas avant d’avoir aperçu l’étendue du problème ? Le voyage risque d’être long, mais au moins, elle n’est pas violentée, ce qui est déjà un bon point, n’étant elle-même pas aussi bienveillante avec ses propres victimes en général.

Après le départ du type, elle a fini par s’allonger en fixant le plafond métallique au travers du verre qu’elle pense blindé, sans pour autant avoir essayé de le briser pour l’instant. Les secousses ne sont pas rares, si bien qu’elle finit par comprendre qu’elle se trouve dans un vaisseau ou du moins un moyen de transport inhabituel, et que pour sa première, c’est en tant que captive. Manque de bol … Quoi que, c’est peut-être mieux ainsi, elle n’y aurait sûrement jamais mis les pieds dans le cas contraire. Le temps s’écoule trop lentement à son goût et elle reste de longues heures à fixer le vide, jetant parfois un œil aux quelques silhouettes se relayant non loin de sa cage. Un sourire amusé lui échappe parfois tant elle a l’impression qu’ils craignent tous une réaction quelque de sa part et que sa tranquillité les perturbe. A leur décharge, elle n’a pas été trop tendre avec eux lorsqu’ils sont venus la chercher. La jeune femme garde son apparente insouciance, ignorant sereinement ses différents geôliers, hormis lorsqu’elle aperçoit finalement la tignasse rosée se glisser à nouveau non loin du verre translucide. A ce moment-là, elle ne peut retenir son envie d’aller titiller la bête, et balance ses deux jambes dénudées en dehors de son lit pour y trouver place assise en observant le regard mauvais de sa surveillante. –" Toujours pas calmée on dirait …" - "Ta gueule. Je fais juste mon tour de garde, contente-toi de rester aussi amorphe qu’avec les autres et ça se passera bien.""Tsss … c’est méchant ça. Je ne suis pas amorphe, j’ai besoin de repos moi, tout simplement. Mais peut-être que tu n’es pas en mesure de saisir ce genre de subtilité." – La rosée détourne la tête, contenant à grand peine sa fureur en train de monter pour garder sagement son poste alors que la rouquine vient se glisser contre la paroi la plus proche de ce qui à ses yeux s’apparente à un android. Même si elle ne pense pas la moitié de ce qui sort de sa bouche dans le fond, elle espère simplement la pousser dans ses retranchements pour qu’elle perde patience et vienne régler ses comptes avec elle, envisageant ainsi un semblant d’échappatoire. –" Dit moi … tu fais des mises à jour ? Comme pour les ordis ? T’as un anti virus ? Sait-on jamais … les humains ont des maladies, vous aussi j’imagine ! "– Elle se retourne brusquement, le canon de l’arme contre la vitre à hauteur de la tête de la rouquine qui vrille ses prunelles provocantes dans celles de la furieuse, un demi-sourire aux lèvres. – "La ferme !!! T’as pas la moindre idée de ce que je suis, alors ferme ta grande gueule de poupée gonflable si tu veux pas que je la fasse sauter avec le reste ! "– Eden ne bouge pas d’un centimètre, et dévisage l’inconnue quelques longues secondes avant de rétorquer lentement, en détachant tranquillement ses mots. –" Vas’y … fait toi plaisir … trésor. Tu n’attends que ça …" - Elle aperçoit les doigts mécaniques se resserrer sur la crosse de l’arme avant qu’elle ne la retire, frappant un grand coup sur le verre blindé au passage, à la déception de la rouquine, prête à esquiver l'impact potentiellement ralenti par le verre pour se frayer un chemin par la vitre brisée.  –" FAIT CHIER ! "– Ayant déjà eu confirmation qu’elle n’arriverait à rien en s’en prenant aux parois, Eden croise les bras et recule d’un pas, la tête penchée sur le côté avant de reprendre, d’un ton faussement déçu. –" Ah … ils ont oublié le courage à la dernière maj on dirait." – Furieuse, la rose se tourne à nouveau face à elle et fouille ses fringues pour en tirer le trousseau de clefs convoité part la rouquine, visiblement sur le point de craquer pour venir lui faire sa fête. –" ROGUE !" – Surprise, elle relève la tête en même temps qu’Eden en direction de l’entrée du petit hangar où elles se trouvent, pour apercevoir une ombre massive s’extirper de cette dernière. La rouquine reconnaît aussitôt les deux bras n’ayant rien d’humain et son visage se ferme légèrement alors qu’il rejoint la miss dans un état de nerfs notables, la dévisageant quelques secondes. – "Tire-toi d’ici. Je prends le relais pour le moment.""Mais … !"" Tire-toi je t’ai dis. Tu ne remets pas les pieds ici c’est clair ?" – Elle dévisage son chef, furieuse, avant de tourner les talons non sans un regard assassin pour la captive, cette dernière plus intéressée par le nouvelle arrivant dont elle découvre pour la première fois le visage. Il se plante face à la vitre, ses deux bras colossaux croisés sur son torse et observe la rouquine, les traits durs. – Arrête de chercher mes hommes. –" Sinon quoi ? Tu vas me torturer ? Mais fais toi dont plaisir ! Je m’ennuie à mourir ici … et ta miss est divertissante, elle réagit au quart de tour, c'est trop drôle.""Justement, si tu tiens à ta tête, calme le jeu avec elle.""Et qui te dit que j’y tiens ? J’ai l’impression que vous êtes tous plus concernés par le fait que j’arrive en un seul morceau chez votre commanditaire que moi." – Il hausse un sourcil quelque peu surpris et laisse passer plusieurs secondes de silence avant de reprendre. – "Tu devrais peut-être t’inquiéter un peu plus de ton sort gamine.""Ah bon ? Ca vous ferait changer d’avis sur ma destination finale si je me montrais effrayée ou inquiète ?""Certainement pas ! La prime est trop belle, et il faut qu’on bouffe. " "Alors voilà … pourquoi je me fatiguerais dans ce cas ? Tu as ton objectif, j’ai le mien, et qui sait, peut-être qu’ils pourraient bien concorder en fait. "– Le colosse l’observe à nouveau en silence avant qu’un léger rire ne lui échappe lorsqu’il tourne les talons. – "Super … la prisonnière aussi timbrée que les geôliers. C’est bien ma veine. ""Et j'ai bien envie d’un whisky, sans glace, lorsque le prochain viendra monter la garde ! "– Il lui fait un doigt avant de disparaître dans la pénombre sans un mot de plus, la laissant à nouveau seule dans sa geôle. Elle a presque hâte de voir le suivant débarquer tiens …

Les jours s’enchaînent et elle ne les décompte que grâce aux repas réguliers qu’on lui amène, n’ayant aucun visuel sur l’extérieur depuis sa position. La rose n’est pas revenue à son plus grand désarroi, et ce sont plus ou moins les mêmes qui se succèdent, certains avec qui elle échange brièvement, sans grand intérêt, comme les deux adolescents un peu barrés, d’autres qu’elle ignore complètement. Et alors qu’elle s’étire longuement pour ne pas perdre trop en tonus musculaire, c’est une silhouette un poil plus connue que les autres qui se ramène à la lumière des néons. La tignasse sombre surplombant le visage est moins soignée que la dernière fois, mais elle reconnaît aussitôt les traits de son nouveau gardien. Eden perd son air serein, et pour la première fois depuis son éveil ici, elle sent une vague de colère, pire, d’humiliation, l’atteindre. Les airs charmeurs du brun ne fonctionnent plus et elle lui tourne volontairement le dos sans décrocher un mot, ce dont lui ne s’abstient pas. –" C’était sympa … dommage que ça ait été écourté."" Dégage Razor … je pourrais m’énerver. ""T’énerver ? Allez quoi … c’était pas personnel." – Elle soupire lourdement en cessant son mouvement avant de se tourner vers lui, le regard assassin. –" J’vais te dire … t’as de la chance, foutrement de la chance même, qu’il y ait cette vitre entre nous. Le dernier a avoir cherché à me manipuler de cette manière à vu sa tête finir dans le broyeur à ordures de ma cuisine. Et ce serait sûrement dommage que ton visage de don juan subisse ce genre de désagrément. Maintenant je le redis, barre-toi. Et remballe ta frustration, t’as qu’à aller te branler ça ira mieux après. "– Il déglutit, pas vraiment refroidit par les propos de la jeune femme, mais se garde bien de se rapprocher pour autant, comme si la vitre pouvait céder à tout moment. A la place, il tente tout de même de revoir son jugement. – "… c’est pas contre toi, tu te doutes. Quitte à finir en cobaye, tu voudras pas t’amuser encore un peu avant ? "– Elle lui balance un regard noir avant de répondre d’une voix faussement mielleuse. – "Plutôt m’envoyer en l’air avec la cyborg pendant une semaine entière plutôt que de te laisser me toucher une seconde fois. Maintenant … casse-toi." " Eden …" - La rouquine s’agace et fourre dans ses oreilles les écouteurs obligeamment prêtés par l’adolescent, même si la musique n’est pas vraiment dans ses habitudes, se coupant des palabres du brun pour continuer ses échauffements. Elle lui tourne ouvertement le dos sans vraiment se soucier du fait qu’il en profite pour la reluquer un bon moment avant de partir bredouille pour céder sa place à la relève.

Assise en tailleur au milieu de la boite à écouter les jérémiades de la gamine, sans trop les entendre, elle en profite également pour se vider la tête lorsque le sol vibre violemment, une sensation semblable à un tremblement de terre qui coupe la chique à la jeune fille et fait aussitôt se tendre sa captive avec qui elle échange un regard mitigé. La sensation recommence, bien plus violente, et des bruits de chutes proviennent de l’étage au-dessus d’elle. L’ado quitte sa chaise branlante et va pour rejoindre le pont supérieur pour s’enquérir de la situation, non sans une consigne ironique à la rouquine. –" J’vais voir ce qu’ils foutent là-haut, toi tu bouges pas de ton trou ! "- " Ah ah … sans blague. "– Sauf que la situation ne lui plaît pas outre mesure, car la multiplication trop rapide de bruits sourds et les tremblements ressentis n’ont rien de rassurants. Elle tourne dans son box de verre comme un lion en cage, un pli soucieux barrant son front, l’oreille aux aguets alors que des coups de feus résonnent de manière croissante, et de plus en plus proches. Rapidement, elle aperçoit plusieurs silhouettes se glisser dans la hangar où elle demeure, certains cagoulées, d’autres connues, dont la gamine qui s’acharne largement sur ses adversaires en faisant pleuvoir sur eux une pluie continue de balles et d’injures faisant pâlir de honte le plus vulgaire des marins de sa connaissance. Elle est impressionnante d’inventivité pour ça ! Mais si elle semble maitriser la situation de son côté, elle ne voit pas les deux types qui gagnent la cage de verre en s’activant sur la serrure, l’un tenant la rouquine ayant reculer au fond en joug alors que l’autre semble installer une charge explosive. Il n’a pas le temps de finir qu’il tombe sous les balles d’un nouvel arrivant, alors que le combat semble se déplacer de plus en plus vers la salle où elle se trouve. Elle ne reconnaît pas le mercenaire, il s’agit du fantôme jamais visible sans son accoutrement, et pas tellement plus loquace d’ailleurs, et elle a perdu de vue la gamine, même si sa voix criarde résonne toujours. D’autres se ramènent et tente de bloquer la porte principale avant que l’un d’eux ne s’écroule sur le sol, inerte, laissant l’autre se faire déborder. La situation dégénère rapidement, et semble devenir hors de contrôle alors qu’un deuxième membre du groupe s’effondre également sans prévenir, laissant la vague d’envahisseurs déferler dans la pièce malgré l’acharnement de ceux qui reste. Comprenant qu’ils sont là pour elle eux aussi, Eden commence sérieusement à se poser des questions sur l’origine de ces emmerdes. Sauf que le moment n’étant pas à la réflexion, surtout si elle veut se tirer d’ici vivante, la jeune femme comprend qu’elle va devoir la jouer collectif pour cette fois, et lorsque l’adolescente passe à sa portée pour se protéger derrière la vitre le temps de recharger, elle l’interpelle. – "Avane, ouvre la porte !""J’peux pas ! Putain de chargeur à la con, tu vas lâcher oui ?! ""Ouvre cette porte bordel, je peux t’aider !""J’ai pas la clef !""Mais fait sauter la serrure, soit pas con !" "J't'emmerde !!" - La gamine n’a pas le temps de lui répondre davantage  qu’elle doit essuyer un assaut de plus, laisser la rouquine isolée dans son dôme de verre. Elle aperçoit la silhouette masquée non loin de la porte et traverse le peu d’espace de sa cage pour le rejoindre et l’interpeller. –" Hey, sort moi d’là ! Tu sais ce que je suis, je peux être utile. Et c’est moi qu’ils veulent, si tu tiens à ta peau et celle de tes potes, laisse moi les attirer ailleurs ! "
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Seven

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyJeu 10 Nov - 23:03

Seul avec Di sur la passerelle, tu fais défiler les infos sur l'écran en face de toi avec lassitude. C'est le genre de contrat qui te saoul en général sauf la fois où vous aviez traqué l'alien mangeur d'homme. Ce transport fut une vraie galère car l'alien ne pouvait être entravé et il a fallut lui péter la gueule toute les deux heures le temps qu'il se régénère. T'échanges parfois avec Di tant que ce n'est pas pour te faire la morale ou de leçon. Après le coup de nerf anormal de Rogue il en profité pour te faire comprendre que ça n'a rien de sain pour l'esprit de transformer son corps. Il te parle des psychoses et troubles qu'entraînent certaines modif à terme. Mais tout ça tu le sais, tu viens d'un district moisi de la planète Liberty. Sa réputation est telle que certains parents se servent de cette planète comme moyen de pression auprès de leurs petits monstres. S'y faire abandonner est aussi effrayant qu'un monstre sous leur lit. Depuis gamin tu sais ce qu'est la cyber-psychose et t'as déjà vu des types si modifiés qu'ils en sont devenus fou déclenchant de vraie boucherie en plein centre-ville. T'as réussi à changer de sujet en balançant les infos. A présent, le boss comate au poste de pilotage, lui-même fatigué avec toutes ses modifications. De quoi te faire méditer bien que tu veuilles garder tes œillères. Tu fumes tranquillement en jetant parfois une oeillade vers l'écran affichant la cellule avec votre colis bien sage. Celui-ci passe pas son temps à gueuler ou grogner au moins. Soudain une alerte apparaît sur l'écran principal et Di s'éveille à l'entente du bruit familier. Tu hausses un sourcil avant de te redresser et virer tes pieds de la console avec lenteur, incertain. Mais l'alerte est donnée; deux chasseurs atypiques sortis de nulle. Les scans du vaisseau détectent une technologie de pointe sans que vous puissiez définir de quelle fraction ou camp sortent ces chasseurs. Pour sûr, ce ne sont pas des scouts venus vous vendre des Shupuf. Ils vous coupent la route à travers le néant qu'est l'espace, canons chargés. Di tente bien de leur échapper avec sa combine habituelle mais ils vous ont déjà harponné. Vous êtes secoués plusieurs fois avant que tu ne te magnes de quitter la passerelle pour gagner l'armurerie en croisant tes camarades. La voix de Di raisonne dans votre oreillette à tous pour annoncer votre galère. T'ouvres les portes clope au bec et récupères un flingue avant que les autres ne suivent au compte goutte. Comme toujours Stenton et les jumeaux sont excités par ce coup de corne et sont les suivants à débarquer. Stenton te croises quand tu sors et ce con smack ton masque en entrant pour s'équiper. Tu réagis au quart de tour même s'il s'en doutait et lui colles une pêche aussitôt en n'hésitant pas à user puérilement de ton implant pour qu'il n'esquive pas. Ça commence bien ! Il se marre, la gueule comme presque tout son corps modifié, il n'a pas trop morflé. Finral et Catalyse débarquent et tu te fais rouster pour avoir au passage déglingué un peu plus la porte sur laquelle t'as scotché Stenton. Vous retournez ensuite sur la passerelle tandis que Razor et Dowzer s'installent dans les cabines postés derrière les tourelles prêts à sortir l'artillerie lourde en plus du système de défense basique. Ils essayent de flinguer les cordes pour éviter le traquetage. Le vaisseau est tout aussi équipé et modifié que son propriétaire, le boss. Catalyse et Rogue tentent activement de se connecter aux chasseurs mais on vous devance. Un type apparaît sur l'écran principal et d'un coup le ton monte à bord. Tu captes pas, tu découvres que le type en train de menacer de tous vous buter est en fait l'ennemi juré de Di. Jefferson, un ancien capitaine dans les armées galactiques. Un vrais taré et furieux du bionique lui aussi. Ce type est à l'origine des yeux crevés de Di. Autant dire que la négociation était mort d'avance. À présent lui comme bien d'autres exécutent les sales besognes officieuses de la Corpo. Les bavures et dommages collatéraux qu'ils ne peuvent ébruiter. Tu te sens un brin nerveux même si t'es plutôt ravi qu'il y ait un peu d'action... T'en demandais pas autant... Les batailles dans l'espace c'est pas non plus ton truc, ça dépend pas que de vous mais de la carlingue ! Et normalement le bâtiment est intraçable et invisible aux radars alors qu'est ce que la Corpo fout là ? T'as œuvré avec Catalyse, Rogue et Stenton pour que ce soit au top. De ce fait toi comme le reste de l'équipage vous ne comprenez pas comment ils ont pu vous trouver. Ça remet pas mal de choses en question pendant que le type s'adresse directement à Di qui reste étrangement silencieux... Vous, vous débattez à toute vitesse en vous préparant aux ordres de Di. Et si votre prisonnière avait un traqueur organique ? Cela expliquerait son calme et tout ceci ! Tout cela est évoqué à toute vitesse et la grande question est de savoir ce que vous foutez à présent ! En attendant, la Corpo est venue réclamer votre trophée...

