Tu serres les dents face à la répartie de ta soit disant "responsabilité". Comme t'as les nerfs que Di puisse se décharger ainsi. Tu sais que t'as fais le bon choix et lui aussi et pourtant faut qu'il fasse comme si c'était l'inverse. T'en viens à te demander si ça l'amuse pas en plus de l'arranger. Enfoiré ! En attendant te voilà en train de te faire chambrer par ta potentielle pire ennemie ! C'est paré de cynisme que tu l'écoutes non sans ricaner de sarcasme. Le service manque à désirer, hm ? Elle s'est cru à l'hôtel ?! C'est là ta première pensée avant de rétorquer de manière tout aussi subtilement vindicative qu'elle. "Des robes ?! Tsss... Pourquoi faire ? Tu t'prends pour une fille p't-être ? " Ne peux-tu t'empêcher de la chercher d'avantage plutôt que de l'ignorer ou passer ton chemin. Dégainant tout aussi rapidement elle t'annonce que ce n'est là qu'un début avant de te renvoyer à ton taffe. De quoi bien t'exceder l'air de rien car elle ne manque pas de te bousculer légèrement sur son passage. La bonne blague ! Elle ne va rien garder du tout si elle veut que sa tête reste sur ses épaules. Et c'est là une pensée qui te traverse l'esprit alors que tu la regardes s'éloigner, contrarié. "Ouais! J'y vais me donnes pas d'ordre ! C'est surtout pour être sûr de vite te dégager ! " Et tu tournes les talons à son opposé en te disant que tu ne tiendra pas longtemps ainsi avant que ça ne parte en pugilat... Chemin faisant tu te retiens de faire demi-tour pour aller te défouler sur Di et Catalyse, même pas peur ! Mais t'en fais rien des outils vite en main pour te défouler dans ta tâche. Comme t'es parti, tu fais en sorte que le vaisseau démarre dans les deux heures qui suivent. Un pari compliqué quand Razor débarque pour partager ses frustrations concernant la rouquine. Tu l'envoie chier cash mais il n'en tient pas compte. Oh il te reproche limite d'avoir tout prévu ou de cacher des choses du fait qu'Eden ait dormi dans ta chambre. Et si lui voit là quelque chose de sensuel toi t'as juste les boules. Elle a osé bafouer ton intimité et se rouler dans tes draps en plus d'avoir piqué tes fringues! Y'a rien d'enviable à ton sens encore biaisé par tes convictions diverses. T'as pas hâte d'aller constater les "dégâts". Par contre t'es opérationnel pour lutter pour la récupération de ton bien annexé ! Quand tout te semble correct avec l'amont de Stenton t'annonce à Di que vous pouvez enfin vous arracher de ce trous. Il vous convoque toi et ton aîné en mécano et tout court même.

Retour sur la passerelle... Tu tires la gueule et Di te demande de retirer tes lunettes opaques alors que t'as pas décroché un mot. C'est Stenton qui fait le point pour calculer avec Catalyse jusqu'où vous pouvez tirer ainsi avant de devoir vous poser. Ils choisissent un point stratégique que vous connaissez bien, une plate-forme spatiale énorme où circulent commerces en tout genre et toutes sortes d'individus. Un endroit plus ou moins neutre si vous savez où vous rendre, à qui vous adresser. Pendant ce temps t'envoie chier Di et il te fait la remarque que t'es drôlement émotif contrairement à d'habitude. Alors là tu te plains de ton "boulet" alors que vous vous êtes à peine entretenus en réalité jusqu'à maintenant. "Raaaah! Tu peux pas m'la coller dans les pattes ! Elle veut ma peau ! " Il glousse doucement clairement amusé en réalité par votre tandem tout neuf et bancale. "Oh, et tu crois pas si bien dire... Il se redresse un peu et te tourne le dos. T' es encore là-dessus, gamin ! C'est normal qu'elle veuille t'etriper j'te rappel qu' c'est toi qu'est entré par effraction pour voler l'orbe. Catalyse se pointe vers toi en ajoutant bras croisés d'un air blasé."Et vous vous êtes battus aussi. " Tu jettes un œil en coin à la hackeuse en esquissant une moue sceptique bien que tu conçois en effet qu'elle puisse t'en vouloir vu comme ça. "Ouais d'autant plus que c'était match nul... " T'es franchement pas d'accord par orgueil face à la fille de Scarcelli qui te court sur le haricot. Alors tu commences à te pencher vers Di en voulant te rebiffer mais Catalyse renchérit trop vite sur la liste des potentielles griefs de la rouquine envers toi. "Et tu l'as embrassé." Tu reste con la bouche entre-ouverte en perdant le fils de ta vantardise. Tu flingues ta comparse qui hausse un sourcil d'un air de dire c'est ton problème à toi. "Ça va la ferme, j'ai compris !" T'empresses-tu de rétorquer sur la défensive en sentant tes oreilles chauffer. Voilà un souvenir que t'as enfoui en ayant relayé la jeune femme au simple range de fille de mafieux. Ça te pique au vif cette dernière information et tu les envoie chier en voulant disparaître. Di cesse de se moquer et balance pendant que tu descends. "Dis-toi qu' c'est un test. Tu donnes un coup d'un revers de main sur le bouton pour ouvrir la main, encore plus contrarié et perturbé en plus de ça. Di a le temps de balancer pour te taquiner une dernière fois.C'qui n'te tues pas te rend plus fort !" Mais quel connard ! Tu ne peux toutefois pas nier que c'est pas bête bien que risqué de confronter Eden à toi histoire de voir si elle va pas vous poignarder dans le dos à travers toi.

Deux jours galactique que vous naviguez en direction de la plate-forme ciblée. T'as pu récupéré ta piaule sans trop avoir à batailler étant donné que t'as aider à vide debarasser la chambre libre. Avane, Rogue et Razor étaient là, les deux derniers drôlement pressés de régler le problème de chambre. Pas question de partager dans tous les cas car les règles à bord de Di ne tolèrent en rien les histoire de cul quelles qu'elles soient. A moins d'avoir démarrer avant comme Finral et Catalyse à l'époque. Or, toi, tu n'envisage même pas la jeune femme sous le même angle que Razor tant elle te tape sur le système. Tant t'es pas intéressé de manière générale ou plutôt trop borné. Après cela tu reprenais pleinement possession de ta piaule que t'eus l'impression de redécouvrir. Tu te sentis trahi par tout ton mobilier comme s'il était en vie et coupable ! Pour autant, Eden ne s'était amusée à tout retourner ou saloper. Non, c'est plutôt comme une prédatrice qui s'imprègne de sa proie avant de la bouffer. Chassant ces idées tordues tu trouvais tes draps défaits que tu soulevais avec agacement quand Dowzer débarquait en trombe. Il se jetait dans le lit en s'enroulant dans les draps pour sentir l'odeur de la rouquine apparemment imprégné. Tu lui avais collé une droite pour l'avoir dit avant d'essayer de le dégager. Le bruit ayant attiré Rogue elle se pointait pile quand tu saisis de manière curieuse un morceau de tissus dépassant de sous une serviette. Certainement pas ton fait ! Quelle fut ta surprise de trouver les sous-vêtements de la rousse. T'as le temps de buguer sur la taille du bonnet avant de t'énerver plus. Rogue sortit son flingue en te demandant de lâcher prise de suite comme si t'étais en état d'arrestation. Dowzer récupérait le tissus avant de se tirer en se marrant aussi démoniaquement que sa fausse jumelle. Tu t'es fais engueuler par la hackeuse sans avoir rien fait de particulier encore une fois.
Cet épisode te collait à la peau pour la journée car Razor et Stenton eurent vent des souvenirs laissés par la vile rousse dans ta piaule. Ils t'ont saoulé chacun à leur manière. Stenton t'encourageait à montrer de différentes manières non orthodoxes de te venger. Tandis que Razor fantasmait sur le fait d'avoir lui aussi une responsabilité similaire à la tienne quitte à crever entre ses poumons bien fournis. Durant ces deux jours tu ne vis pas des masses la concerné prenant soin de l'esquiver et inversement d'ailleurs !

Pas de réelle notion du temps dans l'espace mis à part l'heure galactique sur laquelle vous êtes réglés. Et en ce début de soirée déjà bien entamée tu répare le moteur à particule pour tenter un autre saut afin d'écourter votre séjour. De plus ça t'occupe autant l'esprit que les mains. Tu profites de ta paix un fond musicale sur l'enceinte du coin. Ce qui ne t'empêche pas d'entendre arriver un intrus. Plutôt une car tu t'es déjà habitué aux bruits de pas de la rouquine. Un furtif coup d'œil te permet de confirmer son identité et tu prie presque pour qu'elle te voit pas tel le "fantôme" qu'elle te prend. Évidemment il ne fallait pas compter dessus à moins d'être aveugle... Votre passagère provisoire et potentielle Fixer, tiens, s'approche et tu l'ignore te demandant bien ce que c'est cette pour ou pourquoi. Elle ne s'est jamais pointer jusqu'à toi sans raison jusqu'à présent. Tu jettes un coup d'œil passif à ses longes jambes moulées avant de soupirer en voyant qu'elle s'est postée tout près. T'es sur le point de lui demander ce qu'elle veut ou fout là quand un poids sur ton estomac te prend au dépourvu. Ça te fait un brin sursauter et relever la tête par réflexe te cognant le front au passage sur l'armature en fer. T'étouffes un léger gémissement en portant la main sur l'objet coupable. En même temps l'intruse se plaint de l'objet étant un téléphone qui apparemment ne fonctionne pas. Elle demande à ce que tu le répares comme si t'étais à son service. Tu grimace en te pinçant les lèvres par ce putain de combo ! Elle t'a pris en traître sur ce coup-ci. Et pendant qu'elle renchérit tu t'extirpes bien vite de dessous le moteur que tu relèves pour pas avoir à te cambrer comme un ver. Elle te toise avec son air supérieur et clairement moqueur alors que tu la surplombe carrément blasé. Le pire c'est qu'elle en rajoute encore en te disant que tu traînes trop à réparer l'engin. Elle te cherche et toi tu démarres souvent au quart de tour même si t'es pas extravagant ou très explosif dans ta colère. T'as une limite. Néanmoins Eden remplit un peu trop vite la coupe à ce rythme. Tu la pointes avec le téléphone dont tu prends connaissance en même temps en répliquant de manière un brin menaçante. "Peut-être que si t'arrêtais de venir m'emmerder ça irait plus vite ! C'était si facile de le lui remettre sur le dos. Tu baisses ensuite le nez sur l'objet que tu rapatrie en te frolant mécaniquement le front où se trouve une petite tonche à présent en plus des vestiges de l'assaut de Jefferson. T'ajoutes ensuite dans la foulée en posant ton pouce de chaire sur l'arrière du téléphone à un endroit précis pour l'allumer. Une manipulation tactile qui n'a rien à voir avec les boutons qui traînent sur les côtés à s'y méprendre. "Tu crois que jsuis à ton service, Princesse ?! Insiste-tu bien pour lui montrer que dans ta bouche ça n'a rien d'un compliment. Tu vois l'objet s'allumer normalement et étires un demi-sourire narquois en relevant le nez sur son minois de petite diablesse. Pauvre naze. Elle marche très bien ton antiquité. Tu lui rends en lui balançant avant de te sortir une clope tout en la titillant car t'as beau te plaindre après tu cherches aussi la merde. C'est sûr que quand ça nécessite pas d'user d'tes charmes y'a plus un neurone qui se connecte là-dedans. Et tu la reluques brièvement à travers tes lunettes, plus épaisses que d'ordinaire pour pouvoir bosser, avant de pouffer d'amusement plutôt que de mépris malgré tout. Hin!" Tu dis cela en inquiquant ta tempe tapotant de ton indexe celle-ci sous ton bonnet. Le tout sans avoir bouger d'un millimètre pour la surplomber sans craindre une répartie physique. Tu souffles sur elle ton premier nuage de nicotine, très provocateur.

Les yeux relevés sur le jeune homme, elle observe non sans un certain amusement la colère en train de monter en flèche chez lui, ravie d’avoir réussi à le faire dégoupiller aussi rapidement. Même s’il lui est difficile de s’expliquer pourquoi, elle se surprend à prendre un plaisir quelque peu malsain à le faire sortir de ses gonds. Probablement parce que la rouquine a la rancune tenace, et qu’elle compte bien le faire tourner en bourrique comme elle le lui as si bien promis. Et puisqu’on lui a collé dans les pattes en plus de ça, pourquoi se gêner ? Mains toujours au fond des poches, Eden ne se démonte pas lorsqu’il répond avec mauvaise humeur en la surplombant, avant de lui indiquer du menton le portable hors d’usage dont il se sert pour la pointer, un signe agacé pour lui dire silencieusement d’arrêter de râler et de se mettre au boulot. Il manipule l’objet sans trop le regarder, non sans ajouter un commentaire concernant sa position vis-à-vis de la jeune femme qui rétorque aussitôt sans réfléchir. – "Effectivement. T’es censé t’occuper d’moi j’te rappelle." – Eden ne s’attarde pas sur le surnom dont il l’affuble, notant bien l’ironie derrière ce terme qui aurait pu passer pour sympathique venant d’un autre. Mais après tout, elle se fout bien de ce qu’il peut penser, et une fois qu’elle aurait eu l’opportunité de prendre sa revanche, et que le contrat sera achevé, elle compte bien ne plus jamais recroiser le chemin de ces mercenaires. Et envisage également de relever largement le niveau de sécurité de la villa de son père dès lors qu’elle sera de retour au passage. Le ton change et Eden quitte ses réflexions passagères pour s’enquérir de la situation avant d’apercevoir l’écran allumé dans sa paume. Elle a tout juste le temps de sortir une main de son jean pour rattraper le portable qu’il lui balance sans délicatesse, et baisse les yeux sur ce dernier en soupirant, passablement frustrée quelque part de ne pas avoir pu le mettre dans l’impasse. Curieuse malgré tout, Eden ignore la pique du mercenaire et commence à faire défiler les différents écrans à l’aide de son pouce jusqu’à ce qu’il en remette une couche, non content de l’avoir humilié une première fois. Sa bonne humeur l’ayant soudainement abandonnée, la jeune femme sent la colère poindre à une vitesse vertigineuse, peu habituée à se trouver sous le coup d’émotions aussi soudaine et violente. Sourcils froncés, elle range le téléphone dans la poche arrière de son pantalon avant de relever les yeux sur le mécano.

Essayant tant bien que mal de ne pas céder à un accès de rage inutile – et totalement injustifiée d’ailleurs ! – Eden prend une légère inspiration en soutenant ce qui lui semble être le regard du type avant qu’un sourire nerveux n’étire brièvement ses traits. – "Oh d’accord … je comprends mieux pourquoi tu fais office de petit génie ici alors.  Et pourquoi t’es constamment couvert aussi … "- Se faire passer pour une idiote reste volontaire, et plus il la croira stupide, plus elle aura ses chances face à lui à l’avenir. Eden ne dément donc pas, et reste dans son rôle de greluche inutile, plissant les yeux pour éviter le nuage de nicotine qu’il lui balance avant de tendre le bras pour sa saisir au vol de sa clope pour reculer aussitôt d’un pas, son trophée en main. - "T’as un moteur à finir il me semble. "– Elle tire une taff rapidement avant de tourner les talons dans l’idée de faire le tour de la salle de machine pour s’occuper quelques minutes, en ajoutant pour la forme – "Traine pas. Plus vite on sera arrivé, plus tôt tu seras débarrassé de ma présence …" - Mais elle n’a pas fini se retourner qu’elle le voit se rapprocher d’elle du coin de l’œil et esquive souplement pour éviter le bras tendu, passant sur son flanc gauche pour reculer vers le moteur en pleine réparation. Sourcils froncés, elle le toise en le voyant revenir avant de lâcher brièvement, par pure provocation. – "J’aimerais autant éviter qu’on en vienne aux mains avant que ton chef ne m’ait donné le feu vert. Et attendre qu’il y ait des spectateurs aussi … Alors soit sage, tu veux ?!" – Elle sait pertinemment que la plupart des pièces sont sur écoute, ou filmé, et en aucun cas la jeune femme ne veut se mettre l’équipage à dos avant d’avoir atteint son but. Formuler oralement ainsi qu’elle se plie à l’autorité de Di, c’est s’assurer quelque part une défense si la situation venait à dégénérer alors qu’il avait expressément ordonné qu’il n’y ait pas d’embrouilles. Mais intérieurement, Eden bouillonne déjà, et n’attend qu’une seule chose finalement, qu’il ouvre les hostilités pour pouvoir rétorquer aussitôt. C’est pourquoi elle ne bouge pas et se contente de lui sourire, moqueuse, en prenant bien son temps pour porter le bien volé à ses lèvres une seconde fois. Le téléphone est déjà devenu le cadet de ses soucis, elle ne cherche finalement qu'un moyen de le faire dégoupiller au final.

T'es pas sûr mais tu crois bien qu'elle vient d'insinuer que t'es un laideron en relevant ta manie de te couvrir. C'est ton style vestimentaire à force et ce n'est pas la première à te le reprocher si l'on peut dire. « Hm ! » Te dédaigne-tu sans vouloir relever car ça ne te touche et le sujet est quelque peu sensible sans que ça n'ait un rapport avec la beauté. Peu importe ce qu'on pense, toi, t'assures juste tes arrières ne sait-on jamais si l'on venait à faire le rapprochement à la longue. Néanmoins sa réplique t'amuses toi qui ne cesses de la taquiner en la relayant au rang de potiche. T'as bien compris que c'était tout le contraire mais il te plaît de lui faire penser le contraire. Et une fois de plus sans que tu ne la voit venir elle te dérobe ton bâton de nicotine en ayant tendu le bras à travers le nuage de fumée. Tu te crispe deux secondes alors qu'elle a reculé d'un pas pour mieux te rappeler à l'ordre. « Qu...Quoi ?! » Tu regardes ta main dépouillée les doigts encore écartés. Tu ne comptes pas te laisser faire cette fois. Tu la vois s'éloigner lentement comme pour se pavaner tranquillement tout en ajoutant une couche, tiens ! Déjà élancé dans son dos à grands pas pour récupérer ta clope ne serait-ce que pour avoir le dernier mot. Tu tilte bien sur ses derniers mots impliquant que plus vite tu en finis avec ton moteur à propulsion plus tôt tu seras libéré de sa présence. C'est exactement le but, oui ! Tu te prives de le balancer pour mieux te concentrer sur la récupération de ton bien. Seulement la jeune femme s'amuse à un jeu qui t'incite à répondre. « Espèce de... » Garce, morue, voleuse, sorcière, Médusa, Corpo ! T'en as des petits sobriquets pour elle, aucun de bien virulents quand on y pense... En l'occurrence, rien ne te vient car elle parvient à te subjuguer l'espace d'un instant avec ses manies habiles et gracieuses. Tu l'observes le bras balayant le vide tandis qu'elle va se  poser près du moteur. « C'est bien mon intention, alors rends-moi ça et casses-toi. » Ne peux-tu t'empêcher de rétorquer de ton air blasé. Même si elle venait à s'asseoir sagement dans un coin tu ne parviendrais pas à te concentrer. Tu t'es arrêté là où t'as essayé de saisir ton bien au vol. Eden reprend la parole face à ce début de joute qui en soit n'est pas ton attention. Yeux plissés en ne saisissant pas vraiment ce dont elle parle tu continues de l’observer. Quel feu vert ? En n'y réfléchissant vite fait comme ça t'as l’impression que Di a vendu ta peau. Elle tire une seconde taffe sur ta clope fraîchement entamée un regard purement provocateur t'incitant ouvertement à faire le contraire de ses paroles mystérieuses. Sa petite provocation fonctionne et il ne t'en faut pas plus pour t'enflammer. Et donc en une fraction de seconde tu atterris devant elle la clope retirée de ses doigts pour finir entre tes lèvres. C'est peut-être de la triche mais elle n'est pas mieux. Depuis le coup de pied entre les burnes et maintenant on peut dire qu'elle t'en a fait des coups bas. A environs cinquante centimètres d'elle tu tires à ton tour sur Ta clope. Un demi-sourire à peine visible sur la tronche en pouffant doucement tu lui balance avec nonchalance. « J'vois pas de quoi tu parles. Quel feu vert ?A peine as-tu poser la question que la rouquine riposte d'emblée en tendant simplement le bras comme dans un réflexe. A ton tour de la balader et tu te contentes de te placer de profil pour esquiver le bras qui passe devant ton nez. Tu rétorques ensuite avant qu'elle n'ait pu encore répondre à ta question. Non attends, j'veux pas savoir de suite. Laisses-moi deviner... » Dis-tu bien pu espiègle que tu devrais l'être, t'amusant plus que prévu. Tu coinces ton bien entre tes lèvres pour te libérer les deux mains . Ainsi quand Eden tente une nouvelle offensive en restant dans le domaine du réflexe plus que la lutte tu dévies de ta main mécanique son bras et lui donne un coup dans le flan avec ton autre paume. La jeune femme se retrouve un brin déstabilisée et ça te fait marrer. « Alors voyons... Tu veux des spectateurs en plus de ça...  » Décidée à ne pas s'avouer vaincue et avoir elle aussi le dernier mot elle tente une technique pour t'atteindre. Alors cette fois tu retiens son bras trop habile de ta main gauche et la forcer à se retrouver avec son propre bras autour de son coup. Tu retiens son autre main en la maintenant ainsi devant toi. Tu continues la provocation tant c'est facile de te moquer, c'est la fille de Scarcelli, un gros mafieux, après tout! Comptes pas sur moi pour une démo tordue ou un sextape. Voyant que tu l'agace elle essaye de s'extirper habilement et toi tu l'approches d'avantage histoire d'en remettre une couche sur un autre thème cette fois le visage pas si loin du sien. Ou tu comptes plutôt me bouffer le cœur après l'avoir arraché avec tes jolies petites mains ?  Hun hun...» C'est le plus logique car elle ne t'a jamais fait les yeux doux à toi! 