Quand Jefferson disparaît de l'écran, votre boss péte un boulard comme jamais et se met à gueuler en sortant un énorme flingue dissimulé sous son siège pour ce genre d'animation. "Préparez-vous à défendre votre vie ! Rien à foutre de la fille de Scarcelli ! Accueillez-moi le moindre fils de pute qui s'incruste à bord comme s'il était en Enfer et laissez-moi ce bâtard de Jefferson !! " Le gros blanc qui suit est dû au fait que chacun d'entre vous ne veut pas crever bêtement pour le compte d'un autre ou pour défendre ses intérêts personnels. En l'occurrence, ça ressemble clairement à une mission suicidaire. Avane détend l'atmosphère en se mettant à rire démoniaquement une main devant la bouche comme pour dissimuler sa folie." Mwahaha! Oh oh oh! J'ai toujours rêvé d'entendre ça ! " Séparation coordonnées de l'équipage. Seul Barns reste en retrait et Stenton en salle des machines prêt à booster les moteurs ou repérer la moindre merde.
Le vaisseau se retrouve très vite pris en sandwich par les deux chasseurs déployant ses troupes sur votre carlingue. Catalyse et Rogue parviennent à griller la première vague en se connectant au vaisseau pour activer des courts-circuits électriques. Ça bouffe pas mal d'énergie l'air de rien ! Mais ces enfoirés parviennent à forcer les trappes de sorties pour monter à bord. Oh vous comprenez bien vite qu'ils ont envoyé du lourd. T'ignores si c'est honorable pour vous ou bien une mesure démesurée pour récupérer la fille coûte que coûte. Vous vous retrouvez donc à fracasser du mercenaire de la Corpo avec une joie qui anime tout l'équipage. Vous êtes tous éparpillés pour vite accueillir les mercenaires et les empêcher de progresser. Avane balance même la musique pleine balle dans le vaisseau pour déstabiliser les intrus. Catalyse coupe les lumières à certains endroits alors que chacun d'entre vous connaît par cœur ce rafiot. Tu retires momentanément tes lunettes trop opaques et déglingue tous les cafards qui se pointent au compte goutte au même endroit. Finral et là avec toi à comparer cela a un jeu vidéo. Il t'aide à condamner cette issue tout en défendant votre position. Il devie ta tête une fois pour t'éviter une balle alors que t'es à fond dans ton soudage. Tout se déroule bien jusqu'à ce qu'ils adoptent une autre tactique. Ils parviennent en plus grand nombre avec plus de matos à chaque fois. Les lumières se rallument et vous aussi vous changez de tactique. Néanmoins sur ce coup là vous êtes bien emmerdés car la navette de secours est toujours broyée et que votre nombre vous fait défaut. De plus, il faut ménager la carlingue et éviter de tirer n'importe comment si vous ne voulez pas manquer d'oxygène. Les choix de Di sont biaisés dès lors que Jefferson s'est montré à l'écran de toute façon et vous comptez plus les uns sur les autres par habitude. Ça aurait tout de même pu bien se goupiller tout cela si l'ennemi juré du boss n'était pas venu se battre à bord...
Avane qui se trouve près de la Boîte dit qu'il en sort de partout confirmant la progression rapide et dangereuse de l'ennemi. Rogue se dit en difficulté avant que sa communication ne soit rompue. Tu termines de barricader le couloir d'où débarquent les mercenaires alors que Razor, depuis la passerelle annonce que Jefferson est là. Finral te demandes de rejoindre Rogue alors que lui rejoint la passerelle. Tu trouves ton amie auprès de Barns non loin de l'infirmerie, tout deux en direction du petit hangar où se trouve la Boîte. T'es soulagé de voir qu'ils tiennent leur position. Tu passes par là en renfort avant de leur dire que tu vas rejoindre la passerelle toi aussi. Ce qui t'intéresse c'est d'aider Di.

A l'entrée de la passerelle c'est Dowzer que t'aperçois inerte au sol et use de ton implant pour acourir rapidement près du gamin. Là, un genou au sol tu poses deux doigts sur la jugulaire du gamin pour découvrir qu'il vit encore. Sur la passerelle ça ne bourlingue plus, au contraire, à l'intérieur Finral et Catalyse tentent de négocier compte tenu que Di n'a plus le cerveau irrigué correctement face à Jefferson. Tu vois l'ombre de Finral passer devant toi tandis que tu te redresses dans la foulée pour le rejoindre. Il te jette un coup d'œil dans son angle mort pour s'enquérir de ton identité mais t'ignores en continuant de causer. Il expose l'idée d'arrêter là les frais et de leur laisser la fille même contre la volonté de Di. Tu fais un pas pour te glisser près du second quand soudain sa cervelle  explose te faisant sursauter. T'arrives au pire moment en fait ! Jefferson n'a pas hésité à descendre Finral alors qu'il tentait de calmer le jeu. Sa cervelle a repeint Catalyse et Di qui se trouvaient deux mètres à côté. Toi t'as ressus que des éclaboussures qui t'ont figé de glas. Deux gouttes de sang perlent sur l'un de tes carreaux. Finral était pourtant le meilleur d'entre vous et sans grandes modifications du fait de ses origines alien. De ce fait, t'es choqué. Tu ne comprends pas ce qu'il s'est passé tout va si vite. Catalyse voit rouge la seconde d'après ayant bien réalisé la scène, elle. Finral était son mec. Elle relâche Di et saute impulsivement sur Jefferson qui lui explose sa mâchoire non cybernétique. La hackeuse est hors course, empêtrée dans le décors. Alors Di reprend les choses en main alors que le morale se ternit du fait des différents échanges et plaintes de l'équipage sur tous les fronts. Razor se tire dès que Di engage le combat en accaparant l'attention du mercenaire sadique. Il n'est pas assez fou pour tenter d'affronter plus le cybernétique vu l'état de Finral. Il vient à toi alors que tu te tiens encore voûté, le coup de canon t'ayant surpris. Razor chope Dowser par les bras et le traîne d'urgence en te disant de ne pas rester planter là. Tu te reprends et rejoins Di pour te battre. Jefferson sens rapidement l'étau se refermer sur lui face à vos combos mettant a mal le champ d'énergie que génère son armure. Ça vous repousse à chaque coup et si Di ne bouge presque pas toi tu valdingue presque selon la force que t'y mets. Tu ne peux encaisser le choc à moins d'être un mastodonte ou posséder des jambes modifiées. Il 's'étonne de ta rapidité reconnaissant là la technologie récente de la Corpo. Alors le vile mercenaire ne s'emmerde pas plus avec vous et contact l'un des siens en demandant confirmation s'ils sont en place. Et sans que vous ne compreniez la manipulation il sort une sorte de détonateur qui vous laisse penser que tout va péter. Eux aussi possèdent leurs netrunners et ils n'hésitent pas à faire péter une sorte d'IEM pour griller le vaisseau et tous les cyberpunk de l'équipage. Soit la moitié d'entre vous. Un vrais cauchemar pour votre groupe. Le vaisseau s'éteint comme la simple machine qu'il est pour redémarrer aussi vite dans les secondes qui précédent. Malheureusement ce n'est pas le cas du boss et ni de Catalyse qui n'a pas bougé depuis qu'elle s'est fait sécher. Toi même tu la sens passer cette impulsion magnétique en restant un instant cloué au sol. Néanmoins tu ne perds pas connaissance et parviens à vite reprendre tes esprits. Tu te retrouves seul face au mercenaire. Tu regardes Di à terre en proie à des convulsions, une scène invraisemblable. Le boss à terre, rien que ça. Jefferson t'ignore pour mieux braquer Di et en finir au plus vite. T'actives encore ton implant en te déplaçant jusqu'à lui pour lui exploser la tronche avec ton bras mécanique. Tu te heurte à son champ de force qui commence à grésiller à cause de l'IEM. Il te voit pas arriver mais s'étonne du boucan que tu fais en valdinguant. De quoi attirer son attention. Il tente de te plomber le cul et tu te déplaces à toute vitesse pour esquiver. Il vide bien un chargeur sur la passerelle métallique avant de te balancer. "T'es le dernier arrivé de la bande, toi. J'ai entendu parler de toi tu sais. Il s'arrête pour recharger et toi tu reprends ton souffle. Ni ta vitesse, ni tes balles ne l'atteignent. Pourtant tu ne peux te contenter d'esquiver et reviens à la charge un brin moins rapide cette fois. Par conséquent il a le temps de te lacérer avec l'un de ses bras bioniques changé en faux. Moi, je peux t'offrir un meilleur avenir que ça. Tu veux devenir un edgerunner, hm ? Suis moi." Dis t'il en goûtant ton sang du bout de sa langue depuis sa lame pour en connaître l'origine. Une analyse rapide de son système permet de lui révéler les probables planètes d'où tu viens et quel type d'humain t'es. Pendant ce temps tu cherches un moyen de l'atteindre et mis à part réveiller Di, tu ne vois rien. Alors tu uses encore de ton implant sans plus compter la limite à ne pas dépasser pour aller lui administrer quelques coups destinés à le réveiller. Pour la première fois tu prends conscience qu'en effet, certains implants sont merdiques, fin de la leçon. "Réveilles-toi, connard ! On a besoin d'toi." Il s'éveille après trois bonnes gauche qui abîment d'avantage ton bras mécanique. Quand il ouvre ses yeux bioniques il manque de t'exploser la cervelle avec le canon de son bras droit. Un réflexe vu le réveil...

Jefferson contre-attaque en voyant son ennemi reprendre trop vite conscience. "DI !! Tu vas crever ici en dernier après avoir vu tous les tiens se faire désosser ! J'en tierais un sacré pognon de votre matos, les gars !" Encore un... Faut toujours qu'on en revienne à ça. Tu recommences à vriller en revoyant certains flashs du passé qui ne veulent pas te lâcher. T'as peur des dessos' et pourtant tu veux devenir un edgerunner et ça, Di l'a toujours su. Ce dernier te vire à coup de chassé dans le flan pour t'épargner un tir de son ennemi. "Tires-toi de là gamin et emportes Catalyse avec toi." Tu t'es déjà redressé trop chaud pour en découdre le nez rivé sur le mercenaire de la Corpo. " C'est mort j'veux défoncer cet enfoiré...Il a buté Finral ! Di finit de se remettre d'aplomb pour venir se planter devant toi. Tu sens son ombre sur toi tandis que l'autre tente encore de t'offrir une place dans sa team. Il veut surtout ton implant !
Di sort l'artillerie lourde de ses bras avant de te dire, très furax malgré son calme apparent. "Ne l'écoutes... Pas... Il te voit atterrir près de lui le cul au sol, le bras fumant et se met à rire en comprenant que tu viens d'attaquer Jefferson. A croire que l'IEM lui a remis les idées en place, tiens! Ça te fait plaisir de le voir visiblement en forme, ça te requinque cérébralement sans pour autant améliorer ton état ! "Putain, t'as toujours un coup d'avance toi, hein ! Tu lâches jamais rien! Te dit-il en t'aidant à te relever une main sur ton épaule mécanique pour te jeter sans ménagement vers Catalyse. Tu te vautre comme une merde et te relèves dans la foulée en t'étonnant de ce geste. T'en as assez fait, vas. Tires-toi, tu vas me gêner..." Sentant ton nez couler et ton implant te labourer le cerveau tu décides d'obéir ne serait-ce que pour Catalyse. Di te couvre pendant que tu chopes cette dernière pour la porter dans tes bras et filer en un éclair.
Jefferson... Ce type est l'équivalent de Di avec la technologie Corpo... Tu quitte la passerelle avec colère et frustration. Mais au moins c'est de nouveau irrigué là haut dans le crâne du boss. Il devrait s'en sortir t'as bien grillé l'énergie de la combinaison de Jefferson à force d'assauts.

Les coloirs sont vides mais t'entends encore du boucan vers la Boîte. Tu te viande dans un couloir en lâchant Catalyse qui finit au sol comme une crêpe. Elle se réveille et tu remarque que t'as trébuché sur la jambe extensible de Stenton... Tu te hisse à lui pendant que la netrunner reprend difficilement ses esprits. "Tu... Poses toi cinq minutes Seven !" Tu colles trois baignes à Stenton qui a été aussi grillé visiblement et plus fort même. Était-il face à la bombe en train de la désamorcer ? Peu importe, il en vie mais ne se réveille pas aussi facilement que Di, lui ! "Qu'est ce que tu fous ?"  Demande t'elle assise, adossée au mur, à bout et couverte du sang de son amant. Tu l'imite trente secondes en rétorquant "Ça a bien marché pour Di." Elle détourne la tête en entendant des coups de feu non loin. "Je vois..." Elle reste passive limite amorphe, bouffée par le chagrin. Tu te lèves au bout des trente secondes et te plante de profil à elle pour lui tendre l'une des armes de Stenton. "C'est pas fini, Cat'. On va pas s'laisser nicker, j'veux pas disparaître comme ça." Elle récupère le flingue et tu replaces ta veste correctement. Tu gardes le second flingue de Stenton, le tiens s'étant fait trancher par Jefferson. T'as toujours deux flingues plus petits sur toi au cas où. Tu crosies son regard à travers tes lunettes. "Alors... Ne t'arrêtes pas de courir!" Dit-elle en reprenant de l'aplomb, la tristesse se faisant noyer par la haine. Une bonne chose dans l'instant. Tu pars donc en direction des coups de feu en approchant de la Boîte. Barns et Avane tiennent à eux deux ce qu'il reste des mercenaires regroupés dans cette section. Quand tu débarques ils se sont déjà fait déborder. Avane joue à chat entre le second couloir et la Boîte pour se camoufler des balles. Quant à Barns, il est assit entre deux caisses à tenter de couvrir les arrières de la gamine. Tu t'arrêtes non loin de l'entrée en voyant Rogue inerte au sol, en retrait. Elle ne s'est pas non plus remise, visiblement... Quelle merde... Quand tu relèves les yeux tu te fais alpaguer par la captive toujours en place. Elle veut sortir pour aider et tu considères sa proposition avant qu'Avane ne gémisse de douleur derrière la Boîte. Tu entre vite dans le petit hangar et t'entends Barns l'appeler avant d'incendier l'un des mercenaires coupables. Tu te pointe près du doc blessé et crevé qui tient en joug deux mercenaires dont l'un tenant l'adolescente par un bras en la soulevant ainsi avec l'aide de son armure tout droit sortie des tiroirs de la Corpo comme tout leur équipement. Quelle injustice.

Avane a tend agacé le soldat qu'il l'a sonné d'un coup sur la tête pour ensuite s'en servir d'otage. Barns tremble a force de tenir son arme, blessé au flan. "Bougez plus ou j'explose cette sale pute !" Tu les examines brièvement et lâches au sol le flingue de Stenton. Le mercenaire orodonne a son pote d'aller finir de faire péter la Boîte pour dérober votre butin qui a présent est le cadet de vos soucis." C'est ma faute...J'suis inutile... Avane..." Barns lâche son flingue et toi tu pouffes brièvement de cynisme avant de plier légèrement les genoux. "Raah... La ferme... " Lui dis-tu avec ton air blasé en ne voyant pas les choses ainsi. Il n'est pas taillé pour la baston et s'est rarement retrouvé ainsi mêlé. Barns te regarde en ayant oublié dans tout ce merdier quel espèce d'acharné tu peux être ! N'ayant pas pour habitude de sacrifier les vôtres et encore moins de les abandonner peu importe la situation. En l'occurrence, qu'Avane se fasse capturer par l'ennemi n'est pas nouveau... Le type recommence à fanfaronner face à votre stand bye. Tu te tiens à dix mètres et il te faut une seconde pour opérer. Tu l' interrompe en te déplaçant jusqu'à lui pour lui coller un punch du tonnerre en pleine poire. Il lâche prise que tu récupères d'un bras en saisissant son arme de l'autre avant qu'elle ne tombe au sol pour flinguer dans la foulée celui près de la Boîte. Barns s'exclame de soulagement avant de se laisser aller un instant. Tu vois d'autres débarquer derrière en voyant le cadavre valdinguer dans le couloir. Tu lui as arraché la tête tellement que tu ne contrôle plus tes trajectoires et vitesse. Tu garde la gamine sous le coude, le bras autour de son ventre et te diriges vers la Boîte pour répondre aux attentes de la prisonnière. Tu fais péter les verrous avec l'arme du type que t'as gardé en main."Qu'est ce que... Seven fais pas ça... " T'ouvres la cellule avec le canon du flingue en penchant un brin la tête en la regardant sortir.T'es près à répondre si elle veut te la faire à l'envers. Barns tire déjà sur les nouveaux arrivant dans le couloir en grogant face à ton imprudence. Cependant toi, t'es persuadé qu'elle va se battre un peu avec vous au moins avant de vous la faire à l'envers. T'aviseras à cet instant là. Quand elle passe devant toi tu l'arrêtes en lui tendant le flingue. "Aides-moi à neutraliser leur chef et t'aura plus que des glaçons dans un verre de whisky, Princesse. Là alors que tu la surplombe tu lui plante le flingue contre le torse pour forcer les choses. Tu ne prends pas de gants, toi, t'as pas le temps. Tu te détournes d'elle en ajoutant tout en te dirigeant vers Barns. J'espère que tu tiens plus à ta vie qu'ton paternel. Sinon restes pas dans mes pattes !" Sur ces paroles tu fais passer la gamine dans ton autre bras de chaire et d'os pour pouvoir choper Barns et le dégager de là. T'as dis cela en ayant entendu quelques conversations dont un qui laissait clairement sous entendre à de l'indifférence ou bien de l'insouciance en connaissance de cause. Au même moment Catalyse se manifeste dans ton oreillette. "Seven pourquoi le colis est dehors ?" Tu déposes Barns et Avane non loin de Rogue pendant que la rouquine essuit la nouvelle vague de mercenaires. "T'occupes pas d'ça, je gères. " Dis-tu sans être évidement sûr de rien. Catalyse passe à autre chose pour t'annoncer que Razor et Dowzer arrivent vers vous. Elle a eu le temps de faire ses analyses et calculs et t'assure qu'il reste en tout trente hommes sur les chasseurs et une vingtaine à bord. Et si cela semble une bonne nouvelle, il reste encore le soucis Jefferson. De plus, elle te fait part de sa crainte si une autre IEM venait à re-péter. Du coup tu reviens sur ton idée principale de fracasser le boss pour calmer les soldats. Tu lui demande brièvement si Di est encore en vie et elle te répond qu'il tient bon. Cela ne te suffit pas. Sans Di, sans tout cela et eux tu n'es plus rien. Alors t'es remonté à bloc quitte à faire équipe avec la fille d'un Corpo. Quelle ironie. Tu la rejoins dans le couloir et ramasses un flingue pour la énième fois afin de buter les types avec qui la terrienne est en prise. C'est limite si elle ne te jettes pas un coup d'œil blasé de frustration. Tu hausses une épaule avant de lui balancer tranquillement malgré la situation et ton état de fatigue comme ta nervosité. "Des renforts vont prendre notre relève. Tu tournes légèrement la tête sur le côté pour indiquer les trois sonnés dans le hangar derrière toi qu'elle protège malgré elle. En attendant attires-les plus loin." Dis-tu de manière nonchalante en attendant un oui ou merde de sa part. Quoi qu'il en soit, de nouveaux gardes arrivent et tu jettes un œil en arrière dans le hangar pour surveiller l'autre entrée pile en face.
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Eden Scarcelli

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Repas d'affaires Vide
MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyVen 11 Nov - 10:28

Sa belle assurance disparue, la rouquine observe désormais les trop nombreux dégâts avec une attention croissante, cherchant la moindre faille, le moindre changement susceptible de lui offrir une échappatoire de ce merdier au centre duquel elle se trouve sans pour autant pouvoir s’y mêler. Et ça a d’ailleurs un petit côté frustrant, même si elle n’est pas sûre de faire le poids face à des corps cybernétiques comme il ne semble finalement y avoir que ça sur le vaisseau, elle trépigne à l’idée de pouvoir s’en mêler aussi. Et devoir jouer les demoiselles en péril, ce n’est pas du tout son truc, sauf lorsque c’est à des fins particulières. Pour cette fois, elle veut juste sauver sa tête, et tabasser deux ou trois personnes au passage. Et elle sait qu’elle ne se sortira pas de là indemne si elle ne la joue pas coopérative avec les mercenaires à qui elle doit sa présence finalement. Même si ces derniers ne semblaient intéressés que par le fric qu’elle pouvait leur offrir, ils ont au moins eu la décence de la traiter correctement, ce que les nouveaux arrivants particulièrement vindicatifs n’auront probablement pas. Elle reconnaît sans trop de mal certaines armes typiques de la Corpo, pour en avoir plusieurs fois croiser des représentants lors de diners d’affaire de son paternel, et l’idée qu’ils s’intéressant d’un peu trop près à elle eux aussi commence sérieusement à la travailler. Qui a bavé sur son compte, et jusqu’à quel point finalement ? Le fantôme l’ignore, toujours aussi silencieux, bien plus préoccupé par le sort d’Avane entre les mains ennemies désormais, que par l’idée possible de libérer la captive, et en soit, elle peut le comprendre. Si elle n’est pas familière avec la notion de loyauté, hormis vis-à-vis de son père, Eden a bien saisi en l’espace de ces quelques jours d’enfermement, que le groupe semble très lié, peu importe par quoi. Elle se détourne des combattants et passe une main nerveuse dans sa tignasse en cherchant une autre issue possible, encore une fois, juste avant qu’un bruit sourd ne la surprenne, lui faisant reporter attention sur la porte de sa geôle et sa serrure fumante. Le verre blindé se déplace de quelques centimètres avant qu’il ne le repousse davantage pour lui laisser le champ libre. Quelque peu méfiante malgré tout, elle ne se précipite pas à l’extérieur, et ralentie même le pas à hauteur du type en passant, plutôt surprise de sa décision. Elle s’attendait à être laisser en arrière comme appât à vrai dire. Les sourcils froncés, elle dévisage le masque impassible en cherchant une raison logique à son geste, et se voit stopper avant d’avoir pu aller plus loin lorsqu’il lui colle une arme contre le torse. Son regard fait navette entre le morceau de métal sur sa tête et celui frôlant sa poitrine avant qu’un léger rire ne la secoue lorsqu’il mentionne sa demande capricieuse à son chef quelque temps plus tôt. Sa main vient mécaniquement récupérer l’arme qu’il appuie davantage contre elle, alors qu’un petit signal se fait dans son crâne, la voix ne lui étant pas si inconnue que ça finalement. Elle n’a pourtant pas le temps de s’attarder davantage dessus qu’il enchaîne, tirant un froncement de sourcils à la rouquine qui le suit, déjà en train de vérifier le chargeur et le nombre de balles dont elle dispose avant de rétorquer mécaniquement lorsqu’il remet en doute son désir de survivre et le fait d’être un potentiel boulet. –" C’est pas mon intention. Va mettre tes potes à l’abri, j’me débrouille. "– Elle suit le fantôme quelque peu en retrait, arrosant déjà les nouveaux arrivants pour faire barrage en eux et les blessés, visant mécaniquement les têtes à chaque fois. Si certains résistent à l’aide de leurs casques modifiés, d’autres n’en disposant plus s’écroulent bien vite sur le sol face à la visée un peu trop précise de la rouquine. Son flingue à sec, elle le balance sur un des soldats trop proche, profitant de la diversion pour le rejoindre et lui arracher son fusil d’assaut des mains, lui pétant un bras au passage. L’autre, mécanique aux quelques cliquetis qu’elle peut entendre, tente de se refermer sur elle pour l’étrangler, sans grand réussite alors qu’elle se laisse tomber sur le sol, arrachant au passage le couteau de chasse à la ceinture du soldat pour le planter dans l’artère fémorale à son niveau. Elle balance une salve en se relevant, faisant reculer les soldats sans pour autant les descendre, en profitant pour jeter un rapide coup d’œil aux membres de groupe retranché. Elle pourrait très bien les planter là et se tirer, mais Eden a bien conscience qu’il lui sera impossible de rejoindre une quelconque planète seule, c’est pourquoi elle s’applique à les garder en vie pour le moment, quitte à se mettre en danger au passage.

Elle se retrouve brièvement seule face aux troupes ennemis, se faisant lentement barrer la route sans parvenir pour le moment à s’ouvrir une brèche. L’un d’eux parvient à poser un émetteur sur son bras dénudé et elle s’agace en sentant les petits crochets de métal s’enfoncer dans sa chair, allant jusqu’à y jeter un œil en délaissant l’ennemi quelques secondes. Sans réfléchir à savoir ce que c’est que ce truc, elle l’arrache de sa main libre pour aller le coller sur le casque du premier soldat à sa portée avant que le voyant ne passe au rouge. La seconde suivante, le type s’effondre sur le sol, totalement inerte, lui faisant hausser un sourcil. Elle ne sait pas ce que c’est, mais clairement, ce truc ne l’approchera plus ! Une présence dans son dos l’interpelle et elle achève l’un des hommes avant de se tourner en tenant le nouvel arrivant en joug, reconnaissant bien vite le fantôme l’ayant sorti de sa cage. Sans plus s’attarder sur lui, elle reprend sa danse macabre au milieu des soldats ennemis avant de reculer de quelques pas pour se mettre au niveau du mercenaire qui s’adresse à nouveau à elle en lui indiquant le hangar derrière eux. Il lui ordonne de jouer les appâts, sauf que c’est déjà précisément ce qu’elle est en train de faire, qui plus est, elle reste d’avis conjoint avec ce type que la priorité reste le chef. Arrache la tête du monstre et le reste succombera rapidement. Dos au type en train de canarder les ennemis, elle l’imite avant de finir par lui répondre par une autre interrogation. – "Il est où le chef ?" – Elle tend l’oreille jusqu’à obtenir une réponse avant de changer de tactique, une idée en tête. La jeune femme ne connait pas grand-chose aux vaisseaux ou même à l’espace, mais il y a bien une notion qui ne lui échappe pas, c’est celle du vide. Nul ne peut survivre dans le vide à partir du moment où il est un minimum humain. Et c’est probablement l’une des solutions à utiliser. Elle s’éloigne rapidement du mercenaire pour grimper sur de larges tuyaux métalliques et se mettre en hauteur. Se retenant d’une main, son flingue maladroitement coincé dans la ceinture fine de sa tunique, elle porte deux doigts à ses lèvres et siffle suffisamment fort pour attirer l’attention de la plupart des hommes armés. – "Oh, les blaireaux ! C’est moi votre mission ! Alors si on pouvait se dépêcher, j’en ai marre de moisir ici ! J’vous attends dans votre vaisseau, et j’prends pas les retardataires, à bon entendeur !" – Elle fait un petit signe de la main en guise de salut avant de s’extirper de sa position en jouant les acrobates le longs des multiples câbles tendeurs et tuyaux renforcés. Quelques rapides coups d’œil dans son dos lui indiquent que la majorité la suivent, non sans essayer de la faire descendre à l’aide de coups de feu répéter, l’autre type se chargera bien du reste ! Sauf qu’elle n’a pas la moindre idée d’où elle va en vérité, et lorsque les murs redeviennent lisses, la rouquine retrouve le sol et le métal froid sous ses pieds nus. Tu parles d’une tenue d’assaut … Elle court bien cinq minutes à l’aveugle dans les multiples couloirs du vaisseau, avant de trouver ce qui ressemble très fortement à un canal d’attache. Un vague coup d’œil dans le boyau étroit lui confirme que c’est là la passerelle entre le vaisseau et les agresseurs. Les soldats sur ses talons, elle fait mine de les attendre au milieu du boyau, bras croisés sur la poitrine, un sourcil haussé. –" Vous en avez mis du temps sérieux … "- La jeune femme esquisse un sourire lorsque les premiers soldats s’approchent d’elle pour la saisir, et elle égorge le premier d’un geste brusque avant de l’envoyer sur le second, puis prend appui sur les corps pour grimper sur les autres. Trop massés dans le petit passage, ils ne parviennent pas à la saisir alors qu’elle se déplace d’une épaule à l’autre, le dos courbé, avec une agilité non humaine, pour finir par sauter dans le vaisseau des mercenaires. Elle repousse d’un violent coup d’épaule les deux derniers soldats présents dans le boyau étroit, profitant de sa main libre pour arracher à la ceinture de l’un d’eux les étranges émetteurs l’ayant atteint plus tôt, et appuie sur tous les boutons à sa disposition sur le côté du tunnel. Le couloir se referme des deux côtés et ses prunelles accrochent un nouveau voyant rouge qui l’attire irrémédiablement. Son couteau de chasse dans la main qu’elle fait tourner, encore imprégné du sang des soldats, elle esquisse un sourire, sachant sans les voir que les regards paniqués de ses ennemis l’observent, se pressant contre la porte blindée. – "Bonne nuit les gars. "- Elle appuie sur le bouton et le couloir se détachent aussitôt des deux vaisseaux, plongeant les soldats dans le néant alors qu’elle s’en détourne aussitôt, accueillant d’autres arrivant après avoir récupérer un flingue modifié au sol. Jonglant entre les deux armes, une balle par-ci, une lame acéré par-là, elle parvient à se dépatouiller des soldats, non sans mal toutefois. Une balle lui a frôlé la joue, laissant un sillon bien net sur sa pommette, en plus de l’assourdir brièvement, une autre est venu se ficher dans son bras gauche, limitant ses mouvements, si bien qu’elle finit par prendre la tangente une nouvelle fois, parcourant à l’aveugle le reste du vaisseau.

Eden trouve refuge dans un conduit d’aération l’espace de quelques minutes pendant lesquelles, elle opère son bras elle-même, élargissant la plaie à l’aide du couteau pour en sortir la balle à l’aide de ses doigts. La jeune femme pourtant plus résistante que la moyenne manque de tourner de l’œil au moment de sortir le morceau de métal et met plusieurs minutes à se reprendre avant de découper le bas de sa tunique pour l’enrouler sur son biceps le temps que son corps gère le reste. Elle n’a pas encore fini, et se planquer ne fait pas partie de ses options. Eden défonce la grille au-dessus de laquelle elle se trouve avant de chercher à se repérer par rapport aux infos dont elle dispose sur l’emplacement du chef, s’il n’a pas bougé. Mais il ne lui faut pas parcourir trop de distance pour entendre des bruits de combats assez violents, et elle finit par tomber sur trois énergumènes en pleine lutte, deux connus, et probablement le dit chef. Son arrivée interpelle le dirigeant des mercenaires qui ralentit ses gestes quelques secondes pour l’observer, surpris de voir sa captive dehors. Son adversaire tente de profiter de l’instant pour attaquer, et la rouquine balance plusieurs salves dans sa direction avant que le fantôme ne récupère son attention, protégeant ainsi son propre chef. Eden rejoint le mastodonte, le visage désormais fermé, marqué par la concentration, et elle lui jette un coup d’œil bref avant que l’ennemi ne repousse une fois de plus son adversaire pour se tourner vers elle, visiblement ravi. – "Parfait, ça va me faire gagner du temps. J’en ai ma claque de jouer avec vous les gars, j’ai du boulot." "Tes hommes sont partis se reposer un peu … tu ne veux pas aller les rejoindre ?" – Le sourire du type s’efface légèrement en observant la rouquine plus attentivement avant de reprendre. – "Je devrais probablement être énervé par le fait que vous ayez massacré mon équipage … mais finalement, ça n’en est que plus intéressant. Enfin … Vient avec moi ma jolie, inutile de perdre davantage de temps. Tu seras mieux qu’ici dans une jolie cage à être exposée. "– Eden le dévisage, jette un regard aux deux mercenaires avant de sourire doucement en se dirigeant vers le chef. –" D’accord … mais t’as intérêt à avoir du whisky." – Un regard au fantôme non loin d’elle qu’elle sent réagir, et elle lui sourit avant de reprendre. – "Le service laisse franchement à désirer ici.""Sage décision. Laisse-moi juste finir ces deux-là, et on y va. "" Fait toi plaisir." – Elle le contourne, légèrement en retrait, les bras croisés alors qu’il se remet en position de combat face aux deux augmentés, sans trop se soucier d’elle qui en profite pour observer son armure en détail. Certains parties semblent plus fines que d’autre, et elle profite de l’assaut combiné des deux mercenaires pour saisir son couteau de chasse et venir lui planter dans le dos, à la base basse de la colonne vertébrale en provoquant une gerbe d’étincelle et un grésillement particulièrement désagréable. Il se retourne aussitôt après avoir repousser violemment les deux autres, arrachant même une partie du masque du fantôme, pour la saisir à la gorge, le regard mauvais en serrant avec force. La rouquine se débat jusqu’à venir poser ses deux pied sur le torse cybernétique du type, l’une de ses mains fouillant sa poche pour en sortir l’un des émetteurs qu’elle lui colle dans le cou, appuyant sur le bouton qui se met à clignoter de plus en plus rapidement. Sans trop savoir en quoi cela consiste, elle lui fait un sourire douloureux quand il comprend, mais avant qu’il ne parvienne à l’arracher, l’objet passe au rouge et il la lâche brusquement en reculant de plusieurs pas, gémissant comme un gamine en se tenant la tête. Eden est prête à parier que ce trucs grille les circuits, du moins partiellement vu qu’à la différence de ses soldats, lui ne tombe pas.

La gorge marbrée de violet, elle roule au sol pour éviter le coup de poing rageux du type destiné à son crâne pour finir aux pieds du mastodonte qui la remet sur pied en la saisissant par le col. Les mains désormais nues, il lui fourgue une arme contre le ventre qu’elle saisit sans dire un mot avant de profiter de l’état fragile de son adversaire pour relancer un assaut. Au même moment, d’autres soldats débarquent en renfort, obligeant la rouquine et le fantôme à oublier le boss un moment pour freiner l’avancée de son armée. C’est à l’instant où elle se retrouve proche de lui que la jeune femme aperçoit finalement une masse blanche surmonter son crâne et que les neurones se reconnectent soudain. Elle le dévisage alors qu’il rejoint la mêlée, son doigt sur la gâchette la chatouillant sérieusement à l’idée de lui faire sauter le crâne. Il l’a tellement foutu dans la merde … Mais les ennemis ne lui laissent pas le temps de réfléchir et elle se concentre sur eux dans un premier temps. Le flot ne s’arrête pas, et ils finissent par être à nouveau encerclés, dos à dos, à repousser les soldats, la jeune femme désarmée usant désormais simplement du corps à corps. Prise dans son mouvement, elle enchaîne plusieurs soldats avant de sentir le mercenaire évolué dans son dos. Profitant de son élan, la jeune femme se retourne brusquement et lui assène une droite magistrale en pleine face, sentant le métal de son masque lui briser deux phalanges au passage sans pour autant broncher. Elle fait mine d’être surprise en découvrant l’identité de sa cible et prend une moue faussement contrite. – "Oups … désolée. "– Eden est pourtant bien incapable de retenir le demi-sourire satisfait qui marque brièvement son visage, et elle ne perd pas de temps pour reprendre sa défense. Une petite vengeance puérile, mais au combien satisfaisante ! Peu à peu le nombre de soldats diminue, mais la jeune femme commence à peiner, son corps encaissant les coups en peinant à cicatriser aussi rapidement qu’il le faudrait, et elle s’arrête quelques secondes pour observer la lutte des deux chefs un peu plus en hauteur. Le mastodonte semble peu à peu reprendre le dessus, si bien que la rouquine fouille sa poche et interpelle le fantôme près d’elle avant de lui balancer les deux émetteurs qu’il lui reste encore. –" Hey ! Amène ça à ton chef !" – Sans plus de commentaires, elle continue de repousser les soldats encore restants en lui faisant signe de foutre le camp, arrachant un mitrailleur à l’un des soldats pour faire pleuvoir une pluie de balles sur ceux restants encore debout. Le dernier, elle l’achève d’un coup de crosse dans le menton qui lui renverse la tête en arrière dans un craquement sinistre avant qu’il ne s’effondre au sol, la nuque brisée. Haletante, la jeune femme se laisse tomber sur le sol, une main se retenant au fusil à la verticale, et elle essuie le sang maculant ses lèvres avant de lever les yeux vers les trois hommes encore en plein lutte, incapable de les rejoindre pour le moment. Elle a beaucoup trop forcé, et se sent bien stupide maintenant de s’être autant démenée pour des hommes qui compte la livrer. Quelle idée à la con. Mais ce qui est fait est fait, et elle se relève finalement en trouvant de nouvelles forces, ramassant les quelques armes au sol pour rejoindre les combattants auquel elle envoie de quoi faire plus de dégâts avant de s’appuyer contre le mur, légèrement en retrait. Le type semble increvable malgré tout ce qu’il se prend dans la gueule, et la jeune femme regrette de ne pas disposer d’un autre IEM pour mettre fin à ce bordel, sans trop songer au fait que cela impacterait également les membres de l’équipage. La fin justifie les moyens.
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Seven

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Repas d'affaires Vide
MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyDim 13 Nov - 1:52