La jeune femme fronce les sourcils en observant ses doigts désormais vides, avant de dévier lentement les yeux vers le fautif ayant récupéré sa clope, retournée à sa place d’origine. Bordel comme ça l’agace ces implants ! Alors qu’il s’interroge sur les paroles qu’elle a pu lui balancer concernant le combat quémander à Di, elle tend le bras par réflexe pour récupérer la cigarette, quand bien même ce n’est pas la sienne. A dire vrai, elle s’en tape un peu, et même si la nicotine vient à lui manquer sérieusement par moment, elle agit plus pour l’emmerder et le pousser dans ses retranchements, sans la moindre idée de ce qu’elle compte faire ensuite néanmoins. En particulier s’il continue à utiliser sa technologie. De ce qu’elle a pu comprendre, cette chose a un impact non négligeable sur le corps humain, mais difficile de deviner à quel stade les dégâts commencent réellement. Et elle n’aura probablement la résistance physique nécessaire pour pouvoir encaisser ses coups s’il se décide à en faire un usage conséquent. Le bras tendu, elle n’atteint pourtant que le vide et s’agace assez rapidement avant de se décider à passer la vitesse supérieure, sans vraiment lui répondre d’ailleurs. Il aura tout le temps de le découvrir le moment venu. Elle observe l’homme désormais de profil avant de changer la position de ses jambes pour relancer un assaut, sans trop savoir si elle veut lui en coller une cette fois, ou bien juste récupérer la clope pendue à ses lèvres. Toujours est-il que sa main n’atteint aucune cible et se voit brusquement repoussée, tout comme elle d’ailleurs, lorsqu’un coup l’atteint au flanc, l’obligeant à reculer jusqu’à ce que son dos ne heurte le métal froid du moteur. Avec l’impression désagréable qu’il ne fait finalement que jouer avec elle, la jeune femme perd patience et fait un nouveau pas en avant, quelque peu gênée par le matériel qui traîne à ses pieds, et tente cette fois de lui asséner une droite, de manière tout aussi inefficace lorsqu’il la retient avec une telle rapidité qu’elle en vient à regretter de ne plus avoir les émetteurs ayant coûté la vie à Jefferson pour lui en coller un dessus ! Son propre bras retourné contre elle, l’autre maintenu dans le vide par la main de chair du mercenaire, et le dos coincé contre le métal dont certaines aspérités lui rentre entre les côtes, elle le fixe l’air mauvais alors qu’il cherche toujours à deviner le pourquoi du comment elle veut un public. Et comme pour beaucoup d’hommes, il faut forcément ramener ça au sexe … - "J'donne pas dans le porno ... " - Eden fait les gros yeux, agacée, et tente de dégager sa main n’étant pas retenue par la mécanique, mais il lui coupe l’herbe sous le pieds en se rapprochant d’elle pour réduire la force nécessaire à la maintenir, non sans la narguer davantage. En dernier recours, la rouquine bouge sa jambe de manière à bénéficier d’un peu d’élan dans l’idée de lui briser les testicules et le forcer à lâcher, mais son mouvement reste un peu trop prévisible compte tenu de leur dernier échange musclé, et il ne rencontre sur la cuisse du fantôme ayant anticiper son geste, avant qu’il ne s’appuie lourdement contre elle pour lui couper tout mouvement.

Dans l’incapacité presque totale de bouger, elle finit par relâcher ses muscles pour ne pas se fatiguer inutilement, et un soupire lui échappe alors qu’elle reporte son regard sur les lunettes opaques qui la fixe sans vie. L’air presque blasée, la jeune femme laisse s’écouler quelques secondes sans faire mine de bouger avant de répondre, quelque peu venimeuse malgré tout. – "Au risque de te décevoir, je n’ai pas la moindre envie de m’empoisonner. Et d’ailleurs … je doute même que ton cœur soit encore fait de chair en fait. Mais pour ce qui est de te l’arracher, compte sur moi, c’est prévu." – Elle ne détaille pas davantage, puisqu’à l’évidence, il ne semble au courant de rien, autant laisser son chef lui annoncer la nouvelle. Quoi qu’elle aimerait bien être présente, ne serait-ce que pour apercevoir sa tête. Quant à vraiment le tuer … à vrai dire, ce n’est pas son but, juste une vengeance martiale, un moyen de se prouver que le premier homme à avoir réussi à la vaincre depuis des années ne mérite pas ce rôle quelque part. De se rassurer. De là à dire qu’elle fera preuve de retenue toutefois, rien n’est moins sûr. La pression des doigts sur son bras se relâche de manière infime, ça lui suffit pour se rendre compte que l’attention du mercenaire se pose plus sur ses paroles que son corps, et elle en profite pour dégager son bras d’un geste sec, non pas pour le frapper curieusement, mais dans l’idée curieuse de lui arracher ses lunettes et voir ce qui se cache en dessous. Mais les réflexes de l’homme valent les siens et elle finit le bras plaqué contre le métal derrière elle, poignet maintenu à hauteur de la tête. Le voyant très proche et dans une situation n’ayant rien de nouvelle cette fois, la rouquine le met en garde d’office avant le moindre geste inconsidéré, la voix basse. – "Ne t’avise pas de tenter quoi que ce soit ou je t’explose le nez." – L’expression qu’elle aperçoit lui déplaît fortement, et les muscles de sa nuque se tendent déjà dans l’idée de balancer sa tête en avant. – "Eh beh … j’comprends qu’ça avance pas vite." – Son attention détournée, la rouquine penche légèrement la tête sur le côté tant bien que mal pour observer dans le dos du mercenaire la silhouette en train de se ramener, simplement éclairée par les quelques lumières veilleuses du fond de la salle. Probablement le seul qu’elle n’a pas encore rencontré, mais déjà entendu plusieurs fois. Surprise, la rouquine en oublie de chercher à se dégager, même en sentant la prise de son adversaire faiblir sur ses membres.

"Tsss... Moi au moins j'en ai un. Et il n'est pas figé dans la glace." T'empresses-tu de rétorquer alors qu'elle t'imagine probablement peu organique. Tu l'imagine en reine des glace et elle te prend pour une petite frappe de bas étage qui lui a que trop manqué de respect. Vous êtes bien avancés. Tu redoubles de vigilance quand la belle tente vucieusement d'ôter les lunettes qui prennent la moitié de ton visage. Tu fronces les sourcils en cessant de t'amuser car c'est ce que tu fais l'air de rien. Tu l'en empêches avec fermeté avant de te détendre en te disant que ce n'est là qu'un jeu rien de plus. Vu les rumeurs qui tournent sur ta tronche tu peux comprendre qu'elle soit curieuse. Néanmoins c'est mort ! Hors de question que la fille d'un Corpo puisse vois ta frimousse. Le coup de tension redescend tandis que tu tiens la jeune femme plaquée contre ce foutu moteur que tu cherches à réparer. Tu prends seulement conscience de votre position précaire et tendancieuse que lorsque la rousse te défend de t'aviser à tenter quoi que ce soit. En effet, c'est tentant...  Tu rétorques non sans feinter de profiter de la situation. "Hmm... J'pourrais encaisser... " Balances-tu plutôt sérieusement de ton air enjoué avant de te mettre à pouffer brièvement de narquois. Ca te rappel carrément ce soir-là dans le bureau de son père... Elle ne l'a clairement pas digéré ! Maintenant que t'y pense ça te ferrait presque jubiler de recommencer. Néanmoins t'en fais rien voulant simplement l'emmerder. Peut-être que cela la dissuadera à l'avenir de te voler. Tu commences à te redresser, la clope complément consumée avec ce raffut quand Stenton débarque. Son commentaire comme intrusion te foutent un tantinet dans l'embarras. Difficile de dire s'il parle du moteur ou d'une quelconque relation avec ta comparse venimeuse. Tu reportes tes mirettes voilée sur ta dite responsabilité. C'est vrais qu'à la base vous étiez sur le point de vous mettre sur la gueule avant qu'elle finisse encore prisonnière dans une position qui t'ai pas familiere en combat. Tu te retires limite perturbé qu'elle en ait pas profité pour t'en coller une durant ce laps de temps mort amplement suffisant. Tu t'écartes donc en lâchant d'emblée comme un gamin prit en flagrant délit. "La ferme !" Pas de raison que quoi que ce soit n'avance ! Venant de Stenton et en vue de son attitude il s'imagine sûrement que vous vous tournez autour. Hors de question de toucher à la fille de Scarcelli, une Corpo en devenir ! Ainsi tu te braque tandis qu'il renchérit. " Si vous n'avez pas l'intention de vous envoyer en l'air ici alors cassez vous." Tu replaces ton sweat correctement et réponds, agacé. "J'étais sur le point d'finir..." Il continue de vous reluquer en rétorquant aussitôt tranquillement. ""Mouais, c'pas c'que j'ai vu... Ça démarrait dans un sens..." Encore une allusion perverse et te voilà décider à suivre la rouquine déjà en train de se tirer. T'as pas envie de t'attatder sur le moteur avec Stenton dans les parages. Il risque de te cuisiner surtout après t'avoir surpris à s'y méprendre en pleine fraction avec la rouquine. Tu l'envoie chier préférant encore suivre cette dernière quelques secondes avant de vous séparer dans un couloir. Le mécano tente bien de vous retenir en se moquant clairement de vous. Nul doute qu'il est déçu de pas avoir pu assister à la suite qu'il s'est imaginé. Mieux vaut se tirer...

Eden s'arrête à l'embouchure pour réfléchir une seconde à sa destination. Tu t'arrêtes à sa hauteur alors qu'elle est de profil à toi. T'es dans la direction qu'elle comptait prendre et elle retient son premier pas en te trouvant sur sa route. Chemin faisant tu as sorti ton paquet pour te sortir une clope que tu comptes bien fumer cette fois. Là, alors qu'Eden s'apprête à te dépasser tu lui balances avec ton attitude désinvolte comme si de rien n'était. "Bon alors, tu voulais une clope, non ?" Et tu tends le paquet pour qu'elle se serve en l'observant avec amusement sans qu'elle puisse le voir car tu souris à peine, te rendant d'autant plus dur à cerner. En tout cas tu la taquine encore un peu en restant encore amicale malgré toutes ses menaces. Faut croire que t'aimes ça. Tu reste pas moins curieux de ce qu'elle semble avoir marchander avec Di. Et cela tu vas pas te priver pour aller le lui demander directement.

Libérée, la rouquine en oublie pourtant de bouger, se contentant de se masser légèrement la gorge en observant le nouvel arrivant dont elle connait pourtant déjà le nom. A l’évidence, il semble avoir mal compris ou interprété la situation et quand il fait bien plus que sous-entendre une éventuel relation intime entre elle et le fantôme, la jeune femme ne réprime pas l’expression carrément outrée qui traverse ses traits, jetant au passage un coup d’œil peu amène au principal concerné. S’il y a bien une chose qu’elle choisit, ce sont ses amants, et lui est définitivement hors catégorie, Eden étant de plus en plus convaincue qu’il ne cache pas son visage sans raison désormais. Peu désireuse de s’attarder désormais, elle prend Stenton au mot et se dégage de sa position en évitant les outils sur le sol dans l’idée de se tirer de là rapidement, avant qu’une autre idée tordue ne jaillisse dans l’esprit du mécano. Entre Seven qui lui parle de sextape et l’autre leur disant ouvertement qu’il a bien envie de jouer les voyeurs … La jeune femme se demande si tous les mercenaires ont tous leur cerveau aussi vicié. L’oreille traînant malgré tout derrière elle pour ne pas louper l’échange entre les deux hommes, elle finit par entendre d’autres pas dans son dos, non sans un certain agacement, et ne ralentit pas les siens pour autant. A la place, la rouquine jette un œil au portable jusqu’à présent relégué dans la poche arrière de son jean, quelque peu déçue de voir qu’il fonctionne parfaitement bien. Ca ne la dérangeait pas de rester injoignable, bien au contraire. Elle ne met pas longtemps à trouver le mode silencieux qu’elle enclenche, se promettant de jouer une nouvelle fois les potiches lorsqu’on lui reprochera son absence de réponse, et le range avec un léger sourire satisfait avant de s’immobiliser au premier croisement de deux couloirs qu’elle croise, se rendant seulement compte qu’elle est déjà sortie de la salle des machines. Se repérant pas trop mal désormais dans le vaisseau, elle va pour s’engager sur la droite avant de freiner aussitôt son geste face à la silhouette de l’argenté lui barrant la route, et une expression passablement agacée s’imprime sur ses traits alors qu’elle s’apprête à l’incendier. Mais il lui coupe l’herbe sous le pied en lui proposant une clope avec un naturel déconcertant, le paquet tendu vers elle, si bien qu’elle reste con quelques secondes face à son geste inattendu. Eden le dévisage quelques secondes, passablement suspicieuse sur le coup, avant qu’un léger rire ne la gagne tant elle peut être parfois déroutée par son attitude. Mécaniquement, elle se saisit d’un bâton de nicotine, happée par cette drogue dont son corps hors norme reste malgré tout dépendant, et saisit au vol le briquet qu’il lui laisse pour l’allumer avant de lui rendre de la même manière, relâchant dans l’air une nuage épais. Ce n’est pas le genre de tabac qu’elle fume habituellement, ni même un goût auquel elle est réellement habituée d’ailleurs, même s’il est loin d’être désagréable. Découvrant cette fois pour de vrai la différence avec les possessions terriennes, la rouquine l’observe attentivement avant de lâcher, quelque peu sceptique malgré tout.  - "T’es vraiment bizarre toi …" - Sur quoi, elle tourne les talons pour prendre le couloir opposé à celui dans lequel il se trouve. Pas question de jouer de sympathie avec lui pour autant, elle est encore bien trop remontée ! Mais par acquis de conscience tout de même, la rouquine lève le bras tenant sa clope en hauteur après quelque pas pour balancer sans même se retourner. – "Merci. "– Difficile de dire si elle est sincère ou non cela dit, même elle ne saurait en juger … Toujours est-il qu’elle était venue pour l’emmerder, et c’est elle désormais qui bouillonne de colère finalement. Une mauvaise manœuvre qu’elle tend déjà à regretter. Eden déambule dans les couloirs le temps de finir sa clope, avant de gagner le pont principal pour aller observer l’extérieur par l’un des hublots épais, curieuse et quelque peu fascinée malgré tout de découvrir autre chose que la Terre.

C’est très probablement le première fois de sa vie que la jeune femme ne se sent ni à l’aise, ni à sa place. Et c’est une sensation qu’elle découvre sans grand plaisir d’ailleurs, regrettant même jusqu’à sa tenue de ne pas avoir de quoi se camoufler pour rester discrète. La petite troupe au sol désormais, tout le monde est dehors, sauf un destiné à surveiller le vaisseau, et elle évolue au milieu d’eux parfaitement à l’aise, alors qu’elle-même ne peut s’empêcher de s’attarder longuement sur les multiples genres, types, espèces qu’ils croisent sans arrêt. D’après Di, il s’agit d’une plateforme de croisement principale entre une multitude de planètes de ce système, et on y trouve de tout, et surtout n‘importe quoi. La jeune femme se fait incroyablement discrète en se fondant dans la masse de mercenaires évoluant à droite à gauche, allant jusqu’à suivre Avane dans une échoppe de vêtements pour se dégoter une cape de voyage qu’elle passe aussitôt sur son dos malgré les températures douces octroyées par un soleil aux lueurs légèrement bleutées qui inonde l’endroit. Elle ressort capuche sur la tête, regrettant au passage qu’on lui ait refusé le port d’une arme avant de sortir du vaisseau, et après avoir retrouver une partie du groupe, Eden remonte jusqu’au leader pour l’interpeller, pas franchement dans son élément, et quelque peu surprise également. –" Tu ne m’avais pas dit que c’était un fixer terrien ? Qu’est-ce qu’on fait là au juste ?" –" C’est le cas, mais il y a un moment que Shazar ne bosse plus sur Terre, pas assez de passages, pas assez de boulot non plus. Ca fait une quinzaine d’années qu’il a une barraque ici, un peu à l’extérieure de la cité." –" Hm … On peut se dépêcher d’y aller dans ce cas ?" – "Oooh doucement gamine ! On a le temps, d’autant plus qu’il est très probablement déjà crevé, donc tu n’es pas à cinq minutes près." – "Justement si … Mais sinon dit moi simplement où c’est, je me débrouille pour y aller et on se retrouve plus tard." – "Erf … J’vais pas laisser mon prochain gagne pain se faire buter si rapidement." – Il soupire et fait un signe de main à trois de ses comparses. –" Catalyse, Razor, Seven, vous venez avec nous. Les autres, vous continuez vos emplettes, on se retrouve à l’endroit habituel dans quelques heures, le temps que Madame ait fini ses recherches. "– La rouquine se détourne, la mâchoire serrée, et commence à s’éloigner de lui juste avant qu’un cortège de créatures tentaculaires ne lui barrent brièvement la route. Eden se fige et recule aussitôt de quelques pas pour revenir sur le flanc de Di qui ne manque pas de se moquer d’elle ouvertement. – "Tu parles d’une arme …" -" Ta gueule. "–" T’as pas assez voyagé petite, va falloir te sortir de ton trou un peu ! "–" Apelle moi encore une fois « petite », et je vais te montrer que j’ai pas besoin de voyager pour t’exploser la face." –" Oh, dit donc, t’as tes règles ou quoi ? "-" … très mature." – La jeune femme s’éloigne du mastodonte en levant les yeux au ciel, décidée à se démerder seule s’il le faut. L’éclat de rire du chef résonne dans son dos et elle les sent la suivre jusqu’à revenir à son niveau sans qu’elle ne s’en préoccupe. Il lui indique une direction et elle la prend sans un mot alors qu’il échange avec ses subordonnées. L’espace d’un instant, la jeune femme commence à se demander si elle a fait le bon choix en les engageant pour l’épauler …

Tout le monde rapplique au compte goutte en duo ou seul. Razor et toi descendez une pinte en attendant, vos amplettes déjà faites. Il reste plus que renouveler vos vivres et marchander les pièces dont vous avez besoin pour retaper comme il faut le vaisseau. Malheureusement ce n'est pas ici que vous pourrez revendre le matos des mercenaires de Jefferson dont vous n'avez pas besoin. C'est le genre de troc qui fonctionne mieux sur Liberty, la planète fantôme dite aussi poubelle. En attendant, l'endroit est parfait pour ce que vous avez à y faire. D'autant plus que c'est ici que Shazar demeure et comme convenu avec Eden vous deviez la mener à lui ou plutôt à ce que vous lui avez dérobé. S'il elle ne t'avait pas reconnu elle n'aurait pas su que vous étiez doublement en faute... En l'occurrence, Di a accepter de récupèrer dans le mesure du possible ce qui a été dérobé. De toutes façons, vous avez un compte à régler avec lui donc vous étiez obligés de revenir ici vous assurer de son sort.
Tu vois Avane et la rouquine débarquer ensemble avant que cette dernière ne se tourne vers Di un peu plus loin. T'ignores ce qui se dit bien qu'il soit évident que ce soit lier à Shazar. Quelques secondes plus tard le ton est donné et tu fais parti de la joyeuse troupe pour aller visiter le fixer. T'es plutôt ravi en fait car Di ne semble plus vouloir se passer de toi. Peu importe les raisons, tu te sens exister dans ce groupe. La seule reconnaissance que tu cherchais jusqu'à présent c'était celle du chef et maintenant que l'objectif est atteint tu te sens moins redevable. Les ordres donnés et le plan déjà tout vu, vous vous mettez en route. Les jumeaux et Rogue se plaignent de ce choix désireux de prendre part à ce qui pourrait bien être une grosse baston. Le débat est vite clos car Di les chargent de rester non loin dans les parages au cas où. Son comportement laisse clairement voir qu'il a un plan ce con ! T'es curieux et traînes un brin de la patte le goût de la bière encore en bouche. Tu marches à l'allure de Razor avec qui vous marchez légèrement en retrait derrière les trois autres. De ce fait vous ne loupez pas le petit manège de la rouquine bien plus dépaysée qu'elle en a l'air. Le chef n'hésite pas à le lui faire remarquer tandis que Razor te tape le bras pour renchérir. "Moi, j'veux bien lui faire visiter les mystères de l'espace." Tu relèves son regard comprenant qu'il ne cause pas de ses talents de guide. Tu roules les yeux au ciel en jetant un coup d'œil à la mafieuse aux côtés de Di comme si elle avait cherché sa protection dans un sens. T'esquisses un sourire que Razor prend pour lui alors qu'il en n'est rien. C'est l'attitude de la fille de Scarcelli et cette seconde de faiblesse.

Pour le peu que vous avez traîné seul Di à réussi à avoir des infos. Et Shazar est bien mort ! C'est un de ses sous-fifres qui se débat pour garder le petit empire du Fixer. Il vous apprend cela chemin faisant pendant que vous traversez une partie de la plate-forme. Ici le temps n'est pas présent dans le sens où c'est tout le temps animé. La plupart des échoppes sont ouvertes tout le temps avec un personnel qui se relaye ou bien gérées par un cyborg ou autres. Ainsi, c'est donc une petite frappe entourée de la moitié des hommes de Shazar qu'il peut encore payer. Autant dire que c'est la réputation qui tient encore le manoir. Di est fier d'être le premier à débarquer pour cesser définitivement toute trace et existence de Shazar. Pas de succession ça fera un nid de vipères en moins. Il y a tant de fixers établis ici que la perte de Shazar ne semble pas ébranler quoi que ce soit. Au contraire, certains cherchent à s'emparer du manoir et l'ont déjà bien retourné. A présent ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'on vienne les dépouiller définitivement au manoir. Et donc par chance vous allez pouvoir faire le ménage et peut-être rendre à votre patrone du moment la fameuse sphère ou bien savoir ce qui a été fait des données. Toi tu pari d'avance qu'il l'a vendu à l' un des toutous de la Corpo et s'est fait nicker. Pourquoi tu l'ignores à moins que la fille soit vraiment précieuse même pour que la Corpo veuille mettre la main dessus. Sinon, c'est encore un projet volé à la Corpo et elle cherche à le récupérer. Dans ce cas, Scarcelli père a du soucis à se faire. En attendant, vous savez de source sûre que ce n'est que du bluff les défenses actuelle du manoir. Vous devriez pouvoir vous en sortir à cinq.

Di se présente au concierge confortablement installé dans sa cabine de surveillance. Catalyse lui grille la gueule avec l'aide des appareils qu'il porte. De là elle rentre dans le système pour brouiller les caméras et vous laisser le temps d'atteindre le manoir. Ainsi Di défonce la porte d'entrée à coup de canon plasma. Démarrent donc les hostilités et votre plan de conquête de la bâtisse. Catalyse dénombre une trentaine de personnes sans savoir s'il y'a là que des hommes de main ou des civils aussi. Tous ce petit monde répartis surtout entre le rez de chaussée et le premier étage dispatchés dans différentes pièces. On vous repère assez vite dans le hall et sans réfléchir tu te lance à l'étage pour tordre le cou des deux hommes ayant à peine eu le temps de dégainer leur flingue. Cela vous évite d'être repéré et c'est ainsi que vous comptez progresser jusqu'au nouveau boss.  " Bien joué ! Restons pas plantés là. Catalyse, Razor ! Tenez le bas, nous on prend l'étage ! " Catalyse vous indique quelle porte prendre pour débusquer vos premières victimes. Di defonce la porte et t'entres suivi de la rouquine. Perdu, ici c'est clairement une orgie..."Super... Comme si j'avais pas vu assez d'horreur comme ça." Dis-tu clairement blasé du spectacle en t'attendant à fracasser de la pourriture à tout va plutôt que ça. Dégommer des types à oilp en train de courir t'amuse pas. Néanmoins t'assomes d'un coup de crosse en pleine tempe le premier qui approche. T'as rien compris à ce qu'il a dit mais tous savent qu'ils sont dans la merde. "Okay, mauvaise pioche... Catalyse !" Grogne t'il en descendant tous ceux qui se montrent hostiles. Vous ressortez, blasés tandis que ça hurle dedans de terreur. Tu refermes la porte derrière toi comme si de rien n'était. Suivante. Di propose de s'occuper de la pièce où se trouvent cinq personnes tandis que vous empruntez la porte en face, le bureau. Toi seul avec la fille de Scarcelli ? Tu repenses à ce que tu as fraîchement appris en débarquant ici. Soit que Di ait accepté la requête d'Eden concernant une dite vengeance martiale. Une manière de remettre les pendules à l'heure bien que toi t'as trouvé cela aussi amusant qu'intriguant de sa part. Quant au fait que le chef ait accepté d'avance son ton consentement ne te formalise pas plus que ça. Tu t'arrêtes devant la porte dos à ta binôme passagère en lui balançant donc tranquillement. "Je sais c'que t'as demandé au boss. Quoi ce n'est pas le moment ? Rien à foutre, vous allez les fumer ces enfoirés insouciants et profiteurs du système corrompu. Tu recules d'un pas en ajoutant avant de défoncer la porte double d'un chassé bien violent. Et j'sais pas si j'dois être flatté ou effrayé." Sur ces mots tu lui jette un furtif coup d'œil et les portes s'ouvrent d'un coup sur un spectacle digne d'un night club. Il y a donc un gros blanc et laps de temps durant lequel ils vous scrutent tous, ébahis le temps d'un instant. Ils ne comprennent pas comment vous pouvez être là sans que la moindre alarme ait pu s'activer. Le nouveau chef est là, bien moins charismatique que son prédécesseur à première vue.

Les informations que la jeune femme obtient durant leur avancée vers le manoir lui déplaire au plus haut point. La commanditaire du vol mort, elle n’a que peu d’espoir de pouvoir remettre la main sur le bien de son père à ce rythme, sans trop savoir pourtant pourquoi elle s’acharne autant à remettre la main dessus après tout. Par sens du devoir ? Par crainte des représailles lorsqu’elle sera de retour chez elle puisque sa captivité semble plus ou moins terminée ? Difficile à dire … Eden en vient même à se demander s’il est vraiment judicieux de retourner sur Terre après ça, mais un vague coup d’œil autour d’elle lui indique qu’elle ne sera probablement pas à sa place ailleurs finalement. Elle suit le rythme imposé par le colosse sans trop s’en éloigner, bien qu’elle ne lui fasse pas spécialement confiance, sa silhouette imposante dissuade quiconque de s’approcher d’un peu trop près, et elle se sert clairement de ça pour avoir la paix. Plus intéressée par l’environnement et son objectif, elle en oublie presque la présence des deux hommes non loin derrière eux, et ces derniers ne lui reviennent à l’esprit que lorsqu’ils arrivent aux abords du manoir pour aller saluer le vigile, ou ce qui s’en rapproche le plus, auprès duquel Catalyse ne manque pas de se présenter à sa manière, et c’est le regard vide et la tête branlante qu’il observe passer le petit groupe au-delà de sa surveillance sans pouvoir réagir, les neurones brûlés par les capacités de cette femme qu’Eden observe avec toujours autant de méfiance, contente quelque part de ne pas avoir d’implants ou quoi que ce soit d’autres qui puisse lui donner le moindre accès à son crâne. Leur arrivée demeure une surprise, et les deux seules personnes à s’en apercevoir ne vivent pas assez longtemps pour pouvoir réagir, alors que la rouquine distingue aussitôt la silhouette du fantôme non loin des corps, agacée sans trop savoir pourquoi puisqu’il vient probablement de leur éviter l’arrivée de renforts un peu plus alerte que les autres. Elle repousse d’une main la capuche couvrant encore sa tignasse, l’autre se faufilant sous le manteau dans son dos pour se saisir du flingue qu’elle s’est procurée dans le vaisseau avant de sortir. Un vague coup d’œil sur ce dernier, elle en retire la sécurité tout en suivant Di le long des escaliers pour rejoindre l’argenté qui patiente tranquillement. Elle se penche sur un des corps qu’elle retourne du bout de sa chaussure sans grande délicatesse, et le fouille de sa main libre, sans grand succès. Eden réitère l’opération avec le second, et ne retire de ses vérifications qu’un poignard dentelé qu’elle prend en prise inversée sous son flingue relevé au moment où le colosse explose la porte indiquée par sa comparse. La moindre menace dans son viseur, la jeune femme reste interdite en découvrant une scène n’ayant rien d’inquiétant, ni de ragoûtant d’ailleurs … Sans trop y penser alors qu’elle emboite le pas de Seven, lui rentrant presque dedans faute d’avoir eu le réflexe de se stopper avant, et elle s’esquive au dernier moment sur le côté pour se tourner vers Di, les sourcils froncés, clairement mécontente. – "C’est une blague ? "– Elle s’écarte d’un pas, s’éloignant du fantôme au passage pour laisser l’un des types se précipiter sur lui, non sans un léger regard au passage que la vue ne satisfait pas, avant de retourner son agacement croissant vers le colosse qui rétorque aussitôt, visiblement pas dérouté. Eden lève les yeux au ciel et sort de la pièce d’un pas énergique en laissant les deux hommes derrière elle, déjà en train de perdre patience.

La seconde option semble déjà plus viable, et une fois la porte de la pièce contenant l’orgie refermée tant bien que mal, que les hurlements et les cris de jouissance ont fini par diminuer à ses oreilles, la rouquine peut finalement se concentrer à nouveau sur son objectif premier que Di leur indique, préférant une autre pièce avec de potentielles emmerdes supplémentaires à l’intérieur. Il la laisse donc en compagnie du fantôme auquel elle jette un regard indéchiffrable avant qu’il ne lui tourne le dos pour obtempérer aux ordres de son chef sans discuter. Elle lui emboîte le pas, le nez sur son flingue dont elle vérifie le chargeur par habitude, même si pas un coup de feu n’a encore été tiré, mais la voix de Seven la tire de sa concentration, et elle relève les yeux vers lui, les sourcils froncés, peu sûre de comprendre dans un premier temps, tant son esprit reste obnubilé par la sphère depuis qu’ils ont mis les pieds ici. Ce n’est que lorsqu’il défonce la porte avec autant de délicatesse que son chez en renchérissant au passage qu’elle comprend de quoi il parle, et un sourire n’ayant rien de rassurant passe brièvement sur son visage alors qu’elle se préoccupe soudain plus de son voisin que de ce qu’il vient de dévoiler. Mécaniquement, la jeune femme rétorque aussitôt en se rapprochant de lui, visiblement plus intéressé par ce qu’il découvre que sa réponse. –" A ta place, je serais effrayée. Di ne m’a pas donné de limites te concernant … et je ne compte pas m’en mettre. De ce fait …" - Elle tourne finalement son regard pour découvrir une pièce ne ressemblant en rien à un bureau, mais plutôt à la salle d’un night-club plutôt glauque. – "Profite bien du temps qu’il te reste. "– Plusieurs tables rondes, toutes surplombées d’une ou plusieurs barres de strip sur lesquelles se déhanchent femmes et créatures en tout genre. Un certain nombre d’hommes attablés qui observent ou tripotent même allègrement cette « marchandise » offerte, et sur une petit estrade au-dessus du lot, une autre table, bien plus lourdement chargée en boisson et autres drogues, autour de laquelle se trouvent deux hommes et une demi-douzaine de femmes en petite tenue. Difficile de ne pas savoir où se trouve le chef dans tout ce bordel ! Difficile de croire également qu’il s’agisse d’un bureau en réalité … A l’évidence, leur irruption imprévue perturbe pas mal les festivités du lieu, et seul la musique battante brise le silence glacial qui vient de se frayer un chemin dans la pièce, alors qu’ils observent tous les deux intrus avec des yeux ronds.

Le premier à vraiment réagir est un des hommes occupés à jouer avec les filles, à la droite de la rouquine, qui l’aperçoit du coin de l’œil chercher son arme à l’intérieur de sa veste. La seconde suivante, c’est une balle entre les deux yeux qu’il s’éclate le crâne contre la table de verre trempé sous le hurlement strident de la fille à côté de lui qui vrille les tympans de la rouquine, lui tirant une grimace douloureuse. Elle ne se préoccupe pas vraiment d’elle, à la peur inscrite sur son visage, Eden doute franchement du fait qu’elle soit une menace, mais les hostilités sont désormais lancées, et les autres prennent bien vite le relais alors qu’elle referme la porte dans son dos d’un chassé du pied pour en tordre la poignée avant de se baisser en évitant plusieurs balles. Encore sur sa discussion avec le fantôme pourtant, la jeune femme roule sur le côté pour venir cueillir le gêneur le plus proche avant de reprendre à destination de son comparse imprévu. – "Débrouille-toi pour m’aider à récupérer ce que tu m'as pris, et je me contenterais peut-être juste d’une branlée … sans chercher à te faire sauter la tête." – Son couteau plantée sous le menton du play boy de service ayant cherché à la cribler de balles pour laisser le temps à son boss de se replier derrière la table renversée, elle le retire dans un éclat dégueulasse de chair embarquée par les dents acérées avant d’éviter le coup d’un homme de main venu la chercher. Son pied percute aussitôt le poignet du type pour en faire sauter le flingue qu’il tient, avant de plaquer le sien contre sa tempe et faire sauter une partie de son crâne en même temps que la cervelle qui repeint le mur proche. Laissant un sillon de cadavre sur son chemin, elle constate d’un bref coup d’œil qu’il s’applique à faire la même chose avant d’être encerclée par trois types, bien décidés à le supprimer. Si la situation semble complexe, elle se contente de sourire, ravie de retrouver de l’action malgré tout, mais se retrouve bien vite frustrée lorsqu’elle termine contre le mur le plus proche sans avoir trop eu le temps de comprendre, sans même avoir eu la sensation que ses pieds ne quittent le sol, et voir les types chercher la jeune femme au moment où ils attaquent dans le vide. Eden relève les yeux vers le visage masqué face à elle avant de lui coller son couteau sous la gorge dans une menace vaine. – "Je sais me débrouiller, arrête tes conneries un peu …" - Elle fronce les sourcils en cherchant à le dévisager sans le pouvoir, mais détourne finalement la tête, perturbée sans trop savoir pourquoi, et se contente de renchérir en cessant sa menace tout aussi vite, se contentant le repousser d’un bras pour le contourner. – "Ne t’avises pas de me retoucher encore une fois." – Les trois types se sont à moitié entretués, faute d’avoir vu la jeune femme disparaître sous leurs yeux, et elle se contente de finir le travail en passant près d’eux au sol, distribuant ses balles sans même un regard de pitié. Ses pas la mènent au successeur de Shazar planqué derrière la table avec son dernier protecteur que la jeune femme repousse rapidement de coup de poignard avant de ne le faire basculer contre le table pour lui laisser le champ libre et observer le type acculé au sol, à la recherche désespéré de quelque chose pour se protéger. Elle lui balance un coup de genou en plein visage lorsqu’il rapproche trop de main d’un flingue abandonné avant de le saisir par le col pour le trainer dans son sillage et le hisser contre le mur le plus proche, dévoilant pour la première fois sa force peu commune pour une femme de son allure.

Les pieds ne touchant plus le sol, le canon du flingue de la rouquine ayant abandonné le poignard dans le corps de sa dernière victime, elle le retient d’un bras sous la gorge, tenant toujours sa chemise souillée d’une main, et braque ses prunelles glaciales dans le regard effaré du type. – "Mais qu’est-ce que vous voulez bordel ?" – "Retrouver ce que ton prédécesseur m’a volé." – "Qu-quoi ? Mais j’en sais rien moi ! Ca fait un moment qu’il est crevé l’autre !" –" Rien à foutre. T’as récupéré son business, c’est ton problème maintenant." – "Mais … mais j’en sais rien moi ! J’m’occupe pas de ses recels, c’est pas le gros du boulot. "–" Une sphère en bois et en métal, avec plusieurs documents à l’intérieur, ça te parle ?" – "Qu … de quoi tu m’parles ?"– Elle appuie l’arme entre ses deux yeux à en imprimer le métal sur sa chair. – "Dernière chance …" - Elle entend l’un des types se relever dans leur dos, ainsi que des bruits de pas, mais laisse son acolyte s’en occuper, peu inquiète, alors que la panique passe dans le regard du type face à elle. Ce qu’elle n’a pas prévu par contre, c’est l’appendice qui vient s’enrouler autour de sa cheville pour tirer d’un coup sec, la faisant tomber rudement sur le sol, et c’est avec un certain effarement qu’elle découvre ce qui semble être une longue queue au type qu’elle menaçait venant de se libérer. Il la dégage loin de lui en se servant de cette aberration morphologique pour la rouquine, et elle percute le mur le plus éloigné, la sonnant quelques secondes suffisantes pour perdre en réflexe, et seule la chaise qu’elle parvient à tirer face à elle lui épargne une balle en pleine gorge. Eden secoue la tête pour reprendre ses esprits alors que Seven a déjà pris le relai avec le receleur, et elle les rejoint en passant brièvement la main derrière son crâne pour sentir un liquide chaud couler doucement. Ca, ca craint par contre … Elle s’essuie sur son jean et fait comme si de rien n’était en se baissant pour ramasser le couteau toujours planté dans l’un des types avant de se rapprocher du captif de la poigne de fer du fantôme auquel elle ne glisse pas un regard pour autant. Une lueur mortelle dans le regard, elle plante le type sans prévenir sous les côtes, juste assez pour le faire souffrir, pas pour le tuer. –" Donne-moi ce que je veux. Et j’arrête ça." – Le type pleure presque en les suppliant, en leur disant qu’il n’en sait rien, et la jeune femme retire le couteau avant de recommencer son manège de l’autre côté. – "Mauvaise réponse." – Il hurle, le corps agité de spasmes douloureux entre les mains de l’argenté, mais répète inlassablement la même chose. Enervée, agacée, blessée, la rouquine retire son arme avec violence pour arracher la chair au passage, convaincue qu’il dit la vérité, mais ne fait pas pour autant preuve de pitié, et finit par enfoncer l’arme dans l’entrejambe du type, provoquant une hémorragie douloureuse, mais finalement assez rapide avant de tourner les talons sans un mot de plus, frustrée d’avoir fait ça pour rien. Sa vue se floute lorsqu’elle tente de rejoindre la sortie en enjambant les différents corps, sans plus se soucier de Seven, et elle porte à nouveau une main à l’arrière de sa tête pour sentir le sang couler toujours doucement, rendant sa crinière poisseuse et tâchant ses doigts. Elle se retient à une barre alors que la porte de la pièce explose sous l’assaut du colosse débarquant finalement et lève les yeux vers lui en ne devinant que sa silhouette. – "Bordel … c’est quoi cette boucherie ?" – "Il savait rien … faut … faut fouiller le manoir. En entier. Elle doit bien être … quelque part. "– Mais un bourdonnement désagréable résonne dans son crâne et elle n’entend pas la suite de ce qu’on lui dit, une idée fixe en tête, retourner entièrement la bâtisse pour retrouver son bien, convaincue que son crâne va vite se rétablir, habituée à ne pas être incommodée bien longtemps.