Contre toute attente la rouquine se révèle plus coopérative qu'elle n'y paraît en prenant les choses en main. Comme ça t'arrange bordel, tu souffles un peu. Te contentant de canarder tu mattes un instant ton premier choix de recrue momentanément se mouvoir. C'est plutôt plaisant comme spectacle et maintenant que c'est pas toi qui te fait défoncer tu peux apprécier. Votre route se sépare bien vite non sans appréhender ce qu'elle pourrait bien faire. Mais pas le temps de tergiverser ! Tu lui a révèlé où sont en train de se battent les boss. Et toi en attendant tu dois attendre patiemment que Razor et Dowzer viennent s'occuper des trois inconscients. Quelle merde ! Tu fais demi-tour pour regagner le petit hangar. Tu trouves Avane debout vers la Boîte, désarmée et les bras pendouillant le regard vide. Elle ne te voit pas ni même les trois types qui s'infiltrent discrètement depuis l'autre couloir derrière elle. Te voilà encore en train d'activer ta vitesse fulgurante pour encore épargner la vie de ta camarade. " Bordel, Avane qu'est ce que tu fous ?!". L'instant d'après tu tiens la gamine dans un bras en profitant de l'effet de surprise pour faire sauter la tête du mercenaire le plus proche. Catalyse ne tarde pas à te contacter pour t'informer que ta responsabilité organique est en train de faire un sacré bordel. Ça te fait sourire alors que tu découvres la plaie sur le haut du crâne d'Avane. Ça c'est moins drôle par contre. Voilà qui explique le fait qu'elle ait l'air à l'ouest total. Les deux autres mercenaires s'étonnent comme tous les autres jusqu'à maintenant de ta vitesse hors norme. On te prend encore pour un tueur de militaire. T'as tout du voleur ou désosseur de militaire ou de Corpo pour avoir un matos pareil. Du coup tu trimballes ton précieux colis en tentant de la ménager.  Elle reprend vite conscience mais clairement pas encore en état et se met à rire comme une démente en comprenant que c'est toi qui la protège. Ou plutôt parce qu'elle se retrouve pendue à ton bras à délirer. Elle met du temps à reprendre ses esprits durant lequel t'es là à t'emmerder avec elle. Puis au bout d'un moment après avoir profité sans que tu capte qu'elle s'est bien frotté à toi elle se hisse à ta nuque pour enrouler ses jambes autour de ta taille. Tu ne réagis pas vraiment en continuant de te débattre quand Avane saisit l'un des flingues que tu dissimules sous ta veste accroché au holster que tu portes bien souvent. Ce qui t'étonnes c'est qu'elle sache ce détail cette petite fouine ! "Hey!" Te rebelles-tu face à ses manières comme son emprunt. Elle se retrouve la tête en bas les jambes agrippées à toi. "Crevez tous bande d'enculés !" Tu lui jettes un curieux coup d'œil avant de continuer de tirer toi aussi. Tu esquisses un sourire ravi de voir qu'elle s'est remise. Vous essuyez la vague et enfin la relève débarque. Tu salues les deux nouveaux arrivants en décrochant l'une des jambes de  la gamine. Cette dernière tombe sur le dos en tentant de descendre ton pantalon avec sauf qu'il est bien accroché aujourd'hui. Elle se plaint de son mal de crâne alors que tu te penches un brin pour récupérer ton précieux qu'elle tient encore dans une main puis te décales pour rejoindre Razor. Il tend la main à hauteur de son visage éreinté, le bras plié et tu le saisis. Il est ravi de te voir en vie, son oreillette et celle du gamin sont pétées. Il communique depuis peu avec Catalyse à travers certains interphones parsemés sur le vaisseau d'où sa présence tardive. Ton épaule heurte la sienne et il tui lui tapote l'autre épaule en signe que tout va bien. Avane et Dowzer se retrouvent en cherchant de quoi s'équiper avec tous le matos à terre. Pendant ce temps toi-même t'es déjà en train de repartir pour la passerelle. Razor tire la gueule mais ne s'y oppose pas car c'est le mieux à faire. Aider Di. Tu portes encore les marques du sang foncé de Finral sur ton masque et tes lunettes. Ce sont les seules gouttes de sang externes qui salissent ton attirail. Le tiens est dessous et moins visible sauf quand tu t'essuie le nez pour éponger ton cerveau en train de se liquifier. Malgré tout t'es encore là et t'as pas fuis toi face à Jefferson. Tu t'arrêtes à l'entrée du couloir tandis que Catalyse t'informe que Eden est à pu faire le ménage avant de se replier. Elle valorise même ton choix d'avoir porter tes couilles en la libérant. Tu termines de t'entretenir avec Razor en voyant derrière lui Barns revenir à lui en se redressant comme un mort-vivant. Avane demande où tu vas mais Razor l'a retient. Direction la passerelle une dernière fois !

Te revoilà aux côtés de Di qui n'a rien lâché contre son équivalent de meilleure gamme. Et si au début il a grogné de te voir ici il s'en est très vite satisfait. Vous échangez entre deux répit durant lesquels t'essayes de l'informer sur l'ensemble de la situation sans parler de la rouquine en liberté à bord. Catalyse te demande de refourguer ton oreillette à Di ce que tu parviens à faire sans broncher. Et puis la fille de Scarcelli décide de se pointer. Tu fais les gros yeux quand Di te demande ce que c'est que ce bordel. Ça vous permet une belle diversion l'air de rien et tu rétorque en conséquence avec nonchalance malgré la situation. "Une diversion?" DI veut pour t'engueler et voit la rousse s'activer habilement avant de changer d'avis. "Okay, gamin. J'espère que tu sais c'que tu fais !" T'esquisse une moue avant de te devoir esquiver une slave. Il lance à la fois des lasers et des balles de gros calibres. Un vrais merdier ! Sa combinaison grésille sans que tu parviennes à l'atteindre comme tout à l'heure tant tu faiblis. Eden se révèle super utile en vous offrant de belle ouverture avant de ne décider à changer de bord. Renvoyé au sol, tu t'essuie le nez d'un revers de bras sur la manche de ta veste en levant le nez sur la scène. Jefferson lui fait une proposition qui l'a révéle en fait versatile. T'entends Di jurer avant de grogner ton nom comme un père en colère. "Hein?! " Grimace-tu en te relevant alors que la fille de Scarcelli fait limite du gringue au mercenaire fou. Tu croises le regard de la fourbe derrière tes lunettes sans savoir ce qu'elle a vraiment derrière la tête. Une partie de toi doute de cette trahison sans que tu saches quoi que ce soit de cette fille. Tu reviens à la charge en activant ton implant pour soutenir Di quand Jefferson annonce d'abord vouloir en finir avant de bouger. Sans crier gare, la fille du mafieu revient en scène dans un petit coup de bluff qui te soulage sur le coup. Tu l'aperçois derrière le mastodonte et comprends ce qu'elle est judicieusement et sournoisement parvenue à faire. De quoi te distraire et t'en manger une bonne sous le coup de nerf du mercenaire. Il renvoi également le boss sauf que toi seul finis à terre. Tu l'as senti passer! Ton demi masque protégeant ta mâchoire à sauter libérant ton visage. A terre tu replaces vite tes lunettes sur ton nez, le bas de ton visage rougi par quelques saignements de nez essuyés. T'arraches de manière contrariée ton bonnet qui pandouille comme un lutin sur ta tête. Pendant ce temps là Eden se débat avec son éventuel bourreau selon le dénouement de tout cela. En tout cas, t'as pas l'impression que la terrienne veuille changer de geôlier ! Sage décision en soit. Tu reviens en piste quand des soldats débarquent sur la passerelle.

À présent te voilà en retrait à essuyer une nouvelle vague aux côtés de la rousse. Vous ne vous gênez pas et pourtant quand vous avez deux secondes de répit la belle en profite pour t'en coller une. Celle-ci aussi tu l'as sens passer à présent sans le bas de ton masque.Tu plaques une main sur ton pif qu'elle vient d'exploser en t'excitant, un bras tendu pour tirer sur ce qui bouge dans ton angle mort. "Quoi?! " T'étonnes-tu de son geste persuadé qu'elle l'a fait exprès cette garce! Elle répond un simple "oups" en s'excusant toutefois de manière vicelarde. Tu ne loupes pas son petit sourire mesquin. Oh tu l'as probablement mérité pour lui avoir volé un baiser mais, sur le coup tu n'y penses pas. Et puis pourquoi maintenant ? Tu te détournes pour te remettre dans le bain en te plaignant cyniquement. " "Oups ?!" c'était quoi ça ?!" Question plutôt rhétorique en fait vu que la jeune femme t'a clairement nargué. Toujours non loin d'elle tu abas à mains nues ou à coup de cross et bras mécanique les soldats qui tentent de viser Di. Vous tenez cette position peut-être moins de deux minutes en tout avant que la terrienne n'ait une idée en tête. Tu interceptes ce qu'elle te balance avant de comprendre que tu peux renverser la situation. Elle t'invite à refourguer cela à Di en t'incitant à le rejoindre. Voilà une manière indirecte de te faire comprendre qu'elle te couvre. Tu restes bien trois secondes planté là à la regarder de manière surprise avant de refermer la main fermement sur ta prise pour disparaître d'un coup. Toutefois tu espères avoir fait le bon choix et qu'elle ne se joue pas de toi. En tout cas, Di n'a pas hésité à lui refourguer un flingue quand elle fut dèsarmée. C'est bon signe, non ? Quoi qu'il en soit tu te pointes en deux secondes aux côtés du boss. Tu lui montre les deux petites bombes dans ta main en annonçant, le regard rivé sur Jefferson en plein craquage. "Changement de programme. On grille c'connard et après on l' bute." Tu pars à l'assaut de Jefferson dont la combinaison à présent gêne plus qu'autre chose sans tous ses gadgets. Malgré tout il faut que Di se fasse fracasser un bras pour que vous parvenez à le maîtriser. A cet instant tu t'es déplacé à toute vitesse pour venir t'imiscer. Accroupi sur le dos voûté du boss tu surplombe le mastodonte à qui tu fais bouffer les deux boule quitte à l'étouffer avant. Tu tape un grand coup avec ton poing déglingué pour bloquer les deux boules. Là il renvoit Di d'un chassé puissant et vous atterrissez plus loin sur le dos alors que les bombes ont pété. Jefferson est en train de griller et reste cinq secondes immobile la gueule en l'air avant de tomber à la renverse en arrière. Pile à ce moment Di se relève alors que tu t'asseois en t'étonnant d'être intact. Il explose le crâne de Jefferson avec sa jambe cybernétique. Tu soupires de soulagement bien que ce soit pas tout à fait terminé. D'autres mercenaires débarquent mais ils sont repoussés dans le dernier retranchement par les jumeaux, Razor, Rogue et Barns. Un retour en force qui annonce qu'il n'y a plus rien de cafard à bord ! Cette fois tu te laisses retomber en arrière réellement soulagé. Bordel ! Ce n'est plus qu'une question de temps avant que les deux chasseurs ne disparaissent à présent. Catalyse vous contacte depuis la cabine où elle s'est isolée et planquée, un endroit prévue à son effet pour le piratage. Di shoot dans ton pied pour te réveiller tout en te traitant de taré ou bien d'imbécile face à ton état. Tu n'arrives même plus à te relever mais tu parviens tout de même à lui faire un fuck avant d'accepter de t'évanouir enfin. C'est sa faute après tout. Dommage pour toi tu l'entends te féliciter et te remercier avec une émotion qu'on est pas prêt de lui revoir. L'équipe se réjouit avant de se séparer pour se reposer et se soigner. Le pauvre Barns se retrouve avec une belle file en moins d'une minute. Lui-même cassé il opère par urgence et mis à part lui et quelques vilaines plaies personnes est à l'article de la mort. Vous déplorez néanmoins la lourde perte de Finral. Cela laisse Catalyse isolée toutes les premières heures qui suivirent. Di aussi demandait de l'isolement après que le cadavre de Jefferson fut déplacé. Il demandait à ce que l'un d'entre eux te transporter à l'infirmerie. C'est là que tu finis pour te faire passer quelques tests par mesure de précaution.

Quand tu te réveille tu vois floue et commences à t'agiter en tirant sur quelques câbles. Barns fume une clope assit non loin et te demande de rester calme. Sauf que t'as grave envie de gerber alors tu te penches pour repeindre le sol. Il ne dit rien car ce n'est pas la première fois. Il attend donc que tu t'en remette avant de te balancer en te regardant. "Tu devrais pas bouger. " Tu lui tends un pouce en frottant ton crâne. "Ça va. Il pouffe et detourne le regard en ne te croyant pas vu comment tu t'es encore donné. Il vient à toi pour t'aider alors que tu cherches tes lunettes à tâtonnements. Un réflexe devenu probablement stupide à la longue mais qui a son importance à tes yeux. Ici personne ne va te trahir bien que ce soit une formule ancrée en toi. Barns te les file avant de te refourguer de quoi t'hydrater et surtout te shooter. Une clope et dix minutes plus tard tu sors de là ! Tu croises Rogue de loin qui te salue et toi tu la reconnais à la silhouette en répondant. Puis Dowser qui passe par là et te tend la main pour un check de poing au passage. Tu réponds tel un zombie avant de te diriger vers lune des salles de bain du bord. Par chance c'est vide ! La douche t'aide à te remettre même si ta vue reste encore floue un temps. T'es courbaturé comme jamais mais d'attaque pour gagner le debriefing en cours sur la passerelle. Tu te reposera plus tard, t'as trop d'interrogations. Tout le monde s'y trouve sauf Barns, Stenton et les jumeaux. Ces derniers viennent peu après.

Tu te pointe donc tranquillement sandwich en main alors quelques regards se glissent sur toi. Tu demandes où est la file de Scarcelli alors que Di est en train de parler de Shazar. Tu captes vite en cours de route que ce bâtard vous a vendu. Il connaissait votre itinéraire et donc vous a vendu à plus offrant et gratifiant; la Corpo. Lui même ayant probablement reçu une bonne prime si on l'a pas plutôt exécuté ! Tu te poses contre une console avec nonchalance sans trop parvenir à lire ce qu'affichent les écrans. Mais derrière tes lunettes t'as l'air en forme ! Alors Di achève d'annoncer que le contrat avec Shazar est annulé comme toute relation à présent. Il parle des conséquences avant de te prendre en partie depuis son assise au poste principal de pilotage. "Seven ! Déjà là? Tu peux aider Stenton à réparer le vaisseau ?" Tu lèves ton menton dénudé vers lui en te redressant légèrement. "Évidemment! " Rétorque-tu alors qu'il fronce un sourcil en connaissant tes manies surtout quand tu réponds sans réfléchir. Okay, j'ai combien de doigt ? " Demande t-il pour te piéger avec son unique bras valide. Cet enfoiré te fait un fuck en étant persuadé que t'es bon à rien en vrais. Alors c''est toi qui grogne cette fois en te reposant coudes sur la console."Hmpff... " Et pour cette fois tu ne veux même pas essayer de répondre un chiffre au hasard. Tu sais que t'es grillé en tout point. Ça fait rire Avane qui est arrivée entre temps avec son frangin. Okay. Alors, tu vas plutôt aller nous chercher l'paquet que t'as délivré. Je doute qu'elle tente quoi que ce soit... Elle en avait tout le temps, hein! Puis il demande à Catalyse de la localiser, ce qu'elle a déjà fait depuis un moment. La rouquine est restée en stand bye dans la salle des machines le temps que vous vous remettiez et que vous fassiez le tour de la situation. Di ne s'inquiète pas vraiment des réactions de sa passagère particulière en se doutant qu'elle est plus intelligente qu'elle en a l'air derrière sa plastique parfaite. Preuve est qu'elle n'a pas bougé. Voilà qui est curieux est fort intriguant. Vous avez quelques questions pour elle bien que vous sachiez à présent que vous devez surtout la mort de Finral à cause de Shazar. En tout cas toi t'as l'impression que c'est presque une punition que de t'envoyer toi.

T'ignores ce qu'il a derrière la tête si toutefois stratagème il y'a. Toujours debout un coude appuyé sur la console la joue écrasée contre ton poing gauche en ayant fini de grailler tu soupires. "Erf... Okay..." Balances-tu nonchalant sans trop réfléchir encore en n'ayant pas la moindre idée de l'état d'esprit de la rouquine ignorant très certainement tout de la situation, sa situation. Vas savoir ! Cette fille est un mystère convoité sur plusieurs bords visiblement et elle reste la précieuse de Scarcelli. D'emblée Rogue s'offusque presque avec irritation. "Et pourquoi lui ? Sans perdre le nord Razor s'approche de toi pour balancer tout aussi nonchalamment à sa manière. "J'vais l'accompagner ! Ne sait-on jamais !" Alors Avane et Dowzer se portent également volontaires et Di tape de son bras valide sur le bras de son siège pour balancer calmement mais fermement. "Faites pas chier."  T'es déjà en train de filer tranquillement pour t'exécuter non sans omettre de tapoter l'épaule de Razor pour faire mine de compatir à son grand désarroi. A peine es-tu parti que ce dernier se plaint de la dureté de Di face à lui. La rose discute encore et soumet l'idée que tu te fasses attaquer et ça fait marrer le boss. Non pas qu'il doute que la rouquine en soit capable toutefois il ne comprendrait pas pourquoi elle le ferrait maintenant. Oh il compte bien lui rendre sa pseudo liberté et l'abandonner dès que possible pour avoir la paix. Ainsi, il escompte bien garder la jeune femme plutôt sage le temps que vous retrouviez la civilisation.
Chemin faisant tu t'allumes une clope, distrait, tu te pointes dans un sweat noir à capuche avec un bonnet en laine bleu foncé et une paire de lunettes aux verres toujours aussi opaques d'extérieur. La porte électrique s'ouvre d'un coup et tu rentres, ta main bourlinguée dans ta poche. Tu balayes la pièce du regard avant d'apercevoir les jambes croisées de la rousse, son buste dans la pénombre. Elle est installée sur d'énormes caisses à se faire bercer les bruits non envahissants des moteurs. Stenton n'a rien eu à faire faire dans cette pièce car les mercenaires n'ont pas eu le temps de saboter sérieusement le vaisseau. Tu te poste non loin de l'entrée ton épaule mécanique appuyée contre une des cuve d'énergie. "Hey... Le boss veut t'oir. " Tu fumes tranquillement en fronçant d'avantage les yeux pour essayer de la voir te demandant si elle est blessée. Tu te souviens que Jefferson l'avait pas mal secouée de plus elle comportait tout de même quelques blessures te souvenant de l'une de ses épaules ensanglantées. T'esquisses une moue face à son silence dans un premier temps en regardant ailleurs. Et si elle pioncait en fait ? "Hmpff. Tu comptes te faire prier ou bien faut que j'te traînes...?" Autant savoir de suite. Tu pointes à nouveau ton nez dans sa direction souriant intérieurement de ton impatience désinvolte. Tu tires une barre en l'observant à environs six mètres d'elle. D'abord parce que tu n'as pas oublié qu'elle t'en a collé une de manière désinvolte et volontaire. Et ensuite car de manière générale t'es distant et plutôt sauvage. Elle ne te fait pas peur à proprement parler.
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Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyDim 13 Nov - 9:21