T'esquisses une moue peu satisfaite et quelque peu cynique face à la répartie de votre Fixer improvisée. Ses menaces ne t'atteignent pas comme elle l'entend elle. Non pas que tu la dénigre ou sous-estime mais t'es plutôt habitué à ce genre de menace depuis gamin. Ta nonchalance donne l'impression que t'attend plus rien de quoi que ce soit, détaché de tout et pourtant cultivé dans bien des domaines pour un simple merc'. Rien ne semble te perturber d'ordinaire et en l'occurrence ça ne change pas. Eden t'amuse plus qu'elle ne t'effraie, une irrugalarité dans votre univers pourtant si prévisible. Par conséquent tu te contente de pouffer de dédain dans ton coin tandis que vous vous séparez. La jeune femme s'impose du côté du boss facilement identifiable te laissant les autres qui sont pour la plupart désarmés. Tu colle une balle dans la tête de tout ce qui bouge armé ou non et ce sans la moindre pitié ou hésitation en étant plus concentré sur la jeune femme et vos échanges que les ennemis. Alors quand elle évoque le fait de ne pas te faire exploser la tête si tu coopère pour récupérer son bien tu te mets à rire brièvement, un brin hautain mais, réellement amusé, tiens. T'es en train de prendre de court ceux qui tentaient de t'attaquer de front avec des objets contondant. Et donc tu balayes le premier avec la chaise qui te passe sous la main gauche que tu saisis par le dossier. Dans la foulée tu rétorque tranquillement en te débarrassant du débris qu'il te reste pour mieux dégainer la lame de ta greffe dans l'idée de les taillader mais... Elle ne sort pas. "J'te dois rien du tout. On est plutôt quitte même. " Pas sûr que vous ayez la même vison des comptes ! Pas très inquiet de ton disfonctionnement, tu chopes donc la tête du premier avec l'élan hors norme que te permet ton implant et l'amène au sol pour lui fracasser le crâne sur le sol métallique tout bourlingué. Tu te redresse en les invitant à venir jouer bien que t'es pas tant d'humeur. Nul doute que tu les effraie toi aussi. Le second a le temps de s'horrifier des morceaux de cervelles de son pote sur ses bottes que tu lui fracasse la gueule sur ton genou. T'en enchaînes deux autres dont un à qui tu colles une balle dans le citron. Debarassé, tu remarques que la rouquine est encerclée et potentiellement dans la merde. Tu fronce un sourcil sceptique avant de décider impulsivement de la sortir de là. Une seconde te suffit pour atteindre la Corpo et l'extraire en posant tes mains sur le cotés de ses épaules pour la décaler contre le mur. Tu réalises ton réflexe après coup en le trouvant stupide te souvenant qu'après tout Eden n'est rien de plus que la fille de Scarcelli. Quand on sait qu'elle a étalé les mercenaires de Jefferson qui sait si ces sales types avaient une chance finalement. Quoi qu'il en soit, la concernée ne perd pas de temps pour te menacer à nouveau clairement contrariée. Tu lâches prise avec agacement ne voulant pas qu'elle se méprenne par simple orgueil d'un coup. Alors tu dégaines aussitôt en assurant ses arrières pendant qu'elle approche le successeur de Shazar en t'ayant mis sèchement au défis de la toucher elle-même très contrariée. "Te méprends pas, j'assure juste la paye... "

Tu termines de neutraliser ce qui reste pendant qu'Eden s'entretient avec le pauvre type qui semble pas très taillé pour le rôle qu'il s'impose. Ça dégénére bien vite sans que tu saches comment. Tu constate le vol plané de la jeune femme avant d'user encore de ta vitesse pour éviter que l'ennemi ne sorte son crusher. Eden revient en selle et tu remarque d'emblée que le coup l'a plus secoué que prévu. Hmm... Finalement elle n'est pas si surhumaine que cela ou bien trop distraite, ou encore trop sûre d'elle. Allez savoir, ce type a tout de même quelques attributs physiques typiques des drogués de chrome... Sans même un regard vers toi elle se hisse entre sa proie et toi pour reprendre son interrogatoire vain. T'es en première loge pour observer le sadisme Corpo dont elle fait preuve comme si c'était une simple formalité. T'esquisse une petite grimace en voyant et retenant le type qui tente de se contortionner de douleur. "Hmm... Tu devrais pas le... Buter..." Trop tard, elle vient de lui assigner un coup fatal qui va finir de le vider de son sang... T'es pas choqué le moins du monde de son geste simplement ça te rappel d'où elle vient ce que t'as tendance à oublier parfois. Alors tu soupires plus blasé qu'autre chose d'autant plus que du sang a giclé et t'a salopé. Tu relâches ta prise en écartant d'un pas avant de lâcher en direction de la coupable en train de s'éloigner. "Merde, il te manque une case en fait." Dis-tu en pseudo conclusion en ayant pas la moindre compassion pour autant pour le type en train de crever à terre. Tu l'as tenu jusqu'au bout sans vraiment sourciller après tout. Tu te tournes vers la jeune femme en apercevant une tâche bien plus écarlate dans sa tignasse flamboyante pendant qu'elle s'éloigne. Une sale plaie d'après toi. T'esquisse une moue approbatrice certain que là il va lui en manquer une de case ! Tu plisses un œil avant de rejeter un regard au type agonisant et potentiellement le seul et plus apte à vous renseigner sur ce qu'elle recherche et les faits exacts de la disparition de Shazar. Tant pis, qu'il crève. Tu te dis que t'as plutôt intérêt à refuser une pseudo revanche en fait en trouvant encore le moyen de trouver cela amusant. Et puis, pas dit qu'elle se tienne aux restrictions imposées au préalable. Tu l'imagine un instant bouffer le cœur de ses ennemis et se baigner dans leur sang. Di débarque dans la pièce en la degommant à coup de canon en se fichant de ce qui pouvait se trouver derrière... Ça te coupe dans ton délire tandis qu'il s'intéroge sur le carnage en analysant la pièce. Tu continue de causer à la rouquine visiblement affaiblie momentanément ou non en te sortant une clope, blasé. "Tsss... Bien, petite maligne tu viens d'buter probablement la dernière chance de nous renseigner sur quels types de connards Shazar est tombé. Tu passes non loin d'elle pour rejoindre Di qui se tient pas loin de la rouquine. Tu ferrais un bon merc' mais pas un bon Fixer, visiblement... " Di hausse les épaules avant de conclure simplement. "Ouais ben chacun son truc. La negoc' c'est pas pour tout le monde. " Tu relâches un gros nuage de fumé sans commentait d'avantage. Di est un gros bourrin avec tout son chrome donc ça risquait pas de vraiment le choquer non plus. Mais à bien regarder ce qui est à présent un cadavre mutilé il grimace face à l'appareil génital déchiqueté. Original ! Il regarde la jeune femme qui s'est posée en retrait comme épuisée ou sonnée. Tu ne saurais dire ! Cette fille est un mystère qui t'intrigue étrangement bien que tout te convainc de la ranger dans le même panier que tous les autres de son "espèce" qui sont la sous elite de la Corpo. Il s'adresse ensuite à Catalyse et lui fait le topo de la situation. La netrunner commence à analyser profondément les signatures thermique pour vous trouver âme qui vive en plus des prostituées/és afin de les interroger. Il demande à Catalyse de garder un œil sur le systèmes de sécurité tandis que Razor commencerait à rassembler les vivants/vivantes.Le rez de chaussé est maîtrisé et ils commencent à se replier sur vous sous les ordres de Di. Après quoi le boss vous regarde tour à tour ayant saisi que la miss est amoindrie. Il constate non sans un petit rire amer étouffé que t'es intacte toi. Alors combien de fois tu t'es encore amusé à jouer avec ton jouet. Il en déduis toutefois que vous êtes rapides et efficaces encore une fois. Il tilte sur le sang dans la nuque et le coup de la rouquine. " Dis donc t'as l'air d'avoir morflé gamine, qu'est-c'que c'est qu'cette tronche ? Il te pointe de son menton pour te balancer en indiquant la belle de sa tête. Jettes un œil, j'voudrais pas qu'elle clamse bêtement." Tu sors ta main libre de ta poche en braquant tes mirettes dissimulées mais pour autant très incendiaires sur le boss.Tu te rebelles aussitôt comme une victime face à cette simple demande. Tu sais d'avance que ce n'est pas une bonne idée. Non pas que tu veuilles pas la toucher, au contraire, elle t'a mis au défis de le faire ! C'est plutôt elle qui va mordre pour le coup. Alors tel un enfant tu te rebiffe. "Quoi?! Fais-le toi !" Il fait mine de te braquer avec son énorme canon sorti de son bras. Tu sais que c'est pas sérieux mais tu sais aussi que ça veut dire pas de négociation possible. Tu grogne et soupire de lassitude en approchant la blessée tentant de tromper les apparences en essayant de lâcher son appuie métallique. Chemin faisant tu balances nonchalamment. "Hmm... Okay..." Di en profite pour vous dire histoire de vite clarifier les choses. "J'en ai rien à foutre que vous vouliez vous entretuez. Ça n'arrivera pas. C'que j'en dis c'est qu'vous êtes efficaces et sûrement aussi ravagé l'un que l'autre les gamins ! Maintenant rien à foutre de comment ça s'passe même si tu dois la porter sur ton dos, j'veux pas qu'elle crève ! Capiche ?!" Tu veux même pas répondre cherchant déjà délibérément à forcer la main d'Eden pour l'examiner.

La main sur les yeux, la rouquine peine à récupérer ses esprits, et si les sons redeviennent clairs assez rapidement, sa vision reste incertaine. L’autre main crispée sur la barre métallique contre laquelle elle se retient, Eden peste contre elle-même alors que lui revient vaguement en mémoire les mises en garde de Raphaël concernant une potentielle dégradation physique de son corps face aux dernières expériences menées dessus. Pas question de laisser ce détail l’impacter maintenant, de laisser entrevoir la moindre faiblesse. Elle n’a rien d’humaine, probablement encore moins qu’eux, mais ça ne doit jamais se savoir, peu importe comment elle devra se débrouiller pour ça. Après plusieurs grandes inspirations pour tenter d’irriguer à nouveau correctement son cerveau, la douleur derrière sa tête semble se réveiller au même moment, lui rappelant que toute fabriquée qu’elle puisse être, elle reste faite de chair et de sang malgré tout. Di l’interpelle et elle redresse la tête dans sa direction en la secouant doucement de manière négative. Mauvaise idée car l’impression qu’un marteau entreprend de marteler contre sa boite crânienne se fait aussitôt sentir, et elle se contente de rétorquer maladroitement. –" Ca va, c’est juste un mauvais coup. Pas la peine d’en faire une histoire pareille … "- Mais cette simple phrase devrait justement l’interpeller. Juste un coup n’est pas censé la mettre dans un tel état. Juste un coup n’est pas censé l’atteindre aussi fortement. Juste un coup, n’est même pas censé la blesser en fait ! Sa main abandonne son appui sur la barre métallique pour appuyer ses propos et elle tente bien quelques pas timides vers la porte de sortie en ignorant l’ordre du colosse à son jeune disciple auquel elle balance un regard noir sans trop le discerner pour autant, simplement pour lui ôter de la tête l’idée même d’obéir à son chef et de l’approcher une fois de plus. Mais entre elle et Di, difficile de ne pas comprendre qui il craint le plus malgré le cadavre torturé à leur pied. Et elle n’a pas d’arguments aussi convaincants que l’épais canon faisant office de bras chez le mastodonte. A la place, Eden tente simplement de fuir le pièce pour se soustraire à un quelconque examen, mais Razor lui barre subtilement la route, restant entre elle et le couloir en feignant d’attendre les ordres. Sans délicatesse en entendant le fantôme céder, elle tend un bras et tente de dégager le play boy de son chemin. – "Pousse-toi …" - "Mauvaise idée. Tu tiens à peine sur tes jambes …" - Elle soupire d’agacement qu’il puisse avoir raison alors que Di en remet une couche, s’attirant au passage un regard sombre de la rouquine immobilisée que les « compliments » du boss n’arrivent pas vraiment à atteindre. Au lieu de ça, elle l’incendie du regard avant d’ajouter brièvement, de mauvais poil à cause de sa faiblesse grandissante. – "Tu seras payé quoi qu’il arrive. Maintenant je te dis que je gère, alors fout moi la paix Di." – Elle sent un contact contre l’arrière de sa tête et balance sa main par réflexe comme on cherche à chasser une mouche un peu trop gênante, mais cette dernière rencontre la métal et non la chair, lui faisant plus mal que prévu, preuve définitive que quelque chose cloche bel et bien avec son enveloppe physique. En désespoir de cause, la rouquine penche la tête vers l’avant pour se dégager, oubliant la présence des autres pour se tourner un peu trop brusquement vers le gêneur.

Le vertige la saisit une nouvelle fois et elle fait un peu en arrière, manquant de tomber pour se raccrocher in extremis au chambranle de la porte, de plus en plus énervée au passage. Eden se redresse pendant que le colosse se marre non loin face son absence totale de crédibilité, et elle voit rouge l’espace de quelques secondes, avec l’envie d’aller lui coller une raclée pour le faire taire. Mais même faire un pas en restant stable semble compliquée désormais, et son regard passe de l’un à l’autre des hommes présents en se sentant pour la première fois de sa vie en position d’infériorité, un sentiment à la fois humiliant et effrayant pour la jeune femme qui garde le silence en observant le fantôme se rapprocher d’elle, la même idée toujours en tête. Même si son orgueil reste intact, la rouquine sent bien qu’il est inutile de prétendre que les choses iront mieux sans aide pour une fois, aussi elle le dévisage le temps qu’il s’approche d’elle comme si elle allait se jeter sur lui pour l’égorger, avant de se tourner lentement pour dévoiler l’arrière de son crâne, allant jusqu’à rabattre difficilement une partie de sa tignasse sur son épaule pour en faciliter l’accès. Sa colère toujours aussi vivace, elle la terre dans une apparente docilité, prenant conscience que c’est finalement plus dans son intérêt d’agir ainsi si elle veut pouvoir ressortir de ces lieux en bon état. L’endroit n’est pas encore vide de monde, et même si les choses semblent sous contrôle, mieux vaut rester prudent. Elle tressaille lorsqu’il saisit sa tête à pleine main, bien trop sensible à la douleur pour que ce soit normal, et penche la tête vers l’avant lorsqu’il lui imprime le mouvement pour avoir un meilleur aperçu du problème. La rouquine ferme les yeux quelques secondes dans l’espoir que le reste du décor arrête de tourner le temps que l’argenté balance son verdict à son chef déjà en train de s’impatienter. Après quoi elle se dégage en saisissant la main de chair du mercenaire pour la retirer de sa tête, et se tourne vers le colosse en manquant une fois de plus de perdre l’équilibre. –" Peu importe, je ne quitte pas l’endroit sans en avoir fait le tour." – "Ecoute petite … le type qui avait ces infos, tu l’as massacré. Tu t’attends vraiment à trouver un truc ici ?" –" Il ne savait rien … Inutile de garder un tel déchet en vie." –"Ca j’m’en branle en fait ! Je te dis juste que le truc que tu cherches, soit il est là et c’est lui qui avait la réponse, soit il y est pas et j’vais pas me taper un manoir à retourner pour le trouver !" – "C’est pour ça que j’te paye !" –" Non non … tu me payes pour retrouver ce type. Rien de plus. Et justement, j’te veux en vie pour avoir mon dû." – Elle jette un œil aux deux autres mercenaires présents avec une certaine hésitation avant de reprendre, la lassitude dans la voix. – "Très bien, qu’il me porte dans ce cas." – "Quoi ?" – Elle indique Seven de la main en reprenant. –" Il me porte, on fait le tour, vous fouillez, je surveille, et si y’a vraiment rien, on se casse. "–" Tu l’prends pour un poney ? " – Di se marre en observant la réaction outrée de son gars, alors qu’Eden rétorque sans se démonter. –" C’est ta proposition, pas la mienne." – Ce faisant, elle contourne le fantôme qui se rebiffe, se retenant à son bras mécanique pour ne pas flancher une nouvelle fois alors que Razor se manifeste également, se proposant pour servir de promeneur à la rouquine qui réfute aussitôt l’idée. Elle sait très bien qu’il n'attend qu’une occasion pour la tripoter depuis leur soirée saborder, et elle craint moins la réaction de l’argentée que la sienne, étrangement. Une main sur l’épaule du mercenaire une fois passée derrière lui, la jeune femme se montre toujours aussi autoritaire. – "Aide-moi à monter." – D’ordinaire, elle aurait pu sauter sur son dos sans problème. D’ordinaire, si elle avait fait ça, ça aurait probablement été pour l’égorger la seconde suivante. Là elle galère ne serait-ce qu’à tenir debout, alors prendre l’impulsion nécessaire pour lui grimper dessus relève de l’impossible … mais elle a trop de fierté pour se laisser porter n’importe comment quand même.

Tu parviens à examiner le crâne de la rouquine après une lutte passive de ta part. Elle n'aura fait que retarder l'examen en se montrant aussi têtue et probablement orgueilleuse. Il est évident qu'elle n'a pas l'habitude qu'on lui force la main. C'est elle qui ordonne d'ordinaire et vous le savez bien après l'avoir épié un mois pour la kidnapper. Par conséquent tu reste calme et patient en défiant ses précédentes mise en garde pour la toucher. Néanmoins, Eden se résout plutôt vite à lâcher prise tant elle est chancelante.  Et si t'es aussi nonchalant bien que tu sois agacé par l'autorité de Di c'est par ce que tu t'attends à la voir tomber à terre comme une mouche. Rien de tout cela ! Alors tu lui impose de pencher légèrement la tête en avant en la tenant du bout des doigts comme si c'était quelque chose de fragile ou toxique. Tu plisses les mirettes en esquissant une moue sceptique face à la plaie. T'es surpris qu'elle soit encore debout en fait... Tu tends un bras vers Razor qui détient toujours sur lui un spray tout droit sorti d'une grande corpo industrielle spécialisée dans le pharmaceutique. Cette petite merveille permet d'appliquer un gel bourré de nanite permettant de protéger et stopper les saignements momentanément tout en appliquant une substance permettant de soigner les plaies superflues. En l'occurrence ça va simplement stopper l'hémorragie. Tu récupère l'objet tandis que la rouquine échange avec Di non sans imposer encore ses règles. Et cette fois c'est la faute du boss car elle se sert de ses propos pour s'assurer de rester dans la partie même en étant hors course. Super ! Ça parle de toi comme si t'étais qu'un vulgaire pion. La jeune femme impétueuse malgré son état ne se laisse pas démonter et commence même à mettre en pratique son échange avec Di. Tu tires la tronche en restant planté là tandis qu'elle te contourne dans l'idée que tu la porte. Ben voyons ! Razor tente bien sa chance en proposant ses services mais Di s'impatiente. "Qu'on en finisse ! Allez !" Sur ces mots il scrute les hommes et femmes de distraction recroquevillés dans un coin à pleurer. Il demande plutôt au brun de s'occuper de regrouper tout ce monde dans une pièce afin de regrouper les survivants et vite les interroger. Pendant ce temps Eden s'adresse à toi pour t'ordonner sèchement de la faire grimper sur ton dos. Tu repousse sa main comme elle l'a fait avec la tienne précédemment. "J'suis pas ton boy. Dis-tu de ton air blasé et peu commode aussi sous ton masque de bas de visage, tes lunettes qui prennent tout ton visage et ta capuche rabattue sur ta casquette. Dans la foulée tu saisis son épaule pour la contraindre à se retourner. Là en te fichant de sa réaction tu appliques le gel en croisant le regard de Razor. Ce dernier se dirige vers les prostituées/és en récupérant au passage son spray. Ça dure moins de dix secondes et tu reprends à l'attention de la rousse en ignorant Razor. "Ca devrait stopper l'hémorragie. Elle te fait face et tu la dévisage un court instant avant de détourner la tête, agacé. Qui me dit que tu vas pas tenter de m'egorger, vile proginiture de Copo... Venant de toi c'est plutôt amusant bien que personne puisse comprendre l'ironie de la chose. Bien qu'elle n'ait pas perdu son mordant la jeune femme titube d'avantage et tu ne perds pas plus de temps pour lui tourner le dos. Hin! Allez, grimpes. " Tu fléchis un brin les jambes pour l'inciter non sans être agacé de ce fardeau. Razor aurait pu assumer ce rôle même contre le grès de la rouquine alors pourquoi accepter ? C'est ce genre de réflexions qui t'agacent, ça remet en cause tes agissements. Dès l'instant où elle se plaque contre toi pour se hisser tu l'aides en chopant ses jambes pour la soulever. "T'as plutôt pas intérêt à gerber..." Vu la plaie y'a moyen que ça l'a retourne en tout point... La jeune femme sur ton dos tu soupires en jetant un regard blasé à Di qui t'attends dans le couloir. Personne ne peut vraiment mesurer tes états d'âmes sous ton attirail habituel.

Vous vous séparez afin de suivre les indications de Catalyse. Elle s'est introduit sur le serveur du manoir et cherche par tous les moyens à extraire un max d'infos. Pour ce faire elle te demande de chercher le boîtier principal afin de pouvoir contourner tous les pare-feu du serveur. Elle a trouvé une minie signature thermique planquée dans une pièce adjacente à la chambre et suppose que ce soit intéressant. En effet, même si les plans de la résidence et donc de la chambre démontrent qu'il n'y a pas de pièce acollée, il semblerait qu'il reste encore quelques secrets croustillants. Un hacking complet et profond de la résidence permettrait d'extraire les vidéos de surveillances. Tu t'y colle ayant de toute façon pas trop le choix avec ton boulet sur le dos. De plus, c'est bien plus concret que les geremiades des survivants. Chemin faisant c'est Catalyse qui te guide en te gardant au fils principalement, t'explique brièvement ce que tu vas foutre à Eden qui est bien plus calme que ce que tu lui connais ! Ça en est limite alarmant... Tu rejoins vite la chambre qui est une magnifique suite luxueuse plutôt intacte contrairement au reste du manoir. Tu te dirige vers le bureau et dépose la jeune femme dans le fauteuil en cuire pendant que tu te penche au dessus du clavier numérique incrusté dans le bureau. Tu te sors une clope le temps que la manip faite charge. Tu jettes un œil à la rouquine. "T'endors pas. Tu détournes la tête pour t'attarder distraitement sur les déco luxueuse du bureau. Puis t'ajoute sans vraiment trop t'inquiéter du sort de cette fille malgré ton pseudo intérêt à son égard. De la curiosité, rien de plus, logiquement. Surtout si tu te régénères plus... Tu souffles ta fumée sur l'écran principal au centre. Pourquoi tu t'acharnes autant pour cette sphère ? Ça vaut vraiment le coup d'en crever ? Parce que bon... Je mettrais ma dernière main à couper que Shazar n'était pas le seul à la chercher.. Tu lui jettes un regard qu'elle ne peut voir sans bouger la tête et ajoute, suspicieux. Et il est évident qu'il ne l'a plus depuis un moment. J'ignore pourquoi ni comment et j'm'en tape mais, ceux qui ont mis la main sur les infos de la sphère après Shazar ont tenté de t'enlever eux aussi. Ce qui veut dire que t'es d'une manière ou une autre liée aux données de la sphère." T'es plutôt satisfait de ton raisonnement ! Tu reponds brièvement à Catalyse quand le chargement est effectué afin de poursuivre ses directives pour lui donner plein accès depuis le poste de contrôle au rez-de-chaussée où elle se trouve.

La rouquine grimace lorsqu’on lui applique de force un truc sur le crâne qui endort passablement la douleur. Elle cherche à se dérober tant bien que mal ou à tourner la tête pour voir de quoi il s’agit, mais la fantôme lui indique ce qu’il trafique et elle prend sur elle de le croire pour cette fois, peinant à rester combative à cause de son état. Elle lâche néanmoins un léger rire lorsqu’il se montre particulièrement méfiant sur le risque qu’il encourt à la porter ainsi, et elle se retourne à demi en se retenant au premier truc qui passe à portée de sa main sans y faire attention. – "Rien ne m'empêche de le faire." – Sauf qu’étrangement, elle n’en a pas envie pour le moment. Plutôt s’occuper de sauver sa propre peau avant de chercher à lui faire la sienne. Curieusement, il n’en tient pas compte et se montre même plutôt aimable en lui offrant son dos de lui-même cette fois. Un sourcil de surprise haussé, la jeune femme ne se fait pas prier bien longtemps et s’accroche aux épaules offertes de l’homme qui se baisse pour lui faciliter la prise avant de quitter le sol. Elle referme ses bras autour de sa gorge et l’idée lui traverse bien l’esprit de serrer davantage pour lui couper la respiration, un sourire se glissant sur ses lèvres sans qu’elle n’en fasse rien pour autant. A la place, Eden abandonne tout son poids sur son porteur, la tête appuyée lourdement sur son épaule, non loin de celle de Seven qu’elle observe parfois du coin de l’œil, s’attardant sur l’attirail qui couvre son visage. Il lui balance une nouvelle pique et elle sourit en fermant brièvement les yeux pour rétorquer aussitôt d’une voix calme. –" Arrête un peu de râler … "

Bercée plus que malmenée par la démarche du mercenaire, elle observe les alentours avec attention en tâchant de rester éveillée pour ne pas louper un détail, l’oreille aux aguets, guettant à la fois les paroles de ses acolytes, et les éventuels sons intéressants pouvant provenir du manoir. Mais à part les sons paniqués de leurs captifs, les bruits de pas empressés et la respiration de son porteur, elle ne saisit rien de bien intéressant, ce qui ne l’aide pas à rester éveillée longtemps, et plusieurs fois elle se surprend à fermer les yeux plus de quelques secondes. La voix du mercenaire la sort pourtant de sa torpeur et elle pose son regard sur le visage insondable de Seven lui expliquant ce qu’il compte faire. Un élément étrange ayant été détecté dans le manoir, ils comptent continuer de hacker le système pour comprendre de quoi il peut bien s’agir et le trouver. Elle acquiesce mais ne réponds pas, se contentant de raffermir sa prise en se sentant légèrement glisser. Seven la replace d’un mouvement sec avant d’ouvrir une nouvelle porte à coup de pied, faute de mains libres, pour dévoiler une pièce bien plus normale que tout ce qu’ils ont déjà pu voir. Déposée dans le fauteuil le plus proche, elle se laisse faire et se contente de le suivre du regard lorsqu’il contourne le bureau en position centrale, une main tenant sa tête étrangement lourde, si bien qu’elle commence doucement à s’inquiéter de ce qu’il lui a réellement mis sur la crâne. Ses yeux peinent à rester ouvert, et la chaleur dégagée par le mercenaire lorsqu’il la trimballait vient même à lui manquer alors qu’elle sent le froid l’engourdir quand son corps lutte plus que de raison pour se reconstruire. Il la secoue oralement une nouvelle fois et elle pose son regard éteint sur sa silhouette en se concentrant sur sa voix plutôt que sur sa fatigue anormale. Rien d’alarmant en soi, juste … étrange. Un demi-sourire éclaire brièvement son visage et elle répond sans réfléchir. – "T’inquiète pas … "- Faudrait encore commencer par croire qu’il pourrait vraiment s’inquiéter en fait … Il enchaine bien vite en se montrant bien plus loquace qu’elle ne l’aurait soupçonné, et étrangement son infime sourire s’attarde face aux interrogations du mercenaire auxquelles elle ne tarde pas trop à répondre, ne serait-ce que pour effectivement éviter de sombrer dans le sommeil fichtrement attirant pour le moment. – "T’es bien curieux pour quelqu’un qui s’en tape dit-moi … "- Eden laisse s’attarder un léger blanc avant de reprendre doucement en laissant son sourire s’effacer en même temps que sa colère. – "La seule raison pour laquelle je sois liée à cet objet, c’est que j’étais censée le protéger de gens comme toi. Ou Shazar. Il n’a rien d’extraordinaire à proprement parler, mais les documents qu’il contient sont précieux pour mon père. Pour autant, personne n’était censé connaître son existence … ou la mienne d’ailleurs." – Elle réfléchit quelques secondes néanmoins aux propos qu’il vient de balancer, et l’idée que son père puisse également avoir mis des données concernant ses origines dans cette sphère lui semble …. Stupide. Irréfléchi et dangereux. Et pourtant … Scarcelli est convaincu de son pouvoir, de sa puissance, et surtout du fait d’être intouchable, alors ce ne serait pas si surprenant. La rouquine fronce légèrement les sourcils à la simple idée que ses informations se promènent désormais entre n’importe quelles mains. Si la cybernétique a été inventé, c’est justement parce que les avancées sur le corps humain seul n’étaient pas suffisantes, ni assez rapides. Que le fait qu’un homme ait réussi à créer un être synthétique en tout point semblable à un humain, et pourtant bien plus puissant et résistant, puisse être connu de tous, et c’est la science qui se réinventera une nouvelle fois. Mais ça ne pourra pas se faire sans mettre la main sur son créateur, ou sur elle. Eden blêmit soudain et se redresse dans son fauteuil en oubliant brièvement son équilibre plus que précaire. –" Ses mails." – La jeune femme oublie son état et se lève pour le rejoindre au bureau, se penchant vers l’écran en se retenant d’une main sur le bois poli, évitant tout contact avec le mercenaire pour le moment. –" Dit à Catalyse de regarder ses mails. Ou ses échanges, peu importe sur quelle plateforme. S’il y avait quelque chose me concernant dans la sphère, s’il a découvert quelque chose, alors il aura fait passer l’information à la Corpo pour toucher quelque chose." – Elle recule d’un pas et ouvre le tiroir le plus proche pour fouiller à l’intérieur, balancer tout sur le sol sans délicatesse, tout en reprenant. – "C’est lui qui vous a engagé pour me ramener ... " – Il savait. Il savait ce qu’elle était, et il voulait une preuve à apporter à la Corpo que ce n’était pas juste une idée folle de sa part. Elle retourne méthodiquement le bureau sans déranger le mercenaire toujours sur l’ordinateur avant de reprendre à son intention, se retenant d’une main tremblante pour ne pas tomber. – "Cherche le nom d’Hawkins également. Et à quoi ça peut faire référence. S’il l’a mentionné quelque part, ça sera crypté, elle risque d’avoir du boulot." -  Eden tremble violemment et se laisse glisser contre le bureau pour ne pas tomber de trop haut, une main sur le front, vacillant entre colère et épuisement. La création semble encore avoir quelques ratées … La culpabilité la gagne alors qu’elle commence à comprendre que c’est principalement de sa faute si désormais elle et Raphaël sont en danger. La tête posée doucement contre le bois, les yeux clos, elle attend patiemment les retours de Seven concernant les recherches puisqu’il n’y avait rien de potable dans le bureau.

Curieux c'est bien là la raison en effet qui te rend indécis concernant la fille de Scarcelli. Plus ça va, plus elle te fait penser à ces soldats enfants que la Corpo éduque pour le bien de leurs recherches technologiques. Certains sont des soldats débiles, des coquilles vides et d'autres subissent une dépersonnalisation pour mieux les manipuler. En l'occurrence, Eden a l'air d'avoir été conditionnée à pas mal de conneries servant uniquement les intérêts de son père. Tu lui jettes à nouveau un coup d'œil quand elle t'incrime presque de t'inquiéter pour elle. Tu pouffes brièvement de dédain feintant l'indifférence totale toi et ton tempérament désinvolte. Quelle idée ! Tu reviens sur tes manip sans trop relever car là encore elle te tient pour unique responsable limite! "Hmpff... " Puis elle finit par jouer le jeu en répondant, luttant ainsi contre l'inconscience. Sa réponse te satisfait te demandant à présent si elle même sait ce que contenait la sphère, tiens. Tu reviens le nez dans les serveurs le temps que Catalyse prenne enfin le plein contrôle. Alors soudain Eden se réveille en évoquant brièvement des mails. Tu hausses un sourcil que ton masque englobe et reportes ton attention sur elle. De quoi elle parle ? Chancelante elle se relève sous ton regard curieux et passif pour venir s'appuyer et se maintenir au bureau. Elle demande à ce que Catalyse dépouille les mails afin de savoir si elle ou la sphère y est mentionnée afin de remonter les pistes. Tu commences légèrement à pouffer discrètement devant ton écran en te disant que ça y est elle est en train de capter ce que vous foutez là tous les deux. Ça te fait marrer qu'elle vous balance cela alors que c'est précisément le genre de truc que vous allez évidemment faire. La netrunner est une spécialiste du hacking et peut être une des meilleurs chez les merc'. Cela prouve combien la fille de Scarcelli ignore tout de votre univers. Ce n'est pas la première à être loin de toutes ces choses-là. Il en est ainsi pour les système solaire isolés et encore riche niveau ressource naturelle. La terre est une des rares planètes isolées et seule dans son système faisant des terriens encore un peuple très organique. Et hélas ses dirigeants se laissent de plus en plus influencer et endormir par la Corpo et ses promesses technologiques. Tout se répète sans cesse, peu importe la planète et ses peuples, cultures et croyances. La technologie Corpo corrompe tout. Eden continue de s'affoler légèrement te montrant une nouvelle facette d'elle au passage. Elle passe outre son état précaire pour fouiner. Une facette plus fragile d'un coup et d'autant plus mystérieuse, tu ne sais pas trop quoi en déduire. Il semblerait qu'elle ne sache pas grand chose en fait concernant le contenu de la sphère. Elle a dit en être le gardien et cela rejoint tes idées de pion formatés. Pas besoin de poser plus de questions, son comportement te laisse supposer qu'elle est un tantinet inquiète même ! Tu fais mine de ne pas l' observer alors que c'est tout le contraire. Elle cherche à retourner le bureau comme ces vieilles séries policières, néanmoins, ici, il n'y a que le numérique qui cause. Rares sont ceux qui gardent physiquement des archives. Tout dépend des planètes et l' avancée technologique. T'ignores ce qu'elle cherche en fait d'ailleurs ! La rouquine te balance un nom et tu cesses de ricanner narquoisement. Tu te redresse, ton job terminé tandis que la belle se pose sur le bureau, en proie à des vertiges de plus en plus fort. "Pour quel espèce de branleurs tu nous prends. Cat' va faire une copie de l'intégralité du pc avant de tout effacer. C'est pas notre premier casse-tête, princesse. Tu ranges ta main libre dans une poche en fumant de l'autre, ton masque du bas te le permettant, et te tourne face à elle. On a plus rien à foutre là, j'te ramène au vaisseau." Di et Razor se démerdent pour interroger ce qui reste d'âme qui vive donc autant se tirer. T'en informe Catalyse avant même que la rouquine ait pu valider ou non cette option. En même temps t'es déjà en train de choper l'un de ses avants-bras pour la contraindre à obéir et la hisser sur ton dos.

Ainsi tu quittes le manoir ton boulet sur le dos. Catalyse met cinq minutes à tout télécharger tant sa technologie est de qualité. Quant aux deux autres ils parviennent à dégotter quelques ragots sur la mort de Shazar mais rien de concret. Dans le vaisseau tu déposes la jeune femme à l'infirmerie où Barns vous attend, déjà prévenu. Tu delaisses la rouquine aux soins du doc après quelques échanges rapides avec ce dernier. Tu rejoins la passerelle où se trouve aussi Rogue. Elle échange avec Catalyse qui lui fait part de ses rapides trouvailles. Le pc de Shazar a été épargné vous laissant largement de quoi vous documenter. Tu te pose non loin de la rosée en patientant le retour des autres.
Une heure plus tard ils sont de retour. Di demande un rapport à l'infirmerie depuis la passerelle vous faisant profiter de la réponse de Barns concernant l'état de la fille de Scarcelli. Rogue se permet de balancer que ça lui égale tant qu'elle est encore capable de vous faire un virement !

De retour sur le vaisseau sans la moindre possibilité de se rebeller, la jeune femme accepte son sort avec une étrange docilité pour une fois tant son état reste cotonneux et plutôt faible. Allongée sur un lit plutôt confortable pour une infirmerie, un bras sur le yeux, Eden écoute d’une oreille distraite et un peu endormie l’échange entre les deux hommes avant que son porteur ne s’en aille et qu’elle sente Barns se rapprocher d’elle, l’incitant à soulever légèrement son bras pour l’observer d’un œil lorsqu’il fait mine de prendre sa tension rapidement. Elle ne se dérobe pas, sachant pertinemment que ça ne sert pas à grand-chose dans le fond, son métabolisme étant définitivement bien différent de celui d’un humain normal. Le rythme cardiaque qu’elle parvient à sentir dans sa gorge en se concentrant un peu reste résolument lent ce qui tire un froncement de sourcils au type qui lève les yeux vers elle en se sentant finalement observer.  Elle esquisse un sourire fatiguée et l’interromps avant même qu’il n’ait eu le temps de faire part de sa surprise. -"Laisse tomber tes explorations Doc, tu risques de trouver d’autres choses bizarres sinon." –" En fait, tu me donnes juste envie de les pousser davantage !" – La jeune femme hausse doucement les épaules avant de rabattre son bras. –" Ce ne sera pas faute de t’avoir prévenu !" –" Fait moi voir ta tête." – "Ca va, Seven a déjà mis un truc dessus. Faut juste être patient. "– C’est au tout du toubib de rigoler en abandonnant son matériel sur la table métallique à côté de la rouquine dans un son aiguë qui lui vrille les tympans et la fait grimacer. Un geste fait exprès dont il ne tarde pas à commenter le résultat d’ailleurs. – "Un, si ce môme était callé en médecine, ça se saurait ! Deux, vu ta grimace, t’as l’air de douiller, alors arrête de négocier et tourne la tête !" –" Tu me fais chier Barns …" -" Et j’adore ça  en plus !" – Elle relève son bras pour lui lancer un œillade noir dans un premier temps avant qu’un infime sourire amusé ne finisse par balayer son début de colère. Eden se tourne sur le flanc dans un soupir exagéré et tressaille lorsqu’il repousse sa crinière, effleurant un peu trop son crâne au passage, mais ne se dérobe pas. – "C’est pas joli du tout ma belle. C’est même surprenant que tu sois encore consciente !" – Elle hausse à nouveau les épaules avant de répondre doucement. – "J’ai eu pire … c’est juste un peu plus long à cicatriser cette fois." – "Quel genre de femme tu es toi au juste ? Même la plupart des cybers serait par terre avec un coup pareil. " – Eden fixe le mur blanc face à elle pendant de longues secondes avant de répondre dans un sourire triste que sur le vide peut apercevoir. – "Le genre monstrueux. "– Un nouveau soupir de lassitude lui échappe et elle reprend aussitôt sans laisser le temps au toubib de balancer une quelconque répartie. – "Je te laisserais faire des examens un jour si ça t’amuse, si t’as envie de te faire peur … mais pour l’instant tu peux m’aider à résorber ça ?" – "Hmph … je retiens !! Et pour ta tête … J’vais devoir couper, pas trop le choix." – La rouquine écarquille les yeux et se redresse aussitôt sur son avant-bras, en se tournant à moitié vers lui. Aussitôt prise de vertige, elle bascule vers l’avant alors qu’il la retient en éclatant de rire, pour la rallonger de force, profitant de sa faiblesse passagère. – "Tu devrais voir ta tronche, c’est impayable ! Cela dit … j’pense qu’on doit pouvoir trouver des implants cérébraux et crâniens pas trop mal." – "Plutôt crever ! Jamais j’me trimballerais avec un truc en métal à la place du crâne ! "– "Allez, allez, sois pas si méchante avec nous ! Ca a des côtés utiles !" – Elle tente aussitôt de se redresser une seconde fois, mais Barns garde une main sur son épaule, plus apaisante qu’autoritaire cette fois. – "Ca va, détend toi miss, j’déconne. Je vais juste recoudre et te bourrer d’antidouleurs et d’antibiotiques, et ça devrait le faire." – A moitié assise, à moitié tordue pour le voir, elle finit par le pointer d’un doigt menaçant avant de reprendre. – "Si tu me poses quoi que ce soit de mécanique, j’te coupe les couilles et j’te les fais bouffer !" – "Message reçu ! Mais comme j’compte encore m’en servir, j’vais m’abstenir. Maintenant, allonge-toi, si tu veux pas que je t’assomme. Et reste tranquille ! "- "J’suis très sérieuse Barns !" – Il la force à se recoucher en rigolant. – "J’en doute pas une seconde !" – Elle obtempère et retrouve le confort relatif de l’oreiller plat sur lequel repose sa tête, jusqu’à ce qu’il ne finisse par venir s’occuper de sa plaie. Loin d’être le meilleur moment de son existence, elle serre pourtant les dents et ne laisse pas échapper la moindre once de douleur, simplement par orgueil avant de sentir la fatigue la gagner, si bien qu’elle le soupçonne de l’avoir drogué assez pour la forcer à dormir. Mais se sachant relativement en sécurité, la rouquine cesse de lutter et finit par rejoindre Morphée.

Ses doigts passent sur l’arrière de son crâne pour la quinzième fois de la journée au moins alors qu’elle observe tant bien que mal son reflet dans le miroir pour déceler une anomalie, mais il n’y a déjà plus rien. Il lui aura fallu trois jours, et l’aide de points, pour parvenir à cicatriser correctement, là où 24h et son propre métabolisme aurait dû suffire. La crainte qu’il lui ait quand même coller un truc bizarre dans le crâne lui avait sauté dessus à peine réveillée, mais force est de constater qu’il avait tenu parole ! Et bien vite, elle relègue son ancien état à la poubelle pour se préoccuper de la raison l’ayant autant abimée finalement. Après avoir fui l’infirmerie et s’être rapidement nourrie, la jeune femme part à la recherche de Catalyse principalement, mais de n’importe qui pouvant lui faire part des informations trouver dans l’ordinateur du fixer. Une main dans la poche, l’autre tenant une clope qu’elle porte à ses lèvres de manière régulière, elle arpente les couloirs du vaisseau dont elle devient familière à la longue, cherchant dans les pièces qui ne lui sont pas inconnues pour finalement tomber sur deux âmes pouvant potentiellement l’aiguiller dans l’une d’elle. Elle pousse la porte déjà entre ouverte de sa main libre sans vraiment s’annoncer, mais repère d’emblée que la fille l’observe du coin de l’œil, même si elle semble rester concentrée sur ce qu’elle fait. La silhouette proche du fantôme interpelle Eden quelque seconde avant qu’elle ne s’approche d’eux en relâchant un nuage de nicotine dans la pièce déjà partiellement enfumée. –"J’viens aux nouvelles … vous avez pu trouver quelque chose dans les données de Shazar ? L’emplacement de la sphère, ou autre chose ? "– A dire vrai, l’objet n’est plus vraiment ce qui l’inquiète le plus désormais. La simple idée que la corpo sache pour elle, mais aussi très probablement pour Raphaël, l’inquiète au plus haut point. Elle sait bien que son père ne risquerait pas sa vie, encore moins son statut, pour protéger le scientifique, préférant de loin le tuer lui-même plutôt de que le protéger ou laisser la Corpo le récupérer, et c’est précisément ce qui l’inquiète. Déjà, l’idée de retourner sur Terre trotte dans sa tête, elle veut trouver le moyen de mettre celui qui s’apparente à son seul ami à l’abri, peu importe comment. Mais faut-il déjà savoir ce que le fixer a pu transmettre à la Corpo, à quel niveau se situe le degré de menace pesant potentiellement sur eux. Malgré cette crainte étrange qui ne lui est pas familière, Eden n’en montre rien, et se contente d’attendre tranquillement les premières conclusions de la miss et son acolyte.