Le bruit dégueulasse d’un crâne qu’on explose retentit à ses oreilles et elle relève légèrement le regard pour apercevoir l’envahisseur sur le sol, de la bouillie de cervelle et quelques morceaux métalliques à la place de la tête. Un soupir de soulagement lui échappe, et comme si cette simple constatation lui donnait désormais le droit de se poser, les douleurs se réveillent au même moment. Eden appuie sa tête contre l’arme qu’elle tient encore, les deux mains croisées dessus avant que des bruits de pas ne lui fasse légèrement détourner la tête sur le côté pour voir deux têtes connues arriver. Parfait … la troupe se regroupe, et l’ennemi est brisé. Elle n’a plus rien à foutre là, et voyant qu’on l’ignore religieusement, la rouquine se relève tant bien que mal et tourne les talons sans chercher à demander son reste. Inutile de s’attarder, le reste de la troupe s’occupe bien assez des derniers survivants, et c’est une main sur les parois pour garder l’équilibre qu’elle s’éloigne en toute discrétion, l’arme restée dans sa main par précaution. Elle n’a pas la moindre idée d’où elle se rend, la seule chose à laquelle elle aspire là, tout de suite, c’est de la solitude te un peu de repos pour que son organisme puisse enfin faire son boulot correctement. Et si elle parvient à se planquer jusqu’à ce qu’ils abordent un nouveau port et qu’elle puisse se tirer, ça sera l’idéal, néanmoins, elle n’y croit pas vraiment. Il lui suffit de lever les yeux pour apercevoir une multitude de caméras disséminées un peu partout. Son trajet ne restera pas inconnu bien longtemps, à moins qu’elle ne s’amuse à les exploser une par une, et encore, niveau discrétion, il faudra repasser. Peu importe, elle avisera en fonction de ce qui se tramera par la suite. Ses pas chancelants la mènent peu à peu dans les étages inférieurs de l’immense bâtiment, et elle finit par pénétrer dans ce qui semble être une salle des machines si elle en croit les multiples moteurs et pistons en tout genre qu’elle peut apercevoir. Parfait … dans tout ce bordel et la vapeur opaque qui englobe l’endroit pour le moment, elle aura de quoi se planquer. Eden repousse la lourde porte métallique d’un coup d’épaule avant de faire quelques pas supplémentaires en cherchant un endroit potentiellement plus confortables que le sol. Une pile de caisses entassée faisant l’affaire à ses yeux, elle s’affale dessus, et appuie tout son dos contre le métal froid formant les murs de l’immense salle, les paupières closes. Quelques minutes de répit ne seront pas du luxe …

Son repos ne dure pourtant pas bien longtemps et le sommeil l’abandonne tout aussi rapidement qu’il est venu la cueillir, son enveloppe physique ayant déjà bien assez récupéré pour le tenir alerte. Impossible de dire combien de temps à bien pu s’écouler depuis qu’elle a rendu les armes, Eden se réveille néanmoins plus alerte, et ne perd pas de temps pour observer brièvement les alentours, guettant le moindre signe inquiétant, avant de préoccuper de son état nettement amélioré. Sa tenue laisse par contre franchement à désirer … la tunique déchirée retombe à peine sur le haut de ses cuisses, et la ceinture ne tient plus que par miracle, laissant apercevoir une bonne partie de son soutien-gorge au passage. Pas un problème majeur, néanmoins, elle risque d’avoir rapidement froid si les températures tombent trop dans la salle, ce qui est déjà le cas alors qu’elle remarque certains des moteurs à l’arrêt désormais. Eden déroule le tissu marbré de sang séché de son bras qu’elle abandonne sur la caisse pour observer son bras en le tenant de sa main opposée, son pouce passant plusieurs fois que l’endroit où aurait dû se trouver le trou formé par son extraction de la balle. Seul un infime point un peu plus pâle que le reste de sa carnation s’y trouve et elle sourit, satisfaite, avant de passer ses doigts contre sa joue ayant également morflée. Pas une boursouflure, pas une marque, rien. Malgré son habitude, elle reste toujours agréablement surprise de constater que son corps ne faillit pas dès lors qu’elle lui offre un minimum de repos. De quoi minimiser grandement les craintes de Raphaël au sujet d’un éventuel dysfonctionnement. Elle s’étire plusieurs secondes avant de chercher, sans grand succès, à se débarrasser du sang séché couvrant encore son visage. Le son d’une clenche métallique non loin la fait se sortir de son état quelque peu flottant et elle tourne aussitôt son attention vers la porte principale de l’endroit qu’elle voit s’effacer pour laisser passer une silhouette qu’il ne lui est pas bien difficile de reconnaître désormais. C’est le seul à être aussi couvert à bord finalement ! Se laissant retomber contre le mur, la jeune femme croise les jambes, les mains posées sur le haut de la caisse en l’observer avancer tranquillement. Etrangement, il s’arrête au bout de quelques pas, gardant une bonne distance avec elle avant de lui balancer sans préambule qu’elle est convoquée. Un léger rire lui échappe à l’idée d’ailleurs … Comment lui dire qu’elle n’a pas spécialement prévue d’obéir sagement pour se faire remettre en cage en attendant sa livraison ? Mais alors qu’elle cherche ses mots pour être assez bien comprise, il reprend avec impatience, et elle hausse un sourcil en changeant légèrement sa position, bras croisés sur le torse alors qu’elle le dévisage. C’est qu’il la cherche en plus ! La jeune femme penche la tête sur le côté pour tenter de saisir quelque chose émanant de lui de plus vivant que son visage constamment recouvert, mais rien ne parvient à la convaincre, et elle finit par répondre sans trop prendre de gants. – "Essaie dont pour voir …" - Elle sourit, incapable de savoir s’il peut la voir distinctement ou non malgré la pénombre, avant de se décoller enfin du mur, sa main droite venant se reposer sur le fusil qu’elle a précieusement gardé précisément pour ce genre de cas. Elle le ramène sur ses cuisses et en vérifier le stocks de balles rapidement dans un cliquetis métallique caractéristique avant de se laisser glisser les deux pied au sol. A dire vrai, elle a tout à gagner pour le moment à essayer de négocier avec le chef. Et si la parole ne fonctionne pas, elle repassera aux balles …

La rouquine garde le fusil en main, prête à dégainer à la moindre embrouille, sans pour autant se montrer vindicative, et le rejoint sans trop se faire prier pour autant pour s’arrêter face à lui, légèrement plus basse si bien qu’elle doit relever les yeux pour observer les lunettes qui l’agacent avant de reprendre. – "J’aurais espérer que ce soit lui qui vienne surtout. Mais pas toi en tout cas." – Elle hausse un sourcil, la tête penchée sur le côté, avant de tendre sa main libre pour lui enlever la cigarette des doigts sans prévenir. Eden bloque la clope entre ses lèvres pour se remplir les poumons rapidement, en manque de nicotine depuis des jours à cause de son enfermement, tout en se reculant d’un pas en posant le fusil contre son épaule. Elle lui indique la porte derrière lui du menton et reprend en emplissant l’air de fumée au passage. – "Passe devant … Je ne voudrais pas que tu me la fasses à l'envers pour me remettre en cage. "
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Seven

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyDim 13 Nov - 14:27

Quelque peu amusé tu déportes à nouveau ton regard ailleurs pour cette jeter un coup d'œil à l'un des petits ublots. T'entends le bruit familier d'un flingue qu'on manipule pour s'assurer de ses réserves. La rouquine est particulièrement agréssive avec toutefois cette certaine sérénité qui la rend insondable. Tu ne peux t'empêcher de rétorquer en l'observant du coin de l'œil. "Ouais, moi aussi, me tentes pas..." Et malgré cela tu ne sens pas de réelle tension meurtrière de sa part même quand elle se lève. Elle daigne se lever pour se planter devant toi alors que tu reportes lentement la tête dans son axe pour l'observer faire. T'es prêt à riposter au moindre geste brusque ou suspect. Avec son flingue en main elle semble d'ailleur faire de même. La fille te fait part de sa déception de ne pas avoir la chance de voir Di débarquer ici. Elle enchaîne ensuite en te dénigrant sans que ça ne t'offense à vrais dire. Pas pour si peu et venant d'elle. Tu pouffes brièvement de dédain sans décrocher le moindre sourire comme le plus souvent malgré ta nonchalance. Fallait pas compter sur le boss pour la jouer en tête à tête. Il ne vous cache rien en général et pour le coup il a trop merdé. Ça aurait été mal vu de s'entretenir seul avec la fille de Scarcelli. Surtout pour ce qui en est de la situation ! Alors bon tu ne relèves pas des masses surtout qu'elle tend dangereusement un bras vers toi. Tu plisses les yeux pour tenter de discerner sa main ainsi que son visage à toute vitesse près à user de ta vitesse fulgurante sauf qu'elle te tire ta clope. Hein ?! Tu lèves un sourcil de surprise en retenant un pas en avant près à lui bondir dessus pour récupérer ton bien. Sauf que tu remballes ta main en forçant un sourire agacé limite outré de son insolence. Mais elle te coupe d'avantage l'herbe sous le pied en t'incitant dans la foulée à prendre les devants de la marche pour ses propres précautions à elle. La bonne blague ! Cette fois tu te détaches de la cuve dans un élan d'incompréhension un brin survoltée. "Quoi?! Te fous pas d'ma gueule ! Ça fait des heures que tu moisies ici. Si c'était notre attention t'y serais déjà. " Tu plonges ta main dépouillée dans ta poche tandis qu'elle te donne l'impression de te toiser avec son flingue posé comme une mise en garde subtile. Quel culot ! Surtout en sachant d'où elle vient et ce dont est capable ! Vu comment elle l'a fait à l'envers à Jefferson c'est donc à elle de passer devant! Tu fais un pas vers elle en peinant à distinguer ses traits. Tout ce que tu peux vraiment espérer distinguer ce sont les morceaux de tissus qui la couvrent à peine. Et encore, tu loupes pas mal de détails ! Car de la chair y'en a à perte de vue mais pas moyen de distinguer clairement. Pas plus intéressé que cela, tu indiques du menton la porte en lui faisant donc le même coup. " Et moi j'tiens pas à finir le dos embroché. Passes devant." Tu restes impassible et un silence s'installe durant cinq secondes durant lesquelles vous vous toisez avant qu'elle ne s'active. Tu doutes pas du regard noir qu'elle a dû te lancer en passant devant toi de manière clairement agacée. Elle prend de l'avance d'un pas contrarié et tu suis en esquissant un petit sourire en coin, encore sceptique face à son culot.

Tu lui emboîtes le pas alors qu'elle a légèrement ralentit. Tu te sors une autre clope en revenant sur un détail que t'as pas oublié. " Pourquoi tu m'en as collé une dans la mêlée ? Tu devies le regard sur le mur et ses tuyaux alors que tu marches deux mètres en retrait derrière elle tend elle t'avait devancé. T'esquisse une moue feignant l'indifférence alors que t'es curieux de savoir pour ajouter entre deux taffes.Tsss... C'est quand même moi qui t'ais libéré." Tu dis cela un brin sur le ton du reproche en pensant au fait qu'elle serait encore dans la Boîte ou bien livrée d'avantage à elle-même entre les mains des Corpo. T'attends pas de merci ou quoi que ce soit d'elle, t'es simplement intrigué. Tu tires sur ta clope en reportant ton regard sur sa silhouette. Tu réalises au passage qu'elle se sert sans mal de son épaule et qu'elle paraît même pas du tout souffrir de séquelles malgré ce que t'as pu apercevoir de ses plaies. Rien de bien étonnant -toutefois très curieux- vu qu'elle est le jouet de Scarcelli convoité à présent par la Corpo et qui d'ici quelques temps combien de Fixers et chasseurs de tête. Une nouvelle course pour une autre avancée technologique surtout sur une planète aussi riche organiquement parlant que la Terre. T'ignores ce qui t'intrigue vraiment chez cette fille qui reste pas moins que la fille d'un putain de Corpo.
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Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyDim 13 Nov - 15:28

La jeune femme penche légèrement la tête sur le côté, les sourcils froncés et sa clope volée au bord des lèvres lorsqu’il fait mine de s’énerver, ce qui au lieu de la faire réagir dans le même ton lui tire un léger sourire amusé. Le pas qu’il avance vers elle la fait instinctivement se redresser, légèrement sur la défensive mine de rien, sauf qu’il ne fait pas davantage que se pencher légèrement vers elle pour enchaîner, repoussant l’idée de lui offrir son dos vu ce qu’elle a pu faire à celui de Jefferson il n’y avait pas si longtemps. Cela dit … elle aurait probablement eu la même réflexion et ne peut donc pas tellement lui en vouloir. Mais de là à lui offrir le sien de dos … il y a un peu qu’elle n’a pas la moindre envie de franchir, et elle le toise malgré sa taille plus petite, avant de relâcher un gros soupir habillé de nicotine en le repoussant de son bras libre pour prendre les devants. – "Tu fais chier …" - D’autant plus qu’elle ne sait pas vraiment où elle est censée se rendre en fait … Décidée à garder une distance de sécurité, elle adopte volontairement un rythme élevé et s’aventure dans le premier couloir à sa portée en suivant vaguement les indications orales qu’il lui donne avant que seuls les pas du mercenaire ne rythment le silence. Eden observe les alentours, le doigt toujours posé sur la gâchette du fusil qu’elle tient désormais contre sa cuisse, jusqu’à ce qu’il ne finisse par interrompre le fil de son analyse de l’environnement avec une question qui la fait sourire sans qu’il ne puisse le voir. Elle répond mécaniquement en haussant les épaules sans même se retourner, ni ralentir juste après qu’il ait ajouté l’avoir libérée pour se donner bonne conscience. – "Simple erreur de calcul. Je visais le coeur, pas la tête. " – Elle balance son mégot achevé dans une caisse à sa portée avant d’ajouter sur le ton de l’évidence. –" C’est quand même toi et ton groupe qui m’avais foutu dans la merde." – Elle se retourne légèrement vers lui sans ralentir pour lui faire signe de la main, index et majeur tendus, appuyant ses propos. – "Deux fois." – Le fusil revient sur son épaule alors qu’elle bifurque à un angle et qu’il la perd de vue une demi-seconde, pour ajouter en le sentant à nouveau dans son dos. – "Cela dit … j'ai merdé, c'est vrai. J’aurais dû frapper plus fort." – Elle lui jette un coup d’œil par-dessus son épaule avant qu’il ne la reprenne pour lui indiquer le bon chemin.

Elle n’a pas le temps de faire cinq pas de plus que le médecin de bord l’intercepte, arrivant vers eux en sens inverse, et après qu’elle ait pu saisir le regard qu’il porte sur sa tenue plus vraiment décente, le dissuadant de trop s’attarder d’un raclement de gorge peu discret, il se reprend aussitôt, s’attardant sur le visage salie mais intact de la rouquine. – "Tu n’as … rien à déplorer toi ?" – Elle secoue négativement la tête en faisant voltiger involontairement sa crinière trop longue et bordélique avant de hausser un sourcil légèrement amusé face à la mine suspicieuse du toubib. –" On dirait que t’as presque l’air déçu en fait. Ca le fait pas trop pour un toubib ... ""Eh bien … un peu dérouté en réalité ! Je m’attendais à te voir déplorer quelques écorchures tout au plus, visiblement Jefferson n’a pas été tendre avec toi non plus, et vu l’état des deux autres … Et sans implant, c’est surprenant que toi aussi … intacte."" Ravie d’avoir pu te surprendre dans ce cas ! Maintenant si tu veux bien nous excuser, le grand chef m’impose d’aller le voir." – Elle jette un coup d’œil au mercenaire parvenu jusqu’à son flanc en laissant toutefois un bon mètre de distance entre eux, avant de replacer son fusil, la main moite à force de trop en serrer la crosse. Barns la détaille à nouveau, mais sans le moindre côté pervers cette fois, et lui bloque le passage d’un bras stricte avant de reprendre en désignant la porte latérale près de laquelle ils se trouvent. – "Même pas en rêve tu continues à te promener comme ça. Rentre là-dedans, je vais te trouver autre chose." – La jeune femme l’observe quelques secondes avec hésitation avant de hausser les épaules. Ce serait idiot de dire non à une tenue plus confortable cela dit … et elle va pour emboiter le pas de médecin avant qu’une main ne se pose sur l’arme ayant reprit place sur son épaule. Instinctivement, la rouquine saisit le poignet de l’intrus, prête à lui briser dans le seconde avant de se rendre compte qu’il s’agit de sa fausse main. Elle lève un regard énervé vers le masque tourné vers elle, mâchoire serrée, avant de le voir secouer négativement la tête de manière tranquille. Difficile de ne pas comprendre le message caché à ce geste, et si ça l’agace prodigieusement de devoir se délester de son seul moyen de défense efficace, elle finit par retirer sa main brusquement, levée en signe de reddition, et abandonne son joujou à la poigne du mercenaire. Inutile de créer plus de conflits qu’il n’y en a déjà, et se braquer lui desservira très certainement sur le plus long terme, même si tout son être tend à s’énerver contre ce type de manière viscérale. Elle se détourne sans un mot et suit Barns dans son antre, en prenant bien soin de claquer la porte au cas où il prendrait à l’idée au fantôme de les suivre.