Avachis au poste de pilotage dans le fauteuil de Di tu réfléchis au contenu des serveurs de Shazar. Ce ne fut pas une surprise de constater que les données du serveur aient été endommagées et supprimées volontairement. Sûrement l'équipe de Jefferson, son netrunner était une vraie quiche en tout cas. En effet, après des heures et des heures à s'acharner vous avez pu récupérer quelques enregistrements audio et visuels fragmentés. De quoi comprendre que Shazar à bel et bien eu une descente de mercenaires mandatés en secret par une corpo. Laquelle ? Difficile de savoir avec tout les vautours que comptent l'univers. Sachant que Jefferson fut dans le coup vous avez tendance à croire que c'est La Corpo ou l'une de ses trois branches qui est sur le coup. Quoi qu'il en soit, il vous faut vous tenir loin de tout ça. Vous avez pu réparer le vaisseau et ce qui reste n'est pas primordial. Après deux jours de pauses sur la plate-forme vous avez remis les voiles, direction la Terre. Le troisième jours pendant que certains continuait à remette le vaisseau en état en rebouchant les nombreux impacts de crusher ou balle un peu partout. Plus tard tu rejoignais Catalyse et Rogue sur la passerelle afin de les aider à examiner ce qu'elles avaient trouvé. Ainsi, tu restais un moment laissant les heures défilées au point de lasser Catalyse. Elle se retirait pour aller dormir un peu après une bonne douche. Seuls, vous continuez d'échanger sur les probables identités des commentaires du kidnapping jusqu'à ce que la rose te demande sérieusement. « T'en penses quoi de tout ça ?  » T'esquisse une moue sceptique avant de descendre encore ta bière avant de te prononcer. « Hmm... Shazar a dû découvrir quelque chose sur la sphère concernant un projet de Scarcelli. Quelqu'un l'a soit trahi soit devancé, sinon il ne nous aurait pas envoyé récupérer Eden. Une Corpo ou un gros Fixer à du faire appel à Jefferson.  » Et pendant que tu cause tu vois l'attitude agacée de la rose d'un coup. Elle change de position dans un râle mécontent. « Tu l'appelles par son nom maintenant... J'y crois pas, j'te rappel qu'elle veut te refroidir, comment tu peux considérer cette pourriture de fifille de Corpo ! » Tu soupires un brin blasé avant de rétorquer nonchalamment sans oser lui jeter un coup d’œil tant tu sens son regard incendiaire. « J'ai le sentiment qu'elle est plus que le chien de garde de son paternel.  » Mauvaise réponse ! « Et alors ? On s'en branle !  Rogue balance son briquet sur la console face à elle en reportant son attention sur l'écran face à vous. Elle va retourner au bercail fissa et on en entendra plus jamais parler ! » Tu ricanes amèrement et narquoisement dans ton coin en te faisant la réflexion que t'es toi-même un gros problème. Tu foutrais en l'air la vie des tiens si on venait à savoir qui t'es. Aussi, ils se débarrasseraient de toi sans en douter et tu le conçois parfaitement. Pour le moment ce qui t'intrigue vraiment c'est la nature de la rouquine et l'intérêt qu'elle a aux yeux de la Corpo quelle qu'elle soit. Qui a payé Jefferson c'est ça le plus intéressant... Dommage que tout le monde soit mort pour en parler. Vous avez vu et reconnu Jefferson et sa milice sur les caméras de surveillance brouillées du manoir de Shazar. Vous avance à pas grand-chose en soit... Comment Jefferson a pu savoir ? A t'il d'abord voulu la sphère puis la fille ? Quel merdier... Et Rogue ne semble plus apte à réfléchir. « T'as certainement raison. » Tu bois un coup en gardant ta bière sur ta cuisses, jambe repliée en équerre, mollet posé sur la cuisse. Au final on aura rien gagné dans cette histoire... » Ta voisine soupire lourdement à la pensée commune de Finral. Quelqu'un entre tandis qu'elle répond plus calmement. « Mouais... On aurait jamais dû retourner sur Terre... » Ca conclut votre débat tandis que Rogue voit la source de tous vos soucis à ses yeux débarquer. Soucis que vous avez toutefois accepté bêtement pour du pognon... Qui aurait cru qu'une planète aussi insignifiante serait le prologue d'une telle grande aventure.

Eden débarque tranquillement sans gueuler ou claquer les talons et quand elle se met à causer t'es surpris de constater que c'est elle d'ailleurs. Tu lui jettes un furtif coup d’œil sous tes verres opaques en buvant une autre gorgée de ta bière. « On a rien de plus et on aura rien de plus que la piste de Jefferson qui a été payé par un très gros poisson... Maintenant pour le reste c'est flou. Les serveurs ont été effacés et le peu qu'on a extrait est inutile. Elle tourne un brin sa chaise vers la rouquine en l'examinant de manière toujours aussi suspicieuse et hautaine. C'est plutôt à toi de nous dire à présent ce que t'es au juste, une arme, un clone de la femme de A.K. Belmont ou je ne sais quelle techno' sortie du cul d'on sait qui... Elle voit là un juste retour des choses pour l'avoir traitée vulgairement de machine et jouer avec ses nerfs comme une ado. Ta simple présence ici menace nos vies, t'en es consciente ? » Tu pouffes de dédain en posant ta bière vide sur la tablette devant toi face au nom que Rogue vient d'employer. Ca te fait ni chaud ni froid pour le coup, t'en profites même pour commenter. « J'crois qu'elle en jubile même... » Pour toi Eden en a rien à foutre de votre sort et n'a aucune raison d'en faire cas. C'est votre faute après tout. T'es plus ou moins dos à cette dernière en faisant défiler des images saccagées et endommagées de l'intervention de Jefferson. Y'a plus grand chose à éplucher de ces images à présent. 

Les premiers mots de la rosée tirent un soupir de déception notable à la jeune femme qui se tient face à elle, bras croisé sur l’autre dont la main continu de porter sa clope à ses lèvres de temps en temps. Un vague regard sur le fantôme qui lui tourne au trois quart le dos avant de s’attarder sur l’écran qu’il observe, et les images en mauvais état qui défilent. Repensant aux propos de Seven concernant son équipe, elle retient un commentaire acerbe concernant leur efficacité, consciente que s’il ne reste rien, même le plus grand prodige de cette galaxie n’y pourrait rien de pl us. Néanmoins, ça l’emmerde bien, et son silence en est la preuve. Son attention détournée de l’écran lorsque le petit génie technologique l’interpelle pour lui demander des comptes, elle lui lance un regard peu amène, un sourcil haussé, face à sa pique concernant sa nature, sans pour autant dégoupiller. A la place, elle se contente d’un sourire quelque peu hautain en abandonnant son mégot dans le goulot d’une bouteille vide à sa portée. C’est probablement un juste retour des choses d’être traitée de la sorte, néanmoins Eden se voit parfaitement satisfaite de voir que finalement, ils ne savent absolument pas à qui ou quoi ils ont vraiment affaire. Quelle idée de s’embarquer dans un contrat sans savoir de quelle sorte est vraiment la cible … un certain manque de préparation qui la surprend un peu quelque part, tout comme le fait qu’ils aient si facilement acceptés de retourner leur veste, mais après tout, ça ne le regarde pas, du moment qu’elle y gagne ce qu’elle veut. Et clairement pour le moment, ce n’est pas trop le cas … à quelques détails près cela dit. Seven renchérit bien vite, et Eden fait de même en souriant de manière affable à la rosée qui l’observe. –" Pour certaines plus que d’autres … en effet." – Difficile de ne pas comprendre le message sous-entendu dans ses paroles, mais c’est clairement fait exprès, et elle voit la cyber se tendre malgré ses parties chromées, lui tirant une nouvelle expression satisfaite. La rouquine ne lui laisse pas pour autant le temps de renchérir et ajoute rapidement. – "Ca, ma chérie, il aurait fallu y penser AVANT de venir me cueillir chez moi juste pour une poignée de bifetons. Maintenant, il serait bien temps d’assumer que vous vous êtes mis seuls dans la merde et que je n’ai pas eu grand-chose à faire pour vous y enfoncer davantage …"- Rogue se lève d’un bond en frappant du poing sur le rebord de son siège pour venir se poster face à la rouquine la dépassant légèrement, recommençant déjà à fulminer. Eden l’observe le visage fermé avant que ses lèvres ne s’étirent en un demi-sourire moqueur. – "Ca serait dommage que tu m’éclates avant d’être payée, tu ne crois pas ?" – "T’as besoin que d’une main pour faire ça, j’peux bien exploser tout le reste." – "Si tu penses que t’en prendre ouvertement à quelqu’un considérer comme une arme est une bonne idée … tu devrais sûrement te remettre un peu plus en question ! Et faire un peu de yoga aussi, je te trouve tendue !" – "Tsss … "- Elle se détourne sans un mot de plus pour aller reprendre sa position assise, plus raisonnable que n’aurait cru la rouquine, un brin déçue de ne pas pouvoir lui rentrer ouvertement dedans cette fois. –" Tu vas nous dire ce que tu es oui ou merde ?" –" Merde. J’vous paye pas pour me poser des questions, mais pour m’apporter des réponses, et pour le moment, c’est pas vraiment ça." –" Oh, tu crois quoi toi ? Que les infos ça se trouve comme ça ?"  - Eden se détourne de la femme qui la fusille du regard, déjà lasse de se confronter oralement à elle, l’esprit bien plus perturbée qu’elle ne l’aurait cru par une émotion dont elle n’est pas vraiment coutumière, l’inquiétude pour un de ses pairs. Rogue dit vrai sur un point, Jefferson a certainement été payé par un gros bonnet, plus gros que son paternel. Et elle craint désormais les réactions de ce dernier tant il peut s’avérer imprévisible dès lors que son pouvoir ou sa fortune sont remis en question. Elle se tourne à moitié vers le mercenaire qui reste étrangement silencieux depuis un moment déjà, puis observe à nouveau les images de surveillance tourner en boucle, étalant Jefferson et sa clique de bidasses aussi sanguinaires qu’elle retourner le manoir de fond en comble à la recherche de quelque chose ou quelqu’un, probablement le maitre des lieux. La vision des mercenaires ne lui rappelle que trop bien ceux qu’elle a affronté dans le vaisseau, et le manque de peur de ces hommes simplement pour l’embarquer avec eux, peu importe ce qui se dresse devant. Qui irait payer des suicidaires simplement pour récupérer une fille ne reculerait probablement devant rien pour arriver à ses fins.

Comprenant qu’elle n’obtiendrait rien de plus, Eden change son fusil d’épaule en quelques secondes et reprend aussitôt. – "Il faut que je retourne sur Terre." – Rogue ricane dans son angle mort, s’attirant un regard en coin, avant de rétorquer. –" Tu nous prends pour ton taxi ? C’est Di qui décide où on va." –" Très bien. Il est où ?" – "Il dort …" - Eden tourne les talons, se souvenant parfaitement d’où se trouve sa chambre suite à la visite expresse d’Avane des jours plus tôt. La voix de la cyber résonne dans son dos et elle peut aisément sentir la moquerie dans son ton. – "J’espère que t’as un bon cercueil !" – La rouquine lève une main en l’air pour lui faire un doigt sans se retourner et descend les quelques escaliers menant au pont inférieur et aux chambres. Elle observe les chambres et frappe à l’une d’elle avant de pousser la porte sans attendre. Le colosse marmonne dans son sommeil, et elle enclenche l’interrupteur sans crier gare avant de se décaler aussitôt pour éviter la ligne de mire du canon qu’il braque dans sa direction, la place de son bras. –" Baisse ça tu veux ?" –" Hmph bordel de … qu’est-ce que t’fous là gamine ? Tu crois qu’c’est une auberge ma piaule ?" –" Je dois retourner sur Terre." – Il retourne sur le flanc en lui offrant son dos et écrase son poing contre l’interrupteur proche de son lit pour faire retomber le noir dans la pièce. – "Casse toi ou désape toi pour venir dans le pieu. Mais décide toi vite avant que j’m’énerve." – Eden soupire et rallume la lumière sans tenir compte du grognement énervé du chef qui se redresse en faisant fi de la moindre pudeur. – "Ecoute … j’te conseille de vite sortir de là. On ira sur Terre, quand on ira ! Pour l’instant, je dors, alors vient pas me les briser !" – "Je double la prime si tu prends la direction de la Terre maintenant." -" …. Plait-il ?" –" T’as bien entendu. Ce que je t’ai déjà promis, multiplié par deux, simplement pour changer de cap maintenant. "– Il l’observe, un peu plus éveillé tout à coup, et se glisse même en dehors du lit pour venir la surplomber de toute sa carcasse imposante, le regard soudain perçant. –" Et pourquoi tu tiens absolument à retourner sur cette poubelle aussi vite tout à coup ?" – Elle soutient le regard du boss et assène tranquillement, pourtant peu sûre d’elle-même dans le fond. –" J’ai mes raisons, qu’il n’est pas utile que tu saches. Tu pourras me faire à nouveau captive et me livrer à qui bon te semble si je ne tiens pas mon engagement, je ne m’y opposerais pas. Mais mon offre expire dans deux minutes, alors décide-toi Di. "– Bras croisés sur son torse massif luisant sous les néons, il semble réfléchir avant de lui tendre sa main mécanique. – "Ca m’va. Je vais dire aux jeunes de changer de cap." –" Riche idée." – La rouquine tourne les talons pour se dégager de l’aura écrasante de ce type avant d’ajouter. – "Habillé ce serait pas mal aussi …" -" J’fais ce que je veux sur mon vaisseau gamine ! Si j’veux donner mes ordres à poils, j’le fais ! Maintenant tire-toi avant que je change d’avis." – Elle hausse les épaules et s’exécute, satisfaite d’avoir obtenue gain de cause si simplement.

Oooh, elle a enfin remit les pieds sur Terre certes … mais faut voir où ! Le regard sombre, elle fixe Di, les bras croisés sur son torse pour faire ressortir la poitrine déjà bombée sous son chemisier habilement ouvert sur le décolleté, avant que ses prunelles ne dévient sur le mercenaire non loin de lui. Elle aurait probablement mieux fait de se taire concernant la rixe avec Seven … si l’idée ne lui était pas encore sortie de l’esprit, elle avait néanmoins abandonné l’idée de vouloir l’étriper, du moins pour le moment. Mais pas celle de se venger publiquement, d’abord par orgueil, et ensuite simplement par envie d’en découdre. Mais par public, elle entendait ses collègues. Pas une centaine d’inconnus murgés en servant de bête de foire à ces derniers ! Di les inscrit à la prochaine cession de lutte organisée au noir dans une arène de combat réaménagée pour ce genre d’évènements. Sans trop savoir si elle est excitée ou frustrée face à la situation, ça l’énerve quand même de servir de cheval de monnaie de pari aux mercenaires, et elle ne masque pas sa mauvaise humeur lorsque le colosse revient, l’air satisfait. –" Pourquoi tu fais la gueule encore ? C’est toi qui a exigé un combat contre Seven ! Tu devrais être contente là ! "–" J’t’ai jamais dis que j’voulais la jouer gladiateur dans l’arène ! Simplement que j’voulais sa tête …" - Elle balance un œillade à Seven qui l’entend probablement très bien avant de se détourner. – "Jamais satisfaite … Peu importe de toute façon, vous êtes inscrits maintenant ! Faite nous au moins un beau spectacle, qu’on reparte pas les poches trop vides." – Eden fronce les sourcils en fixant la foule, l’oreille attentive pour saisir la teneur des paris en train de se faire au sein du groupe de mercenaires, et elle esquisse un léger sourire pour elle-même avant de se retourner vers Di lentement. – "Okey … mais alors, interdiction pour lui d’utiliser sa vitesse. Sinon c’est un combat truqué, et personne d’humain ne peut rivaliser avec ça." – Le colosse se frotte le menton quelques secondes avant de se tourner vers le concerné, l’air pensif, la rouquine sur sa droite, observant également son futur adversaire avec un sourire angélique aux lèvres. S’il a interdiction d’utiliser ses capacités, elle est déjà sûre de gagner, puisque les siennes ne sont pas visibles.

Tu hausses les sourcils avant de lever les yeux au plafond en cherchant une issue à cet échange près de toi. Sans avoir à te retourner tu sais pertinemment que la jeune corpo te vise en rétorquant à ton commentaire. Tu sens vite la tension du côté de Rogue qui ne parvient pas à maîtriser son amertume encore une fois à l'égard de la nouvelle arrivée. Deux lionnes en train de se jauger, deux ados en train de se chercher... T'as beau commenter en leur disant de baisser d'un ton que ça change rien. Rogue a un sérieux problème non identifiable avec la rouquine. D'un point de vue extérieur, tu ne peux que la soutenir logiquement sans pour autant l'inciter. Et en l'occurrence tu ne t'en mêle pas. T'écoutes, jetant discrètement quelques furtives oeillades à la jeune femme rousse et son attitude fermée et hautaine. Toi ça t'affecte pas, l'esprit moins critique que la netrunner. Votre Fixer improvisée annonce d'elle même l'idée que Di voulait évoquer avec elle prochainement sur son retour au bercail. Elle le fait subitement comme si quelque chose d'urgent lui revenait en tête. Curieux. En tout cas, ça vous arrange qu'elle veuille sagement vous payer, rentrer et vous oublier ! Le reste ne vous regarde plus et vous pourrez aller vous plaindre au fixer qui vous a rancarder avec Shazar il y a 1 an. Finral aura dû y laisser sa peau pour que Di revoit sa prudence. Le succès lui est peut être un brin monté à la tête ces derniers temps. Espérons que la mort de Finral le ramène à sa lègendaire prudence. En attendant, Eden se tire sans plus de cérémonies dans l'idée évidente d'aller exiger sur le champs ce qu'elle désire. Soit rentrer au plus vite ! Elle vous laisse à nouveau seul et Rogue grogne encore de frustration, colérique. "Raaaah! Non mais pour qui elle se prend ?! Quelle gamine prétentieuse et... Putain de capricieuse ! Fait chier ! Tu pouvais pas l'ouvrir, toi ?! "  "Ouais, ouais. Je sais tu l'aimes pas. Le truc c'est qu'j'en ai rien à branlé d'vos histoires." Dis-tu de manière blasé n'ayant vraiment pas envie de prendre part à leurs dispute Pas satisfaite elle se lève pour te faire face de profil.  "Et c'est bien là le problème." Tu roules les yeux au plafond lassé d'avance par l'humeur ennuyeuse de la rose. T'écrases ta clope sur l'accoudoir métallique de ton siège. "Allez... C'est reparti..." Face à ta nonchalance Rogue se contrarie d'avantage. Vous commencez à vous chamailler quand la voix de Di raisonne à travers les hauts parleurs. A peine à t'il annoncé ses ordres que ta comparse s'excite en reversant une chaise près de toi. "Putain de merde! Qu'elle garce!" T'esquisses un demi-sourire en te faisant la réflexion que rien n'entrave les volontés d'Eden. Il semblerait que quand elle veut un truc, elle l'obtient quelques soient les moyens. Toi ça t'amuses un peu bien que tu trouves Di un brin laxiste avec cette fille. Il demande à ce que Stenton prépare le moteur à propulsion tandis qu'il ordonne à Catalyse de prendre les commandes. Tu intercepte depuis l' écran l'appel en voyant que Di communique depuis un haut parleur au fond du couloir des chambres, tu connecte un appel vers Catalyse pour annoncer. J'm'en occupe. puis tu raccroches et réponds plus ou moins à Rogue en train de bouillir sur place.
"Quoi? C'est pas c'que tu voulais ? Et fissa ? C'est exactement c'qu'on va faire, arrêtes de geindre." Balances-tu de ton air désinvolte alors qu'elle peste dans son coin. "J'arrive pas à croire que Di soit aussi accro à sa thune !" Razor débarque dans son pyjama, soit un short et un t-shirt ne le dévalorisant pas. Toute sa garde de robe est calculée telle une gonzesse qui ne sortirait jamais sans maquillage même pour descendre en bas de sa rue... Il rebondit cash sur votre échange en déduisant que ça cause de la rouquine. C'est parce qu'elle a une sacré pair d'argument. " Il mime la poitrine de la concernée tandis qu'il vient à vous. Rogue, bras croisés se tourne vers lui pendant que tu recalcule l'itinéraire sans avoir bougé ton cul du siège. "Qu'est ce que tu fous là ?!" Il fait un pas vers la belle cybernétique un peu trop a fleur de peau et lui effleure le menton dans un geste charmeur qu'elle repousse. "J'pssais par là ! J'ai croisé le boss à oilp, et... Si tu veux mon avis, elle a dû lui astiquer les boulons à un moment..."  "Hmpff... " T'as pas trop d'avis là dessus tant ça paraît pas si improbable. Elle ne fait pas partie de l'équipage après tout. Cette fois Rogue se frustre et reprend place sur l'autre fauteuil encore debout. Direction la Terre !

Ce soir c'est détente ! T'aimes plutôt bien la Terre niveau paysage. La planète bleu est bien moins fantaisiste que tu l'avais lu. Leurs culture l'est par contre, pas si différente de Liberty, la planète fantôme. Quoi qu'il en soit ça n'a rien de comparable niveau développement, on voit qu'il y a un climat plus sain. Les terriens n'ont pas encore sombré dans la cybernétique et l'amélioration physique. Remplacer des membres perdus, c'est là leur limite. Très peu ont le cerveau combiné avec une cyberconsole. Certain les traiterait de sous hommes comme chaque peuple organique refusant la technologie de la Corpo. Mais en fait ils sont juste chanceux d'avoir la paix dans leur système solaire vide. Ici même les plus gros durs à cuire t'intimident moins qu'un ado chromé de Night City. Bordel, même les quartiers chauds restent sympathiques... Au contraire, c'est vous qui paraissez menaçant. Vous vous êtes posé dans ce coin où vous aviez pris l'habitude d'aller vous détendre incognito pendant que certain épiaient Eden à l'époque... Maintenant que vous êtes arrivés à bon port et sur le point d'oublier toute cette foutue affaire avec Scarcelli la plupart d'entre vous se saoul. Difficile de se remettre de la perte de Finral contrairement à ce que l'humeur gèneral laisse supposer. Alors ce soir c'est grosse chouille dans cette ville où vous avez pu garer le vaisseau à quelques kilomètres de chez la rouquine. Et donc tu picoles comme un trous aux côtés des autres. Seuls, Di, Dowzer, Catalyse et Eden sont plus loin à vaquer. Vous avez beau ne pas vous mêler aux étrangers on vient tout de même vous gratter l'amitié. Les terriens sont bien moins agressifs que ce dont vous êtes habitué. Par conséquent, vous n'êtes pas bien amicaux au premier abord mais pour ceux qui ont osé approcher c'est la déconade assurée. Très vite et comme bien souvent Razor se retrouve entouré de toutes sortes de poules. Stenton lui montre ses gadgets en se donnant même en spectacle par le biais de son chrome pour charmer tout ce qui bouge. Il est bien moins subtile que Razor et pourtant il parvient toujours à pecho lui aussi. L'ambiance est telle qu'à Night City où vous crèchez pour les trois quart d'entre vous. C'est plutôt agréable. T'essayes de corriger le récit de Razor qui se plaît à conter vos aventures en ayant tendance à s'attribuer vos /tes prouesses pour mieux briller aux yeux des créatures. Il aime avoir un complice pour mieux conquérir ces dames et se valoriser. Ce soir tu rentres dans son jeu tellement que son récit est énorme et débile. Ça marche... L'alcool fait le reste. Alors tu te marre laissant une des proies de Razor t'approcher. Avane renverse son verre et t'as encore le réflexe de te lever de ton tabouret pour pas servir d'éponger au liquide en train de couler et remarque seulement ton téléphone vibrer. Di te demande de ramener ton cul vers le ring du fight club du quartier accolé au bar. C'est pour ça que l'endroit vous plaît. Ici l'ambiance est cool en plus de vous rapporter du fric. De quoi payer vos consommations démesurées, alcooliques que vous êtes. Il t'annonce qu'il va t'inscrire toi et Eden pour un petit spectacle sur le ring. Tu commences à être tellement bourré que sur le coup tu te marre et lui dis que c'est mort avant de raccrocher. Tu veux pour te rasseoire laissant l'une des serveuses que vous avez réquisitionné depuis bien trente minute faire son taffe en épongeant les dégâts liquides. Rogue t'alpague par le bras pour te dire que Di t'attend et que c'est un ordre. Elle demande pourquoi et une fois la réponse donnée elle s'excite contre lui franchement pas d'accord avec l'idée de te foutre dans le ring avec la sauvageonne. Tu les laisses s'embrouiller en disant que t'arrive sans que Rogue face passer le message tellement qu'elle râle. Barns percute de quoi il en retourne et annonce. "J'recollerais les pas les morceaux..."  Avane lui donne un coup de coude en n'ayant pas entendu Rogue râler et ne saisissant pas ce qu'il se passe. C'est Stenton qui l'informe en disant qu'il veut miser sur Eden car t'es trop bourré. Pourtant on sait que t'es pas mauvais même rond seulement ton adversaire est coriace à mains nues et sans chrome ou boosteur. Tu t'avachis un bras autour des épaules de Razor et la fille à sa droite sans la moindre gêne en balançant. "Il a pas tord ! Si j'créve, faites en sorte de faire un truc drôle. Tu lâches Razor mais pas la brune à ta droite qui cherche à te dévisager pour tendre le bras et saisir le verre tout juste rempli du brun. J'sais pas moi, envoyez une main à une famille et soutirez leur du fric." Tu t'enfiles cul sec le verre de ton comparse et te retires non sans tanguer et les rires des tiens. Avane trouve ton idée géniale ne t'imaginant pas une seconde crever sur ce ring. Rogue te traite d'imbécile et sans plus de cérémonies tu retires ta veste que tu leur laisse et vas rejoindre Di.

T' aperçois d'abord la vile rouquine avant que le boss ne revienne fier de sa connerie. Tu manques pas de remarquer que ton adversaire capricieux est contrarié, pas plus que d'ordinaire te dis tu mais assez pour te toiser brièvement. Elle demande à ce que tu ne te serve pas de ton sandevistan et tu te mets à ricaner en tirant sur ta clope. Tu la reluque de bas en haut sous tes lunettes arrondies et opaques. Tu rabats d'avantage ton bonnet en laine fine sur ton front en laissant s'échapper un demi-sourire amusé en relevant celui malicieux de Di. Allons bon, vous allez donc vraiment vous battre et ce devant un publique comme elle le voulait. T'as entendu la dame ?" Tu penches la tête vers la concernée que tu défis de ton regard intense sans qu'elle puisse le voir. " Okay..." Tu prends tout cela à la légère bien que tu la respecte elle et ses capacités. Or, vous n'êtes pas à Night City et t'as pas besoin de sauver un quelconque honneur. Elle veut se battre ? Très bien, t'es d'humeur à jouer même si tu sais qu'elle va te faire galèrer. Tu te rapproches d'un pas vers la jeune femme et Di s'interpose cash pour balancer. Bon les gamins! Tâchez de régler vos différents ici et maintenant sans vous entretuer. Comme ça on fait table raze et demain tout le monde se quitte sans représailles ! Le publique aime le sang alors faites vous plais'! He he! " Tu jettes ta clope et pointe la miss du menton. On s'y met, princesse ! J'ai pas qu'ça à foutre."  Tu souris à peine pour la provoquer ouvertement avant de la dépasser. Chemin faisant tandis qu'elle t'emboite le pas légèrement en retrait derrière toi tu trouves encore le moyen de fanfaronner. Pas de super capacités, hm ? Hin hin... Tu t'fous ma gueule, t'es une machine de guerre à toi seule. " Dis-tu sans te démonter, trop saoul et jovial pour te braquer.
L'arbitre qui ne sert strictement à rien vous annonce quelques règles avant de vous laisser entrer. C'est à peine si tu l'écoutes, plus concentré à te clasher avec ton adversaire. Le type ne manque pas de reluquer la rouquine clairement choqué de voir une si belle créature aller se salir de la sorte. Il la présente comme une sulfureuse combattante en te faisant déjà passer pour un goujat d'avoir à taper cette fille. Raaah s'ils savaient et ils vont voir quelle diablesse se dissimule sous cette plastique parfaite et ce visage ravageur. Tu lui dis de ton air calme et désinvolte alors que vous montez sur le ring tout perrave. "Bon pas d'coup bas c'coup-ci. Et p't'être que j'arriverais à pas activer ma" vitesse" comme tu dis. " Te moques-tu un brin sur la fin, l'activation de ton implant est devenu un réflexe. Un dangereux réflexe adictif.

Son sourire ne la quitte pas, satisfaite de voir Di la soutenir dans sa demande, pas forcément très équitable, mais au combien avantageuse pour elle … Le fait qu’il obtempère sans poser plus de questions ou de conditions reste par contre plutôt surprenant, et elle le détaille quelques secondes, l’air pensive, avant qu’il ne l’interpelle pour l’inciter à se bouger maintenant qu’elle a plus ou moins obtenu gain de cause. Oooh ça l’énerve de ne pas pouvoir apercevoir quoi que ce soit derrière ses lunettes, et lâche un soupir désabusé lorsqu’il prend les devants, tout en lui emboitant le pas, légèrement en retrait en repensant aux paroles de son chef. Faire couler le sang sans tuer … s’il y a bien une chose qu’elle a du mal à faire c’est probablement ça tiens ! La retenue, ce n’est vraiment pas son point fort. Seven enchaîne bien vite concernant la demande de la rouquine, et sa réflexion tire un rire amusé à la concernée qui repousse sa chevelure impeccable derrière son épaule en rétorquant aussitôt d’une voix innocente. –" Il n’y a que toi pour croire ça … Pour tout le monde, je ne suis qu'une pauvre fille sans défense.  "– Il n’y a qu’à voir la réaction des gens, spectateurs, parieurs ou organisateurs lorsqu’ils déboulent dans le partie des combattants, les regards posés sur elle et sa silhouette semblant toute fluette à côté des multiples tas de muscles présents pour s’affronter sur le ring. Elle passe ses doigts brièvement à l’arrière de son crâne dans un réflexe, mais ne sent finalement que la peau tendue, et plus aucune trace de l’incident au manoir. Malgré tout, la jeune femme reste méfiante vis-à-vis de ses capacités actuelles tant qu’elle n’aura pas revue Raphaël.

Eden grimpe sur le ring à la suite du mercenaire et s’avance à son opposé son les regards intrigués ou consternés, les commentaires inutiles de l’arbitre appuyant plus sur sa plastique que son potentiel martial, et l’avertissement de son adversaire concernant un éventuel coup en traître. Elle ricane légèrement et lève les yeux vers le public plutôt compact, plus que ce qu’elle n’aurait cru finalement, avant de répondre tranquillement. – "Je te conseille d’y arriver en effet. Sinon, j’utiliserais tout ce dont j’ai besoin pour me défendre. Y compris les coups bas. Particulièrement ceux-là même, je sais que tu les aime." – Le minois presque charmeur ne masque pas son regard devenu plus agressif alors qu’elle parle, peu confiante malgré tout dans le fait qu’il obéisse réellement à Di, et alors que le commentateur fait résonner un semblant de gong bon marché, elle recule l’un de ses pieds et observe son adversaire durant quelques secondes qui ne fait absolument pas mine de se mettre en une quelconque position, défensive ou non. Un haussement d’épaules et elle attaque sans donner le moindre signe à l’avance, parvenant à le faire reculer de deux bons pas déjà à coup d’assauts rapides. La jeune femme enchaîne les frappes hautes et basses de manière quasiment simultanée et parvient à éviter pas mal de revers de son adversaire, même si certaines l’atteignent de manière superficielle. Mais un détail l’agace déjà, le fait qu’il esquive et pare beaucoup de ses attaques sans trop chercher à rétorquer, si bien que d’une technique éloignée, la jeune femme se décide à changer de tactique et lance des frappes plus précises, nécessitant néanmoins plus de proximité avec son adversaire. Mis à mal, il finit par répondre de manière un peu plus virulente et ce qui semblait jusqu’à présent n’être qu’un échange de passe ennuyeux pour les spectateurs devient soudain plus intéressant en les voyant enfin réagir pleinement. Les membres se bloquent, se dégagent, s’emmêlent, Eden se sert de la quasi-totalité de son corps pour s’en prendre au mercenaire, une idée fixe en tête – en plus de la victoire s’entend – lui faire tomber ce foutu attirail qui lui barre la tronche. Mais à chaque fois, et ce même sans vitesse, il parvient à feinter, contrer, se dérober, si bien qu’elle rabat aussitôt ses frappes vers d’autres parties du corps. La surprise se pointe lorsqu’elle parvient plusieurs fois à le toucher ou l’agripper, sans ressentir l’impact dur et froid du métal auquel elle s’attend, convaincue qu’à l’instar de certains de ses pairs, il est principalement faire de multiples pièces rapportées. A croire que certaines sont plus réalistes que d’autres dans l’imitation de la chair humaine, mais ça la perturbe assez pour qu’elle encaisse une série de revers coriaces avant de finir par réagir pour de bon en sentant la colère prendre de l’ampleur.

Et comme à chaque fois que la colère prend le pas sur le sang-froid de la rouquine, elle perd rapidement en efficacité. Ses gestes sont plus violents, mais un peu moins précis, et pourtant elle parvient quand même à l’approcher suffisamment pour presque réussir à atteindre son objectif une ou deux fois, obligeant le jeune homme à avoir recours à ses prises un peu plus fantaisistes pour se soustraire à l’emprise de son agresseur. Si la première fois, Eden reste concentrée sur son objectif malgré tout, la seconde fois où elle sent les mains du mercenaire s’appuyer un peu trop sur certaines zones n’ayant rien à avoir avec une quelconque offensive de sa part, elle réagit brusquement, et pour la première fois se dégage en reprenant de la distance. – "Qu’est-ce que …" - Les yeux plissés, elle dévisage son adverse de manière outrée alors que ce dernier ne semble pas spécialement troublé. Elle essuie brièvement le sang perlant au coin de sa lèvre pour avoir pris un revers un peu cinglant, ayant bien failli la sonner, se décidant enfin à mettre fin à ce jeu avant que ça ne finisse mal pour elle d’une manière ou d’une autre. Les acclamations de la foule qui les entoure ne l’atteignent pas alors qu’elle fonce sur lui, feintant de l’attaquer de front avant d’esquiver pour passer sur le côté, sous son bras de chair tendu qu’elle saisit dans l’idée de lui retourner dans le dos, quitte à le lui briser au passage. Mais ce dernier lui échappe presque aussitôt, et elle se retourne dans son mouvement pour parer à une éventuelle riposte de sa part. Mais la seule chose qu’elle perçoit est un immense trou noir dès l’instant où une douleur lui vrille la tempe sans que rien ne puisse le prévoir.

Un contact contre ses épaules finit par la ramener à elle. Eden ouvre les yeux difficilement, aveuglée par les quelques spots lumineux disposés au-dessus du ring, avant qu’un ombre ne lui en barre la vue, penchée sur elle. Par réflexe, la jeune femme balance son poing qui atteint l’inconnu en plein visage, lui libérant la vue au passage, et elle se redresse sur un coude en constatant qu’elle est toujours sur le ring. Ses prunelles se posent sur le type KO près d’elle, probablement un nettoyeur pour pouvoir lancer le match suivant. Peu importe … Le pauvre gars n'était juste pas au bon endroit au bon moment. Elle amène une main à sa tête douloureuse en se relevant tant bien que mal, et ne s’attarde pas sur le ring, observant ses doigts couverts de sang avant de pester. Obnubilée par sa troisième défaite, Eden n’entend pas les murmures parsemant la petite foule amassée au bord, convaincue que son absence n’a probablement duré que quelques secondes, et pourtant bien assez pour lui voler la victoire. Ça … et la promesse non tenue d’un type en qui elle n’avait déjà pas confiance. Ce dernier se trouve d’ailleurs non loin de la sortie du ring, une liasse de billets à la main, accompagné de deux de ses coéquipiers. Si elle ne voit pas ses yeux, elle devine bien son regard posé sur elle, et lève sa main libre en un doigt bien tendu avant de lâcher froidement. – "J’aurais dû t’éclater les couilles à la première seconde … tricheur. "– Humiliée, vexée et frustrée, la rouquine tourne les talons pour rejoindre le bar dont dépend le ring et aller noyer sa défaite dans un verre. Ou une trentaine, à voir.

Bien décidée à entretenir sa rage, la rouquine abandonne d'office le comptoir où se trouve bien trop de monde, et préfère se trouver une table isolée au fin fond de la salle, loin de toute approche intempestive. Vautrée dans la banquette défraichie, elle porte une nouvelle fois sa main à sa tempe avant de grimacer en constatant que le sang peine à coaguler. Rien d'alarment, simplement pénible. Une ombre lui barre la lumière du spot tamisé et elle réagit mécaniquement en pensant au barman venue cherche sa commande. - "Double whisky, sans glace."

Si au début tu pensais qu'elle visait ta gorge, t'as vite compris que son but était autre. Tu vois ses doigts se refermer dans le vide et ses mains viser ton visage pour plutôt le découvrir. Ce revirement t'amuse grandement toi qui t'attendais à ce qu'elle veuille te briser voir même te faire souffrir. Le combat s'intensifie et traîne un brin en longueur te forçant à te concentrer un peu plus au risque de lui donner la satisfaction de t'avoir "démasqué". A mesure que vous échangez tu prends d'avantage plaisir à l'affronter n'ayant pas de réelle aversion mauvaise envers elle. Au contraire, pour le peu qu'elle est resté elle t'a pas mal distrait contrairement à ce qu'on pourrait croire vu vos nombreuses prises de bec sans queue ni tête. Ta maladresse d'ivrogne te rend maladroit et cela t'incite à jouer d'avantage avec le feu que représente Eden. Une ouverture de la jeune femme te permet un geste déplacé que t'avais pas calculé si en soit tu y as pensé fort. De quoi assombrir l'humeur de la rouquine qui redouble aussitôt d'effort. Tu commences à fatiguer tant le rythme imposé est énergique et imprévisible. L'alcool ne t'aide pas non plus. Eden charge en essayant de te feinter mais tu te destabilise tant t'es appuis deviennent également ramollis. Dans un élan de réflexe stupide tu use de ton implant pour l'esquiver in extremis. Tu fais volte-face et sens ton coude heurter violemment la tête rousse parvenue à se glisser derrière toi. Décidément ! Elle est vraiment douée... Et toi t'es trop bourré, tellement que t'as réussis malgré toi à la sécher... Tu la vois tomber au sol en restant encore aux aguets prêt à riposter. Encore dans le jus, donc, tu restes con en constatant que ton adversaire ne se relève pas. Tu hausses un sourcil sceptique avant de comprendre que tu l'as séché avec ton bras mécanique... Ben merde... C'est pas comme ça que ça devait se passer. Si tu n'avais pas eu le réflexe d'user de ton implant tu aurais perdu. Après un léger blanc le temps de capter ce qu'il vient de se passer la foule se met à te huer. Ils voulaient encore voir la fille se battre... Tu t'attardes un brin sur l'evanouie en constant que tu lui as explosé une tempe. "Hmpff..." T'es quelque peu déçu de cette tournure car l'arbitre te désigne bien vite vainqueur. Il faudrait pas abîmer la jeune femme d'avantage. Tu sais qu'elle va se régénèrer et tu te sens peu coupable. Néanmoins, tu regrettes d'avoir usé instinctivement de ta faculté empoisonnée. Eden risque de t'en tenir rigueur et ça t'amuse d'avance. Tu quittes le ring en faisant un fuck à la foule histoire d'alimenter leur déception. A peine descendu que tu te fais alpaguer par Razor et Barns. Razor te reproche d'avoir jouer tandis que Barns fait des éloges sur la fille de Scarcelli. Il attend de pouvoir l'alpaguer elle aussi mais à peine éveillée qu'elle cogne le pauvre type venu la rapatrier. Tu l'observe en comptant ta part du fric que t'as même pas demandé. Tu pensais perdre et la situation t'amuse grandement derrière tes airs nonchalant. T'es claqué en plus de cela. Tu lèves le menton à l'attention de la belle clairement plus remontée que jamais contre toi. Elle te fais un fuck et tu pouffes de dédain non sans esquisser à peine un demi-sourire face à sa frustration menaçante. Tu souris pas des masses si ce n'est par cynisme et sarcasme de manière globale. Tu inclines la tête comme pour la saluer sans t'en formaliser. Quel caractère ! T'es bien content qu'elle t'ait pas explosé les burnes ! Tu aurais pu laisser là cette histoire mais, tandis qu'on te cause tu suis la rouquine du regard, distrait. Elle disparaît vers le comptoir et tu détournes la tête sans avoir écouté un mot de ce que te disent tes deux compères. Au lieu de ça tu tapote l'épaule de Razor et leur annonce avoir grand soif. T'imite Eden mais de loin qui ne s'attarde de toute façon pas sans même t'avoir aperçu. Là encore t'es alpagué mais, cette fois par les jumeaux. Di te fais de grand signe de loin que tu relèves à peine. Au lieu de ça tu t'enfiles le shooter commandé. Dowzer te demande si c'est vrais que t'as peloter Eden tandis que tu te bats avec sa sœur pour récupérer ta veste qu'elle porte. Tu replaces ton attirail et te tournes dos au comptoir. Tu balayes la foule du regard avant d'apercevoir Rogue venir dans ta direction. Alors tu détournes la tête dans l'idée de chercher une issue... C'est là que t'aperçois à nouveau la rouquine repliée dans un coin et cachée par la foule. Tu te retournes alors qu'on te sert ton second shooter. Tu demandes une bouteille de whiskey et deux verres, une idée en tête. Le type te sert rapidement et tu laisses un billet généreux sur le comptoir. Tu t'allumes une clope et embarque ta commande sans donner plus de détails aux deux jeunots que t'abandonnes. Et ce vite avant que Rogue vous atteigne.

Tu te plantes devant la table de la rouquine qui ne t'apprécie en rien sans que ça te dérange. Elle demande aussitôt sa commande d'un ton sec sans même daigner te regarder en te prenant pour un autre. Amusant... Tu sais que le whiskey lui plaît d'où cette démarche, quant aux glaçons demandé à Di cette fois-là... Tant pis. Tu sais bien qu'elle va pas t'accueillir et t'ignores même ce que tu fous là devant elle mais... T'as bien envie de la titiller encore un peu ou simplement d'échanger en commençant d'abord à t'excuser. C'est chiant mais tu es de bonne humeur et sans gêne. Tu veux te poser un peu avec elle avant que votre route se sépare à jamais. Oh l'idée de vous envoyer en l'air t'as traversé l'esprit dès l'instant où tu as posé la bouteille et les verres devant elle. Et ce malgré ses griefs envers toi. Du moins, ce n'est pas ainsi que tu veux fêter son départ mais plutôt autour d'un ou deux verres si toutefois elle tente pas de t'éclater la tronche avec la bouteille... T'enchaines aussitôt après t'être déchargé tout en tirant la chaise face à la banquette sur laquelle elle est affalée. "Ca tombe bien y'en a pas." Installé sans même avoir son accord tu coinces ta clope entre tes lèvres, le bas de ton visage découvert, pour servir les deux verres de moitié. Le tout avant qu'elle ne bronche sérieusement et tu balances en gardant cette attitude à la fois nonchalante et blasée comme le gosse des rues que t'es. "Oh ça va j'suis désolé. C'était un putain d'réflexe ! Tu poses la bouteille, récupéres la clope dans une main et ton verre dans l'autre que tu bois cul-sec avant de t'en servir un plus rempli que tu vas plus savourer. T'as réagi trop vite et j't'ai vu foncer... Tu la regardes, toi même avachis sur ton siège comme si rien au monde ne t'affectait. Pourtant t'es là à causer avec elle sous le regard indéchiffrable de Rogue plus loin derrière toi. Tu soupires et lèves brièvement ton verre à son attention. J'aurais perdu sans ça." Tu la dévisage sous tes lunettes en t'attardant sur quelques détails de son joli minois un brin souillé par vos conneries. Toi aussi tu déplores quelques bobos, ses coups étaient puissants l'air de rien. Heureusement que t'es taillé pour encaisser un peu mais t'es pas non plus une montagne et pas assez chromé à ton goût... Tu te sens de nouveau bercé par l'étreinte agréable de l'alcool ne voyant pas le mal à échanger avec celle qui semble te voir comme un rival ou une énergumène qu'elle n'arrive pas à dompter pour autant. Bizarrement t'as pas peur de t'en prendre encore une. A croire que t'aimes ça venant d'elle, ne connaissant que cette tension aussi énervante qu'atrayante presque entre vous.