Le toubib fouille une immense penderie pendant quelques secondes avant d’en sortir un short bleu électrique, un débardeur noir avec une inscription fluo en plein centre dans une langue qu’elle ne connaît pas, ainsi qu’une veste en cuir élimé et une paire de baskets violettes et vertes, particulièrement affreuses. C’est la mine sceptique qu’elle observe les fringues potentiellement à sa taille, mais absolument pas à son goût, avant de lâcher un soupir résigné. – "Garde les chaussures. Plutôt crever que d’enfiler ses trucs. "" Et merci, c’est en option ?" – Elle relève son visage vers le type qui fume tranquillement, n’ayant pas l’air le moins du monde vexé malgré sa répartie, puis déplie le short sous ses yeux. – "Finalement … la tunique c’est peut-être pas si mal en fait … "-" Habille-toi si tu veux pas avoir d’autres types d’emmerdes ici. Et de rien, c’est cadeau." "Hm ... ouais, bah ... merci ! Souhaite que j’te rende pas la pareille alors, j’suis pas sûre que le short moulant te sied à merveille." "Ah ! Qui ne tente pas ne sait pas ! Cela dit … la couleur c’est pas trop mon genre." – Elle lève un regard surpris sur le type avant de pouffer légèrement, plus amusée qu’elle n’aurait cru. Sans la moindre gêne, elle retire les vestiges de son ancienne tenue pour passer la nouvelle sans même se soucier qu’il regarde ou non, et récupère la ceinture en tissu de la tunique bonne pour la poubelle pour la tresser dans sa tignasse et faire tenir solidement cette dernière pour être moins gênée. L’originalité du truc s’accorde à celle des fringues, mais un simple regard dans le miroir lui confirme qu’il va vite falloir qu’elle se trouve autre chose … Barns en profite pour observer le corps intact de la rouquine pendant qu’elle se change, clairement étonnée de ne rien voir comme plaies apparentes, et finit par lui tendre un morceau de coton humide en lui montrant son visage. – "Enlève cette merde et file. Seven va s’impatienter. Di aussi …" - Elle le remercie d’un vague signe de tête et essuie le sang séché sur son visage avant de faire une légère pause pour lui poser la question qui lui passe par la tête concernant le fantôme dont elle vient seulement d’entendre le nom. – "Pourquoi il est tout le temps masqué à la différence des autres ? ""Parce que c'est le plus moche ... Non mais sérieusement, ça fait un bail que j’m’inquiète plus des lubies de ceux qui traînent ici. Y’aurait de quoi devenir dingue." "J’aurais espéré une réponse plus détaillée en fait …" - "J’en sais foutrement rien ! Voilà tout c’que j’peux te dire ! Maintenant file ! "– Elle abandonne le morceau de coton dans la poubelle proche et se détourne aussitôt, décidée à mettre fin à cette histoire au plus vite. –" A plus tard. Peut-être." – Elle rejoint le mercenaire stationnant dans le couloir, en voyant s’effondre le vague espoir qu’il ait déjà perdu patience et se soit tiré. Consciente qu’elle ne pourra très certainement pas récupérer son arme, la jeune femme ne tente même pas de la quémander et enfouie rapidement les mains au fond de ses poches en reprenant leur précédente route, sans même se soucier de savoir s’il la suit ou pas en fin de compte.  Les pas du mercenaire se font pourtant entendre peu de temps après dans son dos, mais elle se concentre plus sur la discussion à venir que sur la présence du fantôme derrière elle, à un détail près. Il y a un effet un détail qui la perturbe, et elle ne met pas tant de temps avant de finir par cracher le morceau à l’homme dans son dos sans pour autant se retourner vers lui. – "D’ailleurs … c’est vrai ça ? Pourquoi tu m’as fait sortir de là ? J’aurais tout aussi bien pu vous tuer … ou partir vraiment avec Jefferson." – La jeune femme se demande encore pourquoi elle ne l’a pas vraiment fait d’ailleurs. L’instinct principalement, et la certitude qu’elle n’aurait probablement pas garder longtemps son cerveau intact entre les mains de la Corpo. Reste à savoir comment ils ont su pour elle désormais, et surtout combien sont encore au courant. Le plus simple serait encore de dresser un liste de personne à abattre pour qu’elle retrouve enfin la paix, mais pour cela, il lui faudra d’abord retrouver celui l’ayant balancé. Et ça, seul Di pourra probablement lui donner l’info. N’obtenant pas de réponse, la rouquine ralentit le pas et se détourne légèrement pour observer le mercenaire la suivant à une certaine distance, ne serait-ce que pour savoir s’il l’a bien entendu. Mais avec ce masque, impossible de parvenir à apercevoir quoi que ce soit en fait …
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Seven

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyDim 13 Nov - 17:49

Tu roules les mirettes au plafond face à la répartie tranchante de la rouquine. Non pas que tu la prennes pas au sérieux pour le coup mais tu trouves évident une telle virulence de sa part. Elle ajoute ensuite après cette menace non voilée que t'es en partie responsable de sa galère. C'est pas faux alors tu pouffes dans ton coin avec une forme de cynisme. Tu n'as aucune compassion pour elle et son père. Quand elle précise que par deux fois vous l'avez mise dans la merde tu considéres l'espace d'un instant. T'oublies vite ignorant tout de sa ralation avec Scarcelli père après tout. Elle est son bras droit en plus d'être sa fille génitale ou non. Allons bon, elle achève bien vite en se confortant dans l'idée qu'elle aurait dû te faire bien plus mal. Alors tu rétorque alors qu'elle continue d'avancer non sans se gourer de direction. "Hey. L'interpelle-tu pour lui indiquer d'un mouvement de tête le bon chemin à emprunter. T'ajoute ensuite avec ton propre point de vue complètement différent du sien. Mouais, on t'as p't'être plutôt sortie d'ta prison si tu veux m-" T'as pas le temps d'achever que Barns débarque face à vous sans que tu l'ai vu pour t'inrrompre. Il s'acapare la jeune femme en profitant de l'avoir sous le nez pour l'examiner. D'abord il commente sa tenue avant de s'enquérir de son état. Tu soupires presque blasé quand la petite mafieuse se vante d'être intact avec mimique. "Tsss... " Et tu croises les bras en retrait tandis qu'ils échangent brièvement. Barns la compare à Di et toi et ça te blase d'avantage. Tu te sens limite narguer et commente dans ton coin à l'attention du doc'. "C'est ça, vas-y, fais-lui aussi un plan d'bord tant qu't'y es... " une manière de lui dire que c'est pas une bonne idée de révéler combien vous êtes tous amoidris pour un petit temps. Juste de quoi la laisser fourmenter un plan et se transformer en prédateur pour tous vous buter un par un ! Elle aurait de quoi vouloir se venger et toi elle aurait voulu de crever le cœur plutôt que de te coller une mandale. Barns te jettes un coup d'œil perplexe tandis que la rouquine le renvoit pour reprendre votre route. T'as bien compris que Barns n'allait pas la laisser aller plus loin ni longtemps ainsi dévêtie. Il le lui fait très vite comprendre et tu penses à récupérer le flingue de la belle avant qu'elle n'entre à l'infirmerie. Encore une fois tu peux sentir son regard flingueur sur toi sans en être affecté le moins du monde. Pas satisfaite mais pas si idiote, elle coopère et disparaît en claquant la porte. "C'est ça !" Balances-tu en te laissant aller dos contre le mur en face. T'avais pas l'intention d'entrer de toute façon mais elle t'agace par moment et t'as pas toujours le temps de te rebiffer correctement depuis cette droite vengeresse de sa part.

T'attends cinq minutes en tout, clope au bec, posé à présent une épaule contre le mur dos à la porte. Quand elle s'ouvre t'écrases ta clope en gardant son jouet en main sans intention de lui rendre. Pas besoin, tu sais plus ou moins comment devrait se passer l'entretien. Ce que tu ne prévois pas c'est ce qu'elle peut vraiment avoir en tête à présent et après. Si pour toi c'est plus une délivrance qu'autre chose pour elle ça pourrait bien être tout son monde qui s'écroule. Nonchalamment tu la suis du regard quand elle te dépasse remarquant sa tenue plus décente. Tu l'a rejoint sans presser le pas pour pas avoir le sentiment de lui courir après. Le silence aurait pu vous accompagner jusqu'à destination si la mafieuse ne s'interrogeait pas sur les raisons de ton geste. A croire qu'elle même s'étonne ou doute de ta décision ou tes motivations. Curieuse réaction que tu as du mal à cerner. Tout pourrait l'expliquer et pourtant elle veut une explication plutôt qu'en rester là. Et si sur le coup ça te paraît pas très important tu réponds en arrivant dans le dernier couloir avant la passerelle. "J'espères juste pas avoir à le payer. Tu dis cela sans trop y avoir songé t'étant fier à ton intuition, en réalité. C'est sûrement naze comme explication alors tu ajoutes un brin moins neutre, regardant défiler les dégâts ici et là de votre mésaventure. J'me suis dis qu'tu serais utile...C'est tout." Ça sonne plus faux que tu l'aurais pensé mais elle devra s'en contenter. Tu la devances alors qu'elle semble plus ou moins aussi intriguée que toi. Par quoi t'en sais rien. Par contre, tu dois bien lui reconnaître que toi tu lui en dois une ! Tu ne l'exposera jamais ainsi par fierté face à la fille d'un Corpo, néanmoins, tu restes humain. Par conséquent tu avances jusqu'à la porte qu'il faut activer manuellement le temps de réparer et t'arrêtes dos à elle une main posée sur le bouton. "Quoi qu'il en soit... J'te remercie. " Ça te coûte un peu moins que tu l'aurais cru de la remercier. Tu lui jettes un bref coup d'œil sans distinguer son expression mais captant son silence mystérieux. Tu détournes la tête et appuie avant qu'elle ne réagisse enfin avant que vous n'entriez pour te balancer que c'était pas gratis. "Hmpff... " Tu souris à peine face à cette réplique qui te paraît tout aussi fausse que tes motivations face à ta prise de risque. Tu continues de la devancer pour avancer jusqu'à l'atroupement.

On se plaint d'emblée du temps que t'as mis pour escorter la rouquine jusqu'ici. Et même si les deux hackeuse ont surveillé ton trajet en connaissant l'itiniaire ralentit par Barns elles ne disent rien. Avane balance qu'elle avait mis une "option" sur la veste en cuire qu'Eden porte, jalouse car elle est encore trop grande pour elle et ses frêles épaules. Stenton qui entend tout en direct depuis l'atelier demande comment est habillée la miss. Razor dit que ça vaut le coup d'œil et on peut entendre ce con de mécano se faire mal face à la distraction. Dowser dit dans son coin qu'il aime bien ses gros seins et Rogue lui colle une droite. Ça part dans tous les sens durant lequel la jeune femme approche lentement et que toi tu planque dans le fond, assis. Di leur demande de baisser d'un ton et retourne son siège maubile pour accueillir la nouvelle arrivante. Il a eu tout le temps de réfléchir à son cas. Il l'observe d'abord d'un mauvais œil avant de lui balancer. "Dis donc gamine, tu te débrouilles sacrément bien... Il l'a toise depuis son assise puis sourit de manière quelque peu grisâtre en pensant aussi lui devoir en parti la vie, la tête tournée. Il ajoute dans la foulée avec sérieux tandis que ça cause derrière sans pour autant ignorer pour les plus curieux ou intrigués d'entre vous. Écoutes, j'vais pas te raconter de crack; Le contrat sur ta tête est annulé. Maintenant que la Corpo a mis son nez dans nos affaires... "Communes". Tu ne reverras plus jamais nos sales gueules et cette histoire en restera là pour nous. T'es libre mon lapin. Du moins jusqu'à c'quon te largue sur la première plate-forme ou système civilisé... "
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Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyDim 13 Nov - 20:54

La réponse qui fuse rapidement lui donne l’indication qu’elle attendait, et une moue quelque peu amusé traverse ses traits alors qu’elle reste de biais à tenter de saisir quelque chose de lui malgré son accoutrement bizarre. Un mouvement corporel, un geste de la main, du bras, n’importe quoi capable de trahir un semblant d’émotions. Ca la trouble bien plus que prévu de ne pas pouvoir avoir de visuel direct sur ce type, la plupart de ses manipulations passant souvent par le fait qu’elle soit capable de jauger les attitudes de son adversaire, traduire plus ou moins bien ses émotions et s’en servir contre lui. Avec ce fantôme comme elle se prend à le surnommer, impossible d’agir de la sorte en fait … Et lorsqu’il met en doute son propre geste et les finalités qu’il pourrait avoir, la jeune femme ne peut que partager son avis maintenant qu’elle a pu mettre une identité sur cette silhouette – enfin, une qu’elle connait en tout cas – et s’apprête à répliquer juste avant qu’il n’enchaîne pour en rajouter davantage sur ses motivations. Elle se contente de hausser les épaules face à sa justification, se demandant même au passage si c’est là ce qu’il a pu servir aux siens concernant son évasion, car il ne lui a pas échappé la réaction mécontente de son chef en la voyant dehors, même en plein combat aux allures de pugilat. Utile, elle l’a été quelque part, mais probablement pas de la manière dont il l’aurait fallu. Utile pour les autres oui. Toutefois, lorsqu’il finit par la devancer pour venir s’occuper de la porte close, sa phrase la laisse interdite une poignée de secondes. Des remerciements ? Et puis quoi encore ? Depuis quand on remercie les captifs ? Elle reste à fixer le dos qu’il lui offre, les sourcils légèrement froncés, pendant plusieurs longues secondes avant de finir par se reprendre aussitôt, passablement intriguée par ce revirement soudain, et lâche avec un dédain notable. –" Ca se paiera, j’bosse pas gratis." – Personne ne le fait d’ailleurs. Il ne commente pas et à la place, la porte s’efface devant lui lorsqu’il enclenche le mécanisme, dévoilant une petite troupe agglutinée à l’endroit qu’elle reconnaît pour être celui où leur ennemi a fini par rencontrer son funeste destin. Si elle reconnaît plus ou moins la plupart des gens présents pour les avoir vu passer et repasser devant sa cage de verre pour l’observer comme une bête de foire, la jeune femme reste cette fois en retrait en laissant le mercenaire rejoindre ses acolytes. Il la plante finalement face à eux en s’éloignant pour aller trouver sa place dans un recoin – sans lui avoir rendue son fusil au passage – et elle reporte finalement son attention sur le chef du groupe en essayant de faire abstraction des multiples commentaires qui fusent à son sujet, comme si elle était incapable de les entendre.  Les bras croisés sur sa veste ouverte, la jeune femme s’immobilise face au mastodonte lorsque ce dernier se dévoile sur un fauteuil rotatif. Si l’énergumène impressionne par sa taille et sa carrure, la jeune femme ne se démonte pas pour autant lorsqu’il lui balance un regard sombre, lui rendant ce dernier sans sourciller tout en se demandant à quelle sauce elle va bien pouvoir être bouffer. Ses prunelles dévient brièvement pour se poser sur le seul qu’elle connait vaguement, Razor, qui l’observe avec un semblant de réserve et d’envie, pour l’incendier du regard, n’ayant toujours pas digérer d’avoir été victime de la fourberie qu’elle-même a pourtant utilisé de si nombreuses fois pour parvenir à ses fins.

Contre toute attendre, elle se mange un compliment, et après l’avoir observé avec curiosité, la jeune femme lâche un « Merci » relativement sobre en comprenant qu’il n’a pas fini. D’autant plus que son aval lui importe peu finalement, étant donné qu’elle s’est contentée de sauver sa peau en priorité, et sa survie dépendant actuellement d’eux, elle n’avait pas vraiment d’autre choix que de s’assurer d’en garder la plupart en vie au passage. Du moins, c’est la raison qu’elle continue de s’avancer à elle-même pour se convaincre d’avoir fait le bon choix en les laissant indemnes. La suite de ses propos rassure finalement la rouquine sur son devenir sur ce vaisseau, et malgré le fait qu’elle se sente soulagée, son visage reste relativement neutre en encaissant les mots du grand patron. Elle pousse même le vice jusqu’à laisser planer un léger silence après la fin de sa sentence, en faisant mine de réfléchir à sa proposition qui n’en est pas une en vérité. Ca la démange de ne pas se laisser simplement traiter comme un paquet trop encombrant qu’on décharge au prochain arrêt. Et après un vague coup d’œil au fantôme en retrait, il lui reste à l’esprit qu’elle a des comptes à régler avec certains ici. C’est pourquoi, au lieu de simplement remercier le maitre des lieux, la jeune femme se racle légèrement la gorge avant de rétorquer, un infime sourire aux lèvres. – "Pour vous peut-être bien … pas pour moi. Vous avez toujours quelque chose qui m’appartient à ce que je sache, depuis qu’un fouineur un peu trop …" - elle se tourne vers Seven en cherchant son mot, sans parvenir à trouver une pique suffisante pour autant. – "« habile », se soit introduit chez moi." – Elle reporte à nouveau son attention vers Di duquel elle se rapproche dans la moindre crainte apparente en fourrant ses mains dans les poches de son short. – "Alors deux choses maintenant. Je veux récupérer l’orbe. Je suis prête à te filer le fric que tu veux pour ça. Et vous me ramenez sur Terre." – Sans la moindre gêne, elle vient se planter à un bon mètre du chef qu’elle observe avec le plus grand des sérieux, sans même tenir compte qu’elle est seule sur un vaisseau contre tout l’équipage. C’est quitte ou double en fin de compte, soit ils la liquident d’office pour ne pas être emmerdés, soit ils acceptent son deal et elle récupère son bien. Dans les deux cas, elle n’aura pas à subir encore et encore la colère de la déception de son paternel, ce qui ne sera que bénéfique finalement. – "Sous ces deux conditions, je suis même prête à t’aider si vous recevez d’autres emmerdeurs. Si je suis mieux préparée et armée, je sais me rendre utile. Mais ça, tu t’en doutes déjà j’imagine." – L’odeur du tabac lui chatouille les narines, et elle se retient d’aller quémander une nouvelle clope à l’un des types non loin, se contentant d’attendre les directives du grand chef avant d’ajouter un petit détail ayant son importance, le précisant d’un geste de la main, l’index levé. – "Ah, et une dernière chose si. Je veux pouvoir avoir ma revanche contre ton fantôme, Seven. Peu importe où, quand ou comment, j’m’en tape, mais je veux lui coller une branlée." – Elle croise les mains derrière son dos en se balançant brièvement sur ses talons avant de conclure avec un sourire angélique. – Voilà, c’est tout.
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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyLun 14 Nov - 10:31