Une bouteille se pose sous son nez, un peu trop rapidement pour que cela puisse correspondre à sa commande, et le second verre l’incite à relever le nez sur la silhouette lui barrant la vue d’une majeure partie du bar pour découvrir sans réelle surprise le visage partiellement masqué de l’homme qu’elle a bien envie d’exploser à cette seconde. Si son regard avait pu être meurtrier, nul doute qu’elle aurait probablement déjà son cadavre sur les bras … Et à le voir s’installer à sa table sans la moindre gêne, sans se priver au passage d’un commentaire concernant sa boisson, Eden se redresse en abandonnant sa position d’abandon dans la banquette, presque prête à se lever sur le champ pour mettre les voiles, le tout sans desserrer les mâchoires. Mais son geste est freiné lorsqu’il enchaîne après avoir les avoir servis, arguant que ce n’est pas vraiment de sa faute s’il n’a pas été foutu de tenir parole. De quoi agacer davantage la rouquine, tout en l’intriguant légèrement plus que ce qu’elle n’aurait probablement dû. Les deux bras posés sur la table, elle le dévisage en silence, le fait qu’il vienne se lui-même s’excuser restant déjà un geste bien étrange à ses yeux en vérité. Statique, la rouquine ne le lâche pas des yeux, même lorsqu’il avale son verre d’une traite pour se resservir aussitôt, et soupire légèrement avant de tendre la main pour se saisir du second. Elle joue avec entre ses doigts sans pour autant y toucher, quelque peu dérangée par cette interruption curieuse, et lorsqu’il reprend pour avouer de lui-même qu’il était en passe de perdre sans son implant, la jeune femme laisse échapper un léger rire sans le vouloir et détourne le regard brièvement pour porter le verre à ses lèvres en répondant sans trop réfléchir au geste de son interlocuteur. – "C’est déjà bien que tu le reconnaisses …" - Chose qu’elle-même dans la position de Seven n’aurait jamais au grand jamais reconnu ! La démarche du jeune homme l’interpelle assez pour qu’elle en vienne à ranger momentanément ses crocs, et elle se surprend à se détendre légèrement, assez pour s’enfoncer dans la banquette confortable. Son regard vaque entre le reste du bar et le mercenaire qu’elle observe, non sans une certaine rancœur encore présente, que le whisky tend pourtant à faire taire. Eden aperçoit l’une des filles du groupe qui observe dans leur direction, dont elle ne peut, et ne veut, pas se souvenir du nom, et étire un sourire d’un seul côté à son intention en devinant plus qu’en voyant son regard sombre malgré la distance, avant de se reporter sur le fantôme.

Elle repose son verre une fois vide, le gardant entre ses mains, légèrement penchée en avant, et finit par faire preuve d’un peu plus de cordialité qu’à son habitude lorsqu’elle ne désire pas quelque chose de précis. En l’occurrence, elle n’attend absolument rien de lui, donc elle n’a à priori pas de raison de se montrer aimable, si ce n’est une certaine curiosité peut-être. Faisant tourner le verre dans ses doigts en l’observant, elle reprend finalement la parole. – "Alors comment ça se passe ? T’as un truc qui se déclenche dans le cerveau quand t’es en danger et ton truc s’active tout seul ? Genre un système d’alarme directement connecté au crâne ? "– Eden saisit la bouteille et se ressert un verre plein cette fois avant de le porter à ses lèvres en reposant ses émeraudes sur le visage dans la pénombre du mercenaire, passablement déçue et frustrée de ne pas avoir réussi son coup, d’autant plus en sachant que sans cette merde cybernétique, elle aurait gagné ! Mais ça, elle le sait déjà … Elle porte le verre à ses lèvres pour avaler quelques gorgées à peine, laissant l’amertume lui gagner la gorge, et enchaîne bien vite. – "Non parce que si ce n’est pas ça, tu ne me feras pas croire que ce n’était pas volontaire … Ca reste un truc qui n’appartient pas à ton corps à la base, tu dois bien décider à un moment ou un autre de l’utiliser …" – A vrai dire, même si elle éprouve une réticence presque viscérale face à ces ajouts, leurs procédés soulèvent quand même beaucoup de question dans son esprits. Sur Terre, rares sont ceux que l’on voit passer avec de tels attributs en vérité, si sa planète est en avance sur certaines choses, le développement cybernétique est lui nettement à la traîne. Aussi, son fonctionnement reste un mystère, et même s’il l’intéresse plus qu’elle ne veut bien l’admettre, il lui faut d’abord en comprendre tous les rouages, mais elle rechigne tellement à traiter avec les cybers par méfiance, que les données sont difficiles à obtenir d’une autre manière. Ses prunelles descendant jusqu’à la main mécanique du jeune homme qu’elle observe quelques secondes en se demandant si on peut volontairement abandonner ses membres de chair au profit de quelques choses d’artificiels, et ne tarde d’ailleurs pas à énoncer la question à voix haute en montrant le membre visé d’un mouvement de tête. –" Comment t’as eu ça ?" – L’autre étant encore de chair, elle s’imagine pourtant en le voyant ainsi, que c’est probablement la seule partie de son anatomie avec le bas du visage qu’elle peut apercevoir, où se trouve encore des pièces d’origine, un peu à l’image de la rosée qui les observe toujours de loin, clairement mécontente. Difficile de ne pas sentir la défiance de cette dernière, mais Eden se fait un plaisir d’en jouer, et si le type face à elle ne la mettait pas si souvent en colère, elle n’hésiterait pas une seconde à lui faire du rentre dedans ouvertement face à cette fille qu’elle ne peut pas s’encadrer. Pour le simple plaisir de s’imposer.

Contre toute attente tes brèves excuses permettent de déjouer les intentions premières de la rouquine prête à te planter là. Tu sens le reproche voir même de la déception dans son commentaire. Tu te contentes de pouffer faussement de dédain en ayant pas honte d'assumer une infériorité martiale... Bon un peu quand même... Ses prises de ninjas t'ont bien cassé les couilles ! T’observes son masque de glace qui t’apparaît plus distinctement en étant bourré. Elle brise un brin sa carapace pour finalement rester et même boire. Rien n'est encore joué cela dit ! Toi tu soupires doucement, amusé. T'as l'impression qu'elle ne t'apprécie pas car tu ne vas pas dans son sens depuis le début. C'est le genre de femme que certains ne pourront qu'observer de loin sans jamais avoir le courage ni l'occasion de l'aborder. Car trop "haute gamme" pour eux. Alors, un sale type comme toi faisant fit de son statut ça doit bien l'emmerder. T'as bien compris qu'elle n'était jamais sortie de son cocon, sa prison de cristal qu'elle ne voit sûrement pas ainsi. Aussi, sa position t'amène à te poser pas mal de questions sur toi et tes origines un peu floues. Tu détournes le regard pour balayer distraitement l'assemblée en t'attendant à ce que la rouquine revienne sur le combat et son mécontentement. Elle n'en fait rien, plus intriguée visiblement par ton implant. Tu ricanes légèrement avec narquois face à la tournure quelque peu cynique de sa question. Elle n'y connaît rien et tu trouves cela intéressant comme point de vue. Il diffère des adeptes ou bien des espèces rejetant toute forme de cybernétique sur eux-même. Tu bois quelques gorgées tandis qu'elle se sert un nouveau verre signant une armistice provisoire. Tu te rallumes une clope en soutenant ses mirettes aussi froides qu'espiègle dont tu n'as jamais vu la couleur sans tes filtres foncés. Visiblement elle n'a pas terminé et tu vois mieux où elle veut en venir. Il était évident qu'elle voudrait des explications pour mieux justifier ta tricherie. Tu l'as tout de même sonnée et en atteste la petite boursouflure qui a déjà désenflée et cessé de saigner. Tu prends cela à la rigolade d'autant plus qu'elle a l'air clairement contrariée même si elle daigne rester. Tu t'apprêtes à répondre quand elle renchérit pour te questionner également sur l'origine de ton bras cybernétique. Son intrigue aurait pu déclencher une alerte en toi sur la méfiance mais il est évident que ses questions sont innocentes. Alors tu bois encore une gorgée, étonné par sa curiosité à ton égard. En soit c'est pas du tout ce que tu voulais ; parler de toi. Alors tu reportes ton attention sur elle en esquissant une moue blasée. « Hmm... Une question à la fois, Madame. » Dis-tu en penchant un brin la tête sur le côté , avachis sur ton dossier, un bras replié dessus, une jambe de même en équerre. Eden te fait la tête d'une personne franchement pas d'humeur à rire et tu reprends après avoir tirer quelques barres. « Okay... dans l'ordre ça donne … Nooon, j'ai pas un système d'alarme intégré... Dis-tu non sans fanfaronner nonchalamment, très joueur. Pour faire simple, très chère néophyte, c'est plutôt comme un super appareil relié à mon système nerveux qui s'active si j'vais... Trop vite... » Voilà qui est bien résumé à ton sens quelque peu biaisé par l'alcool. Tu hausses ton sourcil gauche faisant onduler ta cicatrice en appuyant tes propos bien qu'elle soit exemptée de tes mimiques. Ensuite tu pointes ton bras du menton en forçant sur la nonchalance pour t'éviter de te perdre dans des souvenirs douloureux. Et ça... Tu regardes brièvement ton verre et son liquide ambrée que tu perçois marron, t'es pas du genre à t'appitoyer alors tu reprends aussitôt. Disons qu'j'ai pas eu une enfance facile. »Tu lèves ton verre et le descends un peu plus vite que prévu et le reposes pour enchaîner en reprenant ton attitude totalement décontractée. « Et sinon, comment c'est la vie dans les hautes Sphères ? » T'hesistes pas à insister sur ce dernier mot avant d'enchaîner. Quoi que, t'es quoi toi vraiment au juste ? Le meilleur pion de Scarcelli ou bien sa chère fille qu'il veut manipuler ? Hin hin... » Où est la différence ? Tu finis ton verre sans la quitter du regard. Tu cherches pas à l'énerver malgré ce manque de tacte un tantinet provocant. T'es réellement curieux de comprendre sa position et son état d'esprit. Elle s'est elle-même plus ou moins dénigrée aux yeux de son père l'imaginant ne jamais dépenser un rond pour la récupérer... Elle se fourvoie ou vous ment. Quoiqu'il en soit, certains sont prêts à payer très cher pour mettre la main sur elle. T'es bourré mais toujours aussi perspicace et casse couille quand t'es intrigué.

Elle hausse un sourcil peu amène à la répartie du jeune homme, son verre aux bords des lèvres. Il a abandonné les « princesses » pour moins glorieux à l’évidence ! Toujours est-il qu’il se reprend bien vite face à la tête qu’elle lui décroche, et cela devient tout de suite plus intéressant, même s’il ne détaille pas vraiment. Pas assez pour son esprit avide de connaissances en tout cas. Et à sa voix enjouée, elle se demande même si l’alcool n’est pas déjà en train de lui taper sur le système nerveux justement. Néanmoins, c’est suffisamment intriguant pour elle qui reste ignare dans ce domaine comme il n’a pas manqué de le souligner d’ailleurs, et elle l’observe un peu plus attentivement, cherchant vaguement ce fameux implant en se demandant où on peut bien coller ce genre de gadgets. Directement sur le cerveau ? Ou bien ailleurs ? Il enchaîne sur sa seconde interrogation sans lui laisser vraiment le temps de finir de s’interroger sur la première, mais elle fronce légèrement les sourcils en le voyant se montrer soudain bien plus évasif et distrait. Curieux … lui qui n’a d’habitude pas vraiment la langue dans sa poche, et la suite lui laisse vaguement deviner pourquoi alors qu’elle replonge ses prunelles dans le liquide ambré de son verre qui baisse dangereusement vite, un infime sourire mélancolique sur les lèvres sans même qu’elle ne s’en rendre compte. L’enfance difficile, complexe, ou juste merdique, c’est le lot de beaucoup hélas … probablement beaucoup de mercenaires également pour les amener à suivre ce chemin de vie cabossé et dangereux. On ne devient pas un des leurs sans avoir déjà un paquet de casseroles au cul à priori ! –" Ouais je vois … "- Seven enchaîne toutefois suffisamment vite sur un autre sujet pour qu’elle ne puisse pas avoir le temps de poser davantage de question pour creuser la chose, et il passe à son cas à elle. Eden reprend brièvement son air renfrogné en détournant les yeux vers le reste de la salle, faisant mine de se noyer à nouveau dans son verre qu’elle ne tarde pas à vider, imitant son invité imposé.

Le terme employé fait sourire Eden, légèrement amusée quelque part par ce manque de tact flagrant, bien qu’en soit, elle soit on ne peut plus d’accord avec lui. Mais par principe, par habitude d’être respectée pour ne pas dire autre chose, elle ne peut pas s’empêcher de le reprendre, la tête appuyée sur son poing, l’autre main jouant tranquillement avec les contours de son verre désormais vide, résonnant doucement sur la table. – "La politesse exige qu’on dise « qui » et pas « quoi », pour commencer." – Le verre tourne sur lui-même quelques secondes avant de s’immobiliser tout seul lorsqu’elle le relâche pour se saisir de la bouteille déjà plutôt bien attaquée, et elle se verse une nouvelle dose, avant de remplir celui du mercenaire au passage qu’elle aperçoit à sec également. Eden se redresse, un bras la soutenant simplement, posée contre la table, et avale une nouvelle gorgée d’ivresse tout en sachant pertinemment qu’il lui faudra bien plus de bouteilles pour parvenir à l’atteindre pleinement, avant d’enfin daigner répondre, n’ayant pas grand-chose à perdre pour ce probable dernier échange avec une séparation définitive. – "Génétiquement parlant, je suis juste sa fille. Sans aucune manipulation d’ailleurs. Je sais ce qu’il me fait faire, et pourquoi. Ôte-toi du crane l’idée de la petite poupée un peu trop naïve. " – Elle abandonne son verre encore à moitié rempli sur la table pour croiser les bras en reportant un regard pensif sur le jeune homme l’espace de quelques secondes, et finit par reprendre. –" Mais tu apprendras que dans les … « hautes sphères » dont tu parles, n’importe qui est un pion. Que ce soit ta propre fille, ou bien le dernier de tes domestiques." – Il y a longtemps qu’Eden ne se fait pas la moindre illusion concernant sa relation avec son père. Loin d’y avoir le moindre lien familial là-dedans, elle sait qu’elle est un outil, un moyen, une arme, quelque chose d’utile plus que d’apprécié. Et quand bien même elle a bien été créée à partir des gênes de son père et d’une femme choisit sur dossier dont elle n’aura jamais connu l’existence, la jeune femme n’a de lien avec lui que le nom finalement. Combien de fois son père lui avait répété qu’elle serait remplacée si elle perdait son utilité première … une phrase enregistrée et imprimée dans son crâne, lui rappelant régulièrement la violence du monde dans lequel elle évolue depuis toujours. Aussi, elle n’en tient même plus compte, ce qui aurait pu en horrifier beaucoup est pour elle d’une banalité sans nom. Elle saisit son verre à nouveau et va le claquer légèrement contre celui de son voisin dont l’absence de regard la perturbe toujours un peu, avant d’ajouter brièvement. – "Sache simplement que c’est moi qui manipule en général. "– Elle avale plusieurs longues gorgées du liquide sans la moindre grimace et claque le verre vide sur la table en se redressant légèrement, l’alcool venant de lui donner un coup de fouet non négligeable en plus de la guérison rapide de sa blessure. Elle tend le bras rapidement et se saisit de celui mécanique du mercenaire pour le retourner sur le bois, paume vers le ciel, avant d’en écarter les doigts de sa main encore impeccable malgré les combats pour observer le métal avec curiosité, les petites pièces imbriquées semblables à des œuvres d’orfèvrerie. Convaincue qu’il ne s’agit pourtant là que de métal froid et insensible, elle balade son pouce sur les différents petits mécanismes où se reflètent les néons avant de reprendre, toujours plus curieuse. – "Et ça, comment ça fonctionne ? Pareil que ton super appareil ? Tu t’es fait couper le bras volontairement pour l’installer ?" – Elle ne serait pas vraiment surprise qu’il lui annonce qu’elle a vu juste cela dit … Récupérant sa main, elle en profite pour lui taxer ce qu’il lui reste encore de sa clope et se reculer jusqu’au fond de sa banquette, l’objet volé entre ses lèvres étiré en un sourire espiègle alors qu’elle se remet à le provoquer ouvertement avec ce petit geste anodin. Ca en devient une habitude de lui tirer ses clopes …

T'as l'étrange impression que le passé que t'as brièvement évoqué l'a quelque peu assombrie le temps d'un instant. Le masque tend à tomber après toute vos prises de tête puérile. Ça te fait cogiter avant qu'elle ne te reprenne sur ta manière de la désigner. C'est vrais que le "quoi" était moyen néanmoins tu manques tellement d'éducation pour ta défense. Rien de dénigrant contrairement à ce qu'elle pense et ça te fait imperceptiblement sourire. Malgré tout la belle continue de siroter son verre poussant même le vice en vous réservant. Ça t'étonne agréablement ayant du mal à cerner cette femme. Pourquoi se faire chier en ta présence ? Finalement, elle n'a plus trop l'air d'avoir envie de t'etriper comme si quelque chose avait un brin évolué en elle depuis votre "rencontre".Tu cesses de la fixer pour saisir ton verre sans laisser trop de répit à ton foie en rétorquant. "Hmpff... J'visais plus ta fonction... " Glisses-tu donc sans qu'elle ne relève en parlant avec ta main organique pendue au dossier de ta chaise. Eden se montre plus loquace que ce que t'aurais pu imaginer sans que tu loupes sa répartie face à ta pique sur la sphère te distrayant d'avantage dans cet échange. Cependant ses paroles te font très vite et doucement pouffer d'amertume bien que tu camoufles cela en dédain. L'alcool te rend bien moins sujet à la morosité. Qu'elle dise ouvertement connaître sa position en disant ne pas être un simple physique -aussi bien martial qu'esthetiquement parlant t'entends- te perturbe un peu. Voilà qui est intéressant et probablement un brin morose. Ça remets en cause quelques jugements bien que ce soit inutile à présent qu'elle est sur le point de se débarrasser de vous. Pourtant tu t'interroge à son sujet. Ne rien connaître d'autre et être conditionnée aux désirs et volonté d'un autre est typique des méthodes mégalomane des grandes corpos. La rouquine marque une courte pause pour mieux renchérir et t'informer avec ce qui ressemblerait presque à une forme d'amertume rejoignant la tienne si bien dissimulée. Tu bois quelques gorgées de ton nouveau verre en relevant le nez sur elle. Elle vient de piquer ta curiosité avec ses paroles. Tu sais bien de quoi elle parle et ne comprends pas comment elle peut être pleinement réceptive aux désires de son père et pourtant donner l'impression de ne pas approuver. Tu ne sais pas trop quoi penser' se joue t'elle de toi ? Tu commences à douter, toujours un peu méfiant contrairement à tes airs désinvolte.  Néanmoins tu commente en apportant ta clope au bec. "Hmm... C'est bien là c'qui m'intrigue..." Puis ce qu'elle ajoute avant de trinquer avec toi te sort de tes songes alors que tu croises encore son regard dénué de son animosité habituelle à ton égard. Une facette d'elle qui confirme tes petits soupçons et son échange avec Di dans la Boîte. Eden est bien une enfant conditionnée, un soldat et probablement détentrice d'un organisme révolutionnaire...
"Ça j'l'avais compris. ... Rien d'étonnant en soit... " Ajoutes-tu en l'observant toujours dans ta posture nonchalante en baissant pour la première les fois les yeux sur son petit décolleté. La manipulation est l'atout primordial dans les hautes sphères, t'en es que trop conscient. Pour autant tu montres rien jouant ton rôle de merc' ou gosse des rues de Night City, La Night City de la planète Liberty.

Puis tu bois à ton tour sans trop tarder pour trinquer avant de vouloir renchérir et lui demander pourquoi elle accepte sa condition. D'autant plus qu'elle doit avoir saisi sa valeur à présent... Ça te dépasse toi qui a grandi dans la merde qu'ils ont