Le visage impassible derrière ses modifications conséquentes, Di observe celle qu'il traite de gamine au même titre que toi. Les mioches et morveux sont réservés aux jumeaux étant pour lui la catégorie juste en dessous, comme si que t'étais à peine adulte à ses yeux bioniques. Il ne  retient pas un rire narquois dès lors qu'elle commence à énoncer ses propres conditions. Toi t'arrives à suivre le fils depuis ton assise le flingue emprunté de la miss sur une console devant toi. Tu te dis qu'elle n'est pas en mesure de quémander quoi que ce soit peu importe que vous l'ayez dérangé dans sa cage de crystal sur Terre. Tu te demandes ce qu'attend le boss pour couper court à son effronterie sans limite. Malheureusement pour toi tu ne peux suivre la suite car Razor vient te demander ce que vous avez foutu le vaisseau n'étant pas si grand. En voulant fuire sa vue tu vois Avane débarquer. Elle pousse le brun pour se planter devant toi. Razor lui éxamine le flingue qu'il reconnaît être un des mercenaires. Grâce à eux vous avez un joli stock de matos à revendre et réutiliser. "Hé ! Elle pose une main là où était l'arme il y'a encore trois secondes.Je sais c'que t'as fais ! Elle a l'air super énervée puis d'un coup se met à minauder en montrant son bandage sur la tête.Je savais que tu n'hésiterai pas à te griller les neurones pour moi mon chou! " Elle fout ses deux mains sur la console évitant les moindres touches et fausses manipulations en te barrant complètement la vue sur la rouquine. Mécaniquement tu penches un brin sur un côté, distrait. "Ouais, ouais. De rien. " Dis-tu pour en finir vite alors que Di est déjà en train de causer et que Rogue vient à vous. Le brun décalé à ton côté sans que tu n'aie remarqué repose le flingue devant toi et balance en regardant Di et Even. "Hey, tu vois bien que tu l'empêche de mater notre passagère à présent clandestine. " Il esquisse une moue en te jetant un regard quelque peu mesquin quand il s'agit de gonzesse qui lui ont tapé dans l'œil. Et toi, tu réponds sans trop avoir saisi la formulation de sa phrase."Ouais, pousses-toi de..." Ça y est tu tilte et jettes un coup d'œil à ton voisin tandis que Rogue se pose non loin. "Gné? J'te rappel qu'il est bigleux pour un p'tit moment." Tu rebiffes en acceptant le fait que tu ne pourras décidément pas écouter ce qui se dit entre Di et la fille de Scarcelli. Quelle bande s'emmerdeur... "J'suis pas bigleu pour commencer, ensuite j'mate rien du tout. " Dis tu en t'adressant d'abord à Avane qui s'est à son tour emparé du flingue comme un réflexe. Puis à Razor dont tu jettes un regard noir derrière tes lunettes. Ce dernier se doutant qu'il t'a agacé il lève plusieurs fois un sourcil pour te chercher. Puis Rogue demande ce qu'il se passe se sentant toujours aussi contrariée par la présence de la rouquine qui a maintenant changer de grade. ".Rien on monte une fanfare, vas jouer ailleurs.." La rose fusille la gamine du regard avant de l'ignorer tandis que toi t'as répondu un simple "rien" assez stticte. Razor approche de la rose qu'il a bien réussi à avoir peur être bien deux fois en dehors d'une mission. Ce n'est pas un secret car ce con n'a pas cherché à le cacher à Di, trop fier. Il lui dit en la reluquant comme un morceau de viande. "Et bien on s'demandait pourquoi est-ce ce qu'il avait mis autant de temps. Mais peut-être que toi tu sais..." Avane qui n'a rien demandé sans être au courant de quoi vous parliez avant qu'elle s'incruste renchérit tout de même un "ouais" bien énervé comme à son habitude, autoritaire comme pas deux celle-la...  Tu lâches un "Bordel..." de désespoir face à ce sujet qui n'a même pas lieu d'être ! Par chance Rogue répond aussitôt en croisant les bras le visage fermé face à l'attitude du brun et le sujet. "Rien qui ne soit plus stupide encore que d'avoir osé lui faire confiance. " Tu sens clairement le reproche sans saisir toutefois le vrais fond de sa pensée. Néanmoins ça te saoul et t'arraches le flingue des mains d'Avane pour le reposer définitivement devant toi dans un geste purement mécanique d'agacement. Rogue enchaîne en même temps alors que Razor essuit encore la froideur d'une de ses proies. "Barns a alpagué la fille de Scarcelli dans l'infirmerie pour, comme tu peux le voir, se rhabiller. " Et tu sens son regard peser sur toi en le relevant brièvement avant que Dowzer se pointe. "C'qui s'est fait rhabiller dans l'infirmerie ?!" Tu te sors une clope définitivement saoulé. Rogue soupire de lassitude tandis que la jumelle se marre. "Ho je vois. Rien de croustillant. En tout cas... T'es bien informée. Que Cat' l'a suive je comprenne mais toi..." Il revient à la charge en se penchant vers elle et elle change de place, clairement agacée d'après ses soupirs redondant. "Je ne lui fais aucunement confiance ! " Razor continue de gratter ce qui au final t'intrigue aussi connaissant quelques griefs de la hackeuse envers la rousse. Soit, rien que tu comprennes vraiment si ce n'est que c'est chimique ! Rogue se place dos à une console légèrement derrière toi. "Et bien il va falloir t'y faire au moins un temps. Tu vois bien que Di ne l'a toujours pas flingué! Tu ferais mieux d'apprendre à prononcer son prénom avant qu'on assiste volontier à une baston sulfureuse ! " Vous saviez tous que la fille de Scarcelli serrait plus ou moins libre à bord le temps de la jeter. Rogue ne répond plus et Dowzer se propose déjà de la faire visiter ou de lui refourguer sa piaule comme tout bon jeune gentleman. Sauf que tu le fais redescendre en rappelant qu'il reste théoriquement une chambre. Oh et c'est le cas malgré le bordel dedans ! Alors ils en parlent et la rose ne peut s'empêcher de rappeler qu'elle n'est pas la bienvenue. Là encore Avane rejoint sa position tandis que vous les mecs vous bronchez pas, chacun pour ses raisons. Les deux autres étant assez similaires. Tu déportes ton regard ailleurs en apercevant Catalyse qui ne loupe rien de l'échange entre les deux à dix mètres plus loin.

Et donc pendant ce temps du côté de Di, il se demandait quel genre d'intérêt malsain ou non Eden pouvait bien te porter. Après ce long silence de sa part à écouter cette dernière exposer l'intégralité de ses volontés il se mit tout de même à rire. Plusieurs choses l'amusant dans son discours et ses manières de dure alors qu'elle lui semble pas si rassurée en vrais. Il jurerait presque de la voir plus touchée dans son orgueil que réellement atteinte par sa situation précaire. Il se frotte son menton cybernétique qui a pris cher avant de répondre à son tour. "Je vois... Et là il n'hésite pas à balancer sans la quitter du regard. Seven sera ton punching-ball si ça lui plaît mais l'orbe n'est plus là. Elle n'était qu'un contrat. Petit mensonge qu'il manipule assez bien. Il voit qu'elle n'est pas satisfaite pour autant d'avoir sa bénédiction pour un combat loyal et non de mise à mort qu'il précisera au cas où et ajoute donc. Le Fixer qui nous refourguait les contrats sur Terrer s'appelait Shazar et j'parle pas au passé pour rien ! Il écrase sa clope bon marché pour ses poumons bioniques avant d'ajouter en jetant un œil dans votre direction puis celle de Catalyse lui rappelant Finral pour la place qu'elle a choisi. Apparemment il serait mort, sûrement un mauvais plan de la Corpo. Ou plutôt un bon... Ta boîte tu peux bien la chercher un moment à présent... Quoi qu'il en soit, j'ai perdu un homme dans cette foutue quête. J'ignore si t'en vaut la peine d'une quelconque manière que ce soit et j'm' en cogne pour le moment mais, ne me fais pas regretter de pas te recoller dans la Boîte le temps qu'on te débarque. Capiche ? " Bientôt il va vous annoncer que vous donnerez plus jamais dans le kidnapping et l'escorte ! Il espère que t'ai fais le bon choix bien que ce second entretien lui laisse un arrière goût étrange et pas si degeu pour une mioche de Corpo. Son aide lui a été précieuse et peu importe ses motivations elle aurait pu être bien moins coopérative. En l'occurrence elle n'a pas hésité à se jeter sur vos ennemis et cela il ne peut l'oublier.
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Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyLun 14 Nov - 12:01

Si un sourire satisfait se glisse brièvement sur son visage de porcelaine lorsque le manitou l’autorise à demi-mot à s’en prendre à son mercenaire, il disparaît tout aussi rapidement lorsqu’il affirme ne plus être en possession de l’orbe, et elle détourne aussitôt le regard, agacée à l’idée. Lorsqu’il enchaîne, la jeune femme comprend mieux pourquoi le nom de Shazar ne lui était pas inconnu ! Son père avait bossé avec lui plusieurs fois, et constater que cet enfoiré avait trouvé le moyen de le doubler ne fait que l’énerver davantage. Lorsqu’elle était enfant, son père ne cessait de lui dire qu’il existait encore une certaine loyauté entre les différents partenaires commerciaux, et force lui est de constater qu’aujourd’hui ce n’est plus qu’une jolie légende … Il enchaîne en mentionnant la prétendue mort du type en question ce qui n’arrange certainement pas ses affaires, et elle soupire en croisant à nouveau les bras sur son torse lorsqu’il continue, la mettant en garde de se tenir à carreaux à bord pour ne pas finir à nouveau cloitrée dans une cage de verre. A dire vrai, elle n’a pas l’intention de faire de grabuge. Pas trop en tout cas … et elle s’en fait la réflexion en jetant un regard au plus éloigné bien entouré avant de reporter son attention sur le chef aussitôt, une nouvelle idée en train de germer dans son crâne en regardant les dégâts occasionnés par les équipes de la Corpo. Une moue satisfaite se glisse sur ses traits fins et elle ramène ses mirettes une nouvelle fois sur la mastodonte avant de reprendre la parole, un peu plus mielleuse cette fois. – "Je vois je vois …" - La rouquine décroise les bras et fourre ses mains dans ses poches dans une attitude plus décontractée avant de reprendre avec un léger sourire en coin. –" Dit moi Di … ton bâtiment a salement chargé avec cet assaut. Tout ça risque de nécessiter pas mal de fond pour être retapé dans les règles de l’art. Et compte tenu du fait que le contrat sur ma tête n’est plus … Il va te falloir les trouver ailleurs. De ce fait, j’ai quelques choses à te proposer." – La tête haute, la jeune femme observe tour à tour les membres de l’équipage présent, consciente que même si elle s’en méfie lourdement, ils sont tous suffisamment efficaces pour avoir survécus pour la plupart à la Corpo et avoir réussi à défier son père. Deux fois. Une équipe utile en somme, et avec qui elle risque d’être coincée un certain temps puisqu’il n’a pas daigné lui donner la moindre précision à ce sujet. Les émeraudes reviennent se fixer sur le visage bionique du colosse et elle reprend les traits détendus. – "Je veux t’engager, toi et ton équipage au complet, pour retrouver l’orbe. Peu importe le temps que ça prendra. Je t’offre des fonds illimités pour retaper ton vaisseau comme il faut, et t’équiper en conséquences pour être opérationnels. Et ton prix sera le mien pour la prime, je ne chercherais pas à négocier. Deux choses toutefois. Je reste avec vous le temps de retrouver mon bien. Et je veux l’exclusivité de ta troupe, pas d’autres contrats en même temps. "– Elle lui laisse quelques secondes de réflexion, voyant bien que ce n’est probablement pas là ce à quoi il s’attendait comme réaction face à sa pseudo menace de l’enfermer à nouveau, avant de conclure rapidement. - " Tu as largement le temps de te décider puisque je suis coincée ici de toute façon. Mais réfléchis-y, les contrats tout frais payés sont assez rares de nos jours. Je ne te forcerais pas la main pour autant, mais vos connaissances me seraient bien utiles, je ne peux pas le nier. "– Le silence reprend place alors qu’il semble faire mine de réfléchir à ses dernières paroles, mais bien vite, il est à nouveau brisé par sa voix rocailleuse. – "C’est à réfléchir en effet. Mais pas immédiatement. Là, on a tous besoin de se reposer, toi y compris. "" Non ça va. ""C’est ça … Un corps biologique est bien plus fragile qu’un bionique, et la salle de machines n’est pas le lieu privilégié pour récupérer correctement. Si tu dois te montrer utile, autant que tu sois apte à la faire." – Elle soupire pendant que Di intercepte l’adolescente en plein discussion avec Razor avant de reprendre. – "Avane, embarque là et fait lui faire le tour rapide de ce qu’elle doit connaitre du vaisseau. Trouve-lui une piaule aussi. "– La jeune fille penche la tête sur le côté en reluquant la rouquine les bras croisés avant de rechigner brièvement. – "Okey, mais elle me file sa veste en échange." – Eden hausse un sourcil amusé en observant la gamine et sa carrure un peu trop chétive avant de se défaire du vêtement sans grand gêne pour lui tendre, amusé de voir les yeux pétillants de l’ado qui s’empresse de la mettre en flottant dedans. – "Grandit un peu par contre …" -" Ouais ouais, c’est prévu. Allez, on s’active, j’ai pas que ça à branler moi ! "

Traînée par le bras dans les couloirs malgré les protestations de certains, elle prend le même rythme que la plus jeune tout en observant les alentours en l’écoutant déblatérer sur tout et n’importe quoi. – "Avane … ça t’arrive de te taire des fois ?" "Quoi ? C’est pour toi que j’te dis ça ! Moi j’m’en tape, j’le connais le vaisseau !"" Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse la couleur des tables dans le réfectoire, sérieusement ?" "Je suis une fille de détails, t’apprendra ça mégère !""Gamine … "- "Ta gueule. ""T’as rien de plus puéril en stock ?" – L’adolescente décroche le flingue dans son dos pour lui pointer vers la tronche et tire un léger rire à la rouquine, un sourcil haussé avant qu’elle n’enchaîne. –" Ca va, détend toi Terminator … t’as encore une chambre à me trouver si tu veux pas avoir Di sur le dos." "Ah ouais merde … c’est-à-dire qu’on est partie à l’opposé du dortoir là." – Elle fait mine de réfléchir, le canon de son arme posé contre son menton avant de le pointer dans un couloir perpendiculaire, manquant de frapper la jeune femme à la mâchoire dans un geste mal calculé. Cette dernière se recule aussitôt par réflexe et repousse le flingue hors de la trajectoire de sa tête du bout des doigts avant de reprendre une position plus convenable pour suivre la jeune fille déjà repartie. Une tornade que cette môme, et pourtant, elle se surprend presque à la trouver attachante. Chiante, irritable, instable, mais attachante. Mais ses habitudes reviennent bien vite lui rappelant qu’il n’y a que peu de personne à qui il est sage de se fier dans ce monde et cette gamine n’en fait pas partie à l’heure actuelle. Parvenue dans le bon couloir, Avane lui indique de son flingue toujours en main les différentes portes une à une, ainsi que le propriétaire des chambres qu’elle mémorise rapidement jusqu’à atteindre celle de Seven devant laquelle elle s’immobilise soudain alors que l’adolescente continue sa démarche quelques secondes, le temps de s’apercevoir qu’elle évolue seule. Faisant volte-face, les mains sur les hanches, elle incendie la rouquine du regard d’avoir perdu le fil de son explication avant de voir cette dernière ouvrir une porte qui ne lui est pas destinée. – "Oh, qu’est-ce que tu fous ?! C’est la piaule de Seven ça, c’est pas la que t’es censé dormir toi ! ""Détrompes-toi, je ne pourrais pas trouver mieux. Bonne nuit gamine !" " La gamine va te plomber le cul si tu continues !" - Elle referme la porte blindée à l’instar des autres au moment où les balles s’éclatent dessus, non sans retenir un rire franc cette fois, et prend même soin de fermer à clef, histoire d’emmerder jusqu’au bout le propriétaire, sans trop savoir pourquoi elle fait ça dans le fond. L’interrupteur allumé, elle observe l’endroit ressemblant plus à un atelier qu’à un véritable endroit dédié à un quelconque repos. Eden ne se fait pas prier pour autant, et repère bien vite la petite salle d’eau attenante, retirant ses vêtements pour se glisser dans la douche étroite sans même attendre que l’eau chauffe. Elle frotte sa peau avec insistance pour dégager la moindre petite goutte de sang séché et retrouver son teint laiteux et ses quelques tâches de rousseurs indemnes. Sa crinière y passe également et elle met un long moment à dégager sous le sang s’y étant accumulé, faisant couler en continu une eau rosée à ses pieds. Il lui faut une bonne vingtaine de minutes pour venir à nouveau de tout avant qu’elle ne sorte de là pour récupérer une serviette à l’aveugle, sans se soucier du véritable propriétaire. Même s’il est bordélique, l’endroit reste propre, et ça lui suffit. Faute de mieux, elle retourne une fois sèche dans la chambre et se dégote un t-shirt trop grand pour elle dans le placard, ses anciennes fringues traînant au pied du lit sur lequel elle s’effondre sans demander son reste, sans même se soucier d’avoir le cul à l’air puisque le tissu de son vêtement volé ne parvient pas à tout couvrir. Les yeux déjà clos, elle tâtonne à l’aveugle jusqu’à trouver un drap susceptible de la couvrir qu’elle balance maladroitement sur ses jambes à l’aveugle, la lumière encore allumée. Adieu les emmerdes, au moins pour quelques heures.

Son short un peu trop bariolé sur le cul, le t-shirt volé noué autour de la taille pour lui donner un peu plus de tenue, elle partage un café avec l’une des filles, la plus calme, dont pourtant, elle n’a pas encore retenue le nom. A dire vrai, elles n’échangent pas vraiment, si bien que la rouquine se met en tête de partir visiter le vaisseau plus tranquillement désormais, et noter les éventuelles réparations visibles pour se faire une idée de leur coût final. Clope au bec, gobelet de café fumant surmonté d’une chantilly moelleuse entre les mains, elle lève plus les yeux que ne regarde réellement où elle va en fin de compte, s’enfoncer davantage dans les entrailles du vaisseau. Croisant Barns toujours en train de courir à droite à gauche pour ses pairs, ils échangent un vague bonjour avec lui avant de continuer son exploration jusqu’à parvenir dans une nouvelle salle contenant plus d’électroniques que de mécaniques cette fois, et elle y repère au passage la cage brisée qui fût la sienne quelques jours avant de s’en détourner aussitôt pour se concentrer sur le reste dans le fond de la pièce. Deux silhouettes s’affairent, et si elle en reconnait une, l’autre lui semble inconnu.  Un son grésille dans les hauts parleurs encore intacts du vaisseau, l’appelant elle, Catalyse et Seven sur le pont principal. La rouquine se détourne avoir d’avoir été repérée et regarde les étages supérieurs en se perdant légèrement, si bien qu’elle arrive la dernière pour ce second conciliabule plus restreint cette fois, et si Eden a bien compris que la fille était un grend e bras droit du chef, la présence du fantôme la laisse perplexe, et quelque part, elle s’attend à une brasse pour lui avoir piquer sa piaule. On lui en a trouvé une, personne n’a précisé cependant qu’elle ne pouvait pas choisir laquelle …
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Seven

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyLun 14 Nov - 21:07

Finalement t'aura rien pu suivre de l'échange entre le boss et la fille de Scarcelli. Cette dernière disparue sous la tutelle provisoire d'Avane qui est de loin la plus neutre pour ce rôle. Pour cause, si les mecs veulent la voir exclusivement dans leur lit, les filles, elles, sont plus critiques. L'adolescente et Catalyse n'ont rien de particulier contre elle, l'une s'en méfie par précaution. Quant à Rogue, elle ne saurait pas elle-même expliquer ce qui la dérange vraiment chez la rouquine hormis son sang/rang. Sa langue un peu trop pendue à son goût, aussi. Ainsi, la conversation prit fin et Di demandait à ce que vous vous bougiez le cul à remettre le vaisseau en marche en vous traitant de feignasse et tas de merdes. Sa manière de garder le moral face à la mort de son ami et bras droit. Aussi, il lui fallait pas mal réfléchir à la proposition de la mafieuse. L'idée qu'elle puisse gamberger une vengeance contre vous ne quitte pas l'esprit de la hackeuse principale. Une fois la passerelle vidée de la passagère improvisée vous échangez avec Di sur ses impressions. Et contre toutes attentes, ce con semblait plus préoccupé que prévu. Suite à cela, toi comme les autres désertent la passerelle pour aller vaquer chacun dans son coin. La plupart sont nazes et retournent se détendre avant de se rendre utile. Une vraie nuit de sommeil vous est indispensable. Une heure plus tard tu croises Di toujours sur la passerelle à broyer du noir.  Tu fais demi-tour en le voyant plongé dans le noir sans aucun bruit. Mauvais plan ! Sauf que le mastodonte est en train de trafiquer son bras cassé qu'il va devoir changer et te loupe pas. Il t'impose de rester et tu dis ne simplement que passer par là en espérant ne pas subir ses états d'âme qui te pèsent bien trop. Bêtement tu vois en lui le père que t'as pas eu et lui t'apprécie tout autant en voulant sans cesse te tirer vers le haut. Mais t'es pas encore disposé à faire péter tes œillères donc ça te gave et frustre même ! En l'occurrence il te demande ton avis sur la situation. Tu te poses tranquillement dans un siège en réfléchissant quelques secondes avant de répondre. "C'est quoi ? Une question piège ?" Tu te sors une clope en ayant dis cela sur le ton de la rigolade. Di te balance tranquillement, en proie à de nombreuses remises en question. "Non. Tu sais que j'ai merdé, joues pas au con. Catalyse pense que je devrais faire une pause et elle n'a pas tord je crois ... Il marque une pause en regardant l'espace à travers la grande vitre face au poste de pilotage. Si tu n'avais pas été là, si tu n'avais pas pris le risque de libérer Eden on serait plus là pour-" Tu l'interromps avec un mal aise qui t'agace. "Arrêtes ça... J'ai écouté mon instinct sachant les conséquences. J'en assumerais les dégâts. Peu importe. A toi de faire de même sinon la mort de Finral ne sera qu'un dommage collatéral." T'as besoin que Di reste et demeure un bloc car sans ça tu risques de douter de toi-même. Tes paroles sont toujours sans filtres et c'est ce qu'il aime chez toi, t'es comme Catalyse et Finral de ce cotés là. Quand un ordre ou décision vous semble inapproprié vous savez réfléchir par vous-même plutôt que d'obéir. Des coups de gueule qui ont toujours été constructifs. En l'occurrence tes paroles le font pouffer d'amertume trouvant cela intéressant. Et sans plus te retenir il te demande si ta vue va mieux avant de te dire de dégager. Répandant sérieusement que ça va bien mieux tu quittes la passerelle mitigé. Tu sais que t'as réussis à raviver la flamme de sa détermination. Avant que tu ne disparaisse il t'alpague d'un ton bien plus animé d'un coup. "Au fait Seven ! Tu te retournes en enttant la suite mais Di balaye sa question d'un mouvement main en lâchant, Naaa rien, laisses tomber ! Merci d'être là, gamin..  Allez casse-toi. " T'es intrigué mais ne relève pas. En fait Di voulait t'annoncer l'une des conditions acceptées d'Eden te concernant.

Tu decides de gagner ta piaule après cela t'interrogeant sur ce que peut bien foutre la rouquine et si la chambre devenue un débarras est réellement accessible. Chemin faisant tu croises Avane qui te demande où tu vas. Tu réponds aller te pieuter quelques heures avant de relayer Stenton et elle se met à glousser une main sur la bouche. Ça sent la connerie... Elle reste dans ton ombre sans que tu la calcule plus et quand tu tentes d'ouvrir ta piaule rien ne se passe. Tu remarques un nouvel impact de balle et n'insiste pas plus en te tournant vers l'adolescente. "Qu'est ce que t'a foutu...? " Elle se pose dos au mur en face, bras croisés dans la veste en cuir que portait Eden en sortant de l'infirmerie. "Ohh... Moi rien... Disons que ta chambre a été prise d'assaut par la Corpo... " Tu réagis au quart de tour en te repostant devant ta porte. "Quoi?! Tu... Tu délires ?! " Rogue sort de sa chambre alors que Barns passe par là pour gagner la sienne. Ils s'interrogent de votre raffut, ton raffut ! Tu passes pour un connard avant de te plaindre qu'une morue s'est accaparée ta chambre. Rogue se prépare limite à hacker ta porte et Barns vous calme tous les deux. Laisses pisser pour cette nuit. Si tu veux mon avis tu l'as bien énervée. Vas à l'infirmerie et fais pas chier. " Tu restes con à fulminer intérieurement et c'est la rose qui parle pour toi tant t'es scotché. Elle dit que c'est injuste et que la garce culottée entendra parler d'elle. Vous êtes limites tous effrayés. Tu decides donc de tourner les talons avec une frustration nouvelle n'ayant rien de malsain ou haineuse. De la colère et de l'incompréhension face à l'attitude indéchiffrable de la mafieuse. Ça a le mérite de tourner en boucle dans ton crâne et tu decides de rejoindre Stenton plus tôt que prévu. Il t'entend perdre patience en te demandant d'abord à quand remonte ta dernière partie de jambe en l'air pensant régler tous les maux avec cela, lui. Tu l'envoie chier et il trouve le moyen de dévier sur Eden histoire que tu sois bien excédé sans qu'il ne sache le pourquoi du comment t'es irritable ce soir. Malgré tout vous bosser bien en duo et tu supportes facilement ses sujets torrides et fantasmes en trouvant cela le plus souvent drôle tant il est perché. Puis plus tard dans la nuit il part se reposer et tu restes sur place. Écouteurs dans les oreilles, t'as tout le temps de réfléchir en rafistolant les moteurs pour espérer démarrer d'ici demain. Quand la fatigue te gagne tu rejoins l'infirmerie.
À peine levé que tu t'es attelé à retourner réparer le vaisseau, les moteurs prêts. Il fallait réparer de sorte que la coque fragilisée tienne le choc d'une hyper propulsion. Alors quand la voix de Di a raisonner de partout pour te convoquer en plus de la fille de Scarcelli et Catalyse tu t'es mis à rager. T'as pas encore croisé la voleuse ni repris ton intimité pour le moment... T'es pas certain de savoir te tenir !

Tu rejoins donc la passerelle le premier en te plaignant avoir du taffe. Di sourit, ravi de constater que t'as retrouvé toutes tes capacités et même plus de mordant que d'habitude. Alors il te demande en attendant que la dernière attendue ne se pointe. "Qu'est-ce qu'il t'arrive t'as bouffer un lion ou quoi ? " Et Catalyse s'en mêle, moqueuse, depuis son assise en retrait. "Eden s'est accaparé sa piaule pour la nuit. Di se marre alors que toi t'enrage de frustration comme la pauvre victime que t'es ou plutôt le gamin puéril par moment. Tu grimaces et rétorque ne pas trouver cela drôle du tout. Ton attitude amuse le boss qui sait à ton insu pour le moment que la jeune femme ne t'apprécie pas grandement pour avoir quémander le droit de te casser la gueule. Il trouve cela drôle de voir combien tout cela t'es retombé dessus. Pour lui, il y'a pire que d'être persécuté par une telle beauté. Il attend encore un peu avant de te le dire ignorant encore ce qui serait le plus amusant. Organiser cela dans un ring sur votre terre d'ancrage ou bien sur le vaisseau ? Il en sait trop rien. Par contre il sait une choses lui aussi... "Tu m'as l'air de lui avoir tapé dans l'œil mais pas dans le bon sens, gamin ! J'veux pas entendre parler de vos histoires de piaules, capiche ?! " Tu plisses les yeux en l'incendiant de ton regard de braise à travers tes verres. Ouais, ça va... " Réponds-tu contrarié tandis que la coupable arrive.
Di salue la nouvelle arrivante en s'entretenant plus avec elle un temps. Tu t'es avachi dans un fauteuil les jambes écartées, blasé. Tu suis du regard la rouquine en reconnaissant l'un de tes t-shirt enroulé autour de ses hanches ballotant sur ses fesses. Tu fais preuve de sang froid bien que tu grimace en tirant la tronche. Ça te rend dingue qu'elle ait pu osé faire ça rien que pour t'emmerder. Tu ne comptes pas en rester là par principe. Tu te sors une clope pour t'occuper autrement qu'en boudant. "Bon écoutes, jsuis pas sûr que ce soit une bonne idée de faire confiance à un colis qu'on a bien failli refourguer pour du fric. Mes hommes sont mitigés, qui sait si c'est pas pour mieux nous baiser tout ça ! Tu sais que ça n'avait rien de personnel preuve est notre conversation. Si l'on fait cela, tu vas devoir rester avec nous du début à la fin sans le moindre contact avec ton paternel et ça en fait baliser certain malgré tout. Alors ce que j'te propose c'est de te conduire au manoir blindé de Shazar et constater en même temps que nous que ce bâtard est bien mort à moins que ce soit encore un fake. A partir de là peut être pourrions-nous renouveler le contrat. Sinon, j't'invite à aller te faire foutre ma jolie. " Toi tu restes con car t'as loupé le debrief du matin et les conversations de couloir concernant la dite offre d'Eden. "C'est quoi ce plan ? Quel contrat ? " C'est Catalyse qui te l'a fait court en t'exspoant la requête généreuse et suspecte de la rouquine. Tu la fixes d'un œil mauvais tant que t'auras pas pu te plaindre à elle. T'es carrément étonné du contrat exclusif qu'elle vous propose ! Cette fois tu la distingue clairement et détournes bien vite le regard en pensant rien qu'au fait qu'elle ait pu fouiller ton armoire. Oh ça te perturbe, il y a trop de trucs qui te dérangent et tout est lié cette fille infernale. C'est sûr, elle veut ta peau. Quand la belle accepte le deal tu te pinces les lèvres d'agacement sans pouvoir en placer une. Tu ne sais pas trop quoi penser pour le coup. Tu te demande ce que tu fous vraiment là ! Alors Di balance non sans vous jeter un œil tour à tour d'un air tout aussi moqueur que mystérieux. "Bien alors voilà qui est réglé on parlera des modalité quand le vaisseau sera en route ! Seven ! Tu vas t'occuper de la gamine. A toi d'assumer et j'veux rien entendre de vos embrouilles ! Pas d'embrouille tout court. " Insiste t'il en coupant court à tes rebiffades qu'il ignore. Tu balances en l'approchant comme un enfant puni. "Di! Tu peux pas m'faire ça ! C'est pas... Juste ! " Il se lève de son fauteuil pour tenter de se la jouer intimidant avec son bras en moins. "J'ai dis qu'tout était réglé. Tirez-vous ! Et tâche de faire en sorte qu'on soit parti d'ici deux heures ! " Tu te tires clope au bec et les mains fourrées dans le fond de ta poche.
À peine sortis avec la rouquine sur tes talons tu t'arrêtes dos à elle pour écraser ta clope. Tu te retournes et fais un pas dans sa direction passablement bien agacé. "Ca va t'as bien dormi, princesse ?! les mains de nouveau rangées dans tes poches tu n'hésites pas à la menacer de ta taille, très sarcastique. "La suite était à ton goût ?... " Tu la dévisages brièvement maintenant qu'il fait jour et qu'elle n'est pas couverte de sang. Une tension électrique n'ayant rien de sexuelle à première vue vous immobilise face à face sans vouloir vous démonter face à l'autre. Une joute constante de qui aura le dernier mot. [/i]
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Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires EmptyMar 15 Nov - 9:17

Un vague coup d’œil aux personnes présentes pour se rendre compte qu’il n’y a finalement que les appelés, ce qui en soit la rassure. Catalyse, dont elle vient tout juste de se souvenir du nom en l’entendant résonner dans les enceintes, ne l’inquiète pas outre mesure tant elle a l’air posée. Di et ses airs de brutes ne lui semblent pas plus dangereux que cela tant qu’on l’emmerde pas trop, et elle a beau être pénible par moment, son but n’est pas non plus de se mettre le chef à dos, mais plutôt de se faire respecter comme égale et non comme ancienne captive. Quant à Seven, elle s’attarde brièvement sur lui, croyant sentir le regard rageur du mercenaire posé sur elle à défaut de pouvoir le voir, et étire un infime sourire à son intention avant que le colosse ne l’interpelle finalement pour conclure leur entrevue de la veille à l’évidence. Les quelques précisions dont il lui fait part ne la perturbe pas plus que cela, dans le fond l’idée reste la même, elle n’est plus à quelques jours près et s’il faut passer cher ce type pour constater que son bien n’y est pas, alors soit. Et l’idée de ne pas revoir son père, quand bien même ils retourneraient sur terre ne la dérange pas plus que cela étrangement … Probablement car tant qu’elle n’aura pas remis la main sur l’objet, il y a fort à parier qu’il lui adresse à peine la parole. Et on ne peut pas dire que les relations aient toujours été cordiales avec lui, elle se servira donc des comptes de la société pour son propre compte, quitte à lui faire tout de même passer un message en douce pour lui assurer qu’elle gère la situation. Détail qu’elle ne mentionne pas au chef et se contente de pencher légèrement la tête sur le côté en le dévisageant légèrement, quelque peu amusée malgré tout par certaines de ses répliques. –" Qui te parle de confiance Di ? Je vous engage, je vous paye, et une fois le contrat rempli, c’est un adieu pur et simple. Je sais que vous avez besoin d’argent, comme j’ai besoin de main d’œuvre, le deal s’arrête là. Maintenant … je peux entendre tes autres arguments, et en soit, ils ne me posent pas de problème." – Elle dégage une mains de ses poches et fait deux pas en direction du géant pour sceller leur accord d’une poignée brève avant de reprendre une certaine distance. Il enchaîne bien vite pour passer les finitions de leur accord à plus tard avant d’indiquer au fantôme de lui servir plus ou moins de guide et elle fronce les sourcils en s’attardant sur le terme qu’il emploie à son égard ayant lourdement tendance à l’agacer. Tu parles d’un respect … La rouquine porte néanmoins son regard sur l’interpellé qui se manifeste très vite pour se plaindre de la mission, et rien que de savoir que ça l’emmerde suffit à lui remonter légèrement l’humeur alors qu’elle lui offre un sourire teinté d’une fausse innocence.

Eden tourne les talons en fourrant à nouveau les pognes au fond de son short, et s’engage déjà pour quitter l’endroit en lâchant à destination du chef avec une certaine évidence. –" Il n’y aura pas d’embrouilles si j’ai ce que je t'ai demandé." – Et là où elle reste relativement calme, ce n’est pas le cas de Seven qui s’agace et finit par le devancer pour quitter la pièce, la frôlant au passage en s’attirant un coup d’œil peu amène de sa part. Elle reste sur ses talons et dès lors que la lourde métallique se referme sur eux, il s’immobilise, l’obligeant à faire de même pour ne pas lui rentrer dedans. Eden s’en agace, désormais seul à seul avec lui, et commence déjà à râler au moment où il se retourne face à elle pour la questionner. La rouquine cesse aussitôt son début de colère en levant les yeux vers le visage couvert du mercenaire cherche à la surplomber, avant qu’un demi-sourire moqueur n’habille son visage. Elle s’appuie dos à la porte sans avoir même pris la peine de ressortir ses mains, histoire de bien lui montrer qu’il ne l’impressionne pas outre mesure, avant de finir par répondre en haussant les épaules. – "Le rangement laisse franchement à désirer, et le service d’étage tout autant. Et je ne parle pas de la garde-robe … tu devrais investir dans un ou deux robes.  "– Elle se retient de rire en imaginant pour elle-même Seven dans une tenue de soirée moulante, avant de finir par se redresser pour venir se planter sous son nez, relevant le sien pour ne pas le perdre de vue, le visage bien moins avenant cette fois.  –" Mais tu sais quoi ? J’pense bien la garder quand même … , et ce n’est que le début. "– Elle braque ses mirettes sur le masque impénétrable du mercenaire avant de se dégager pour le contourner, le percutant volontairement au passage, dans l’idée de reprendre sa route. – "T’as du boulot non ?" – Elle n’a pas spécialement envie de s’attarder davantage, ni de perdre son sang-froid alors que di se trouve simplement de l’autre côté de la porte. Autant attendre un peu avant de pouvoir régler ses comptes, d’ailleurs, elle escompte bien relancer le boss à ce sujet rapidement tant ça la démange de se venger, sans parvenir à savoir pour quelle chose précisément elle lui en veut autant. La logique voudrait que ce soit pour le vol du bien le plus précieux de son père, et pourtant lorsqu’elle repense à cette soirée, c’est plutôt le fait qu’il l’ait embrassé de force qui lui revient en mémoire. Jamais personne ne s’était jamais octroyé le droit de lui faire une telle chose de toute son existence, et elle ne le digère toujours pas. C’est stupide, mais ça reste dans son crâne, plus particulièrement maintenant qu’il se trouve sous son nez d’ailleurs ! Le pas vif, elle progresse dans le vaisseau sans savoir où elle se rend exactement. Peu lui importe au fond, elle sait qu’elle risque de s’ennuyer un bon moment avant qu’ils ne rejoignent le manoir.

Deux jours plus tard :


Le portable que lui a refourgué Avane dans les mains, Eden évolue dans le couloir menant à la chambre de l’argenté, passablement agacée en essayant de faire fonctionner ce truc. Le sien étant resté sur terre, et elle-même n’étant que simple humain, à la différence du reste du groupe, elle ne dispose pas de la communication interne propre aux cybers, et a donc dû se dégoter un moyen de communication plus … dépassé pour eux afin de rester joignable sans devoir forcément passer par les enceintes du vaisseau en cas de sujet plus personnel. A dire vrai, elle n’en voit que peu l’intérêt, n’ayant pas de sujets de discussion à tenir avec qui que ce soit ici en réalité, mais par acquis de conscience et désir de prouver sa bonne volonté, la jeune femme a accepté de s’en encombrer, sauf que cette merde refuse de fonctionner. Elle espère trouver son référent dans sa chambre, mais la porte de cette dernière s’ouvre un peu trop facilement, en dévoilant qu’un endroit vide ayant le don de l’agacer davantage. En vérité, il lui faut peu de chose concernant Seven pour rapidement monter dans les tours, et ça ne lui ressemble en rien d’ailleurs. Pestant contre l’absent, elle revient sur ses pas en réfléchissant à l’endroit où il pourrait bien se trouver. Sa logique l’amène dans la cuisine avant de descendre de deux étages pour rejoindre la salle des machines désormais remises en route, mais dont certaines semblent encore souffrir des vestiges de l’assaut si elle en croit le son grinçant qui s’échappe de l’une d’elles. Sa cible n’est d’ailleurs pas loin et elle en distingue la silhouette atypique presque allongée sur le sol, la tête et les bras sous l’immense carcasse métallique formant le moteur. Ses pieds enfin chaussés de quelque chose de convenable la trahisse, elle le voit bouger sans pour autant s’extraire et fait comme si de rien n’était. Eden s’immobilise au-dessus du mercenaire en plein travail sans un mot avant de lâcher le portable sur le ventre de ce dernier sans la moindre gêne. – "Ca fonctionne pas … faut que tu me le répares, Di exige que je sois joignable tout le temps comme vous autres. "– Mains dans les poches de son jean noir un poil trop serrée, la rouquine se plie sur le côté pour tenter d’apercevoir le mécano ayant manqué de s’assommer en voulant se redresser d’un coup, la tête largement penchée sur le côté. – "Ca doit pouvoir attendre que t’ais fini ce moteur cela dit … mais qu'est-ce que tu traînes ! Ca fait bien deux jours que vous êtes dessus. "
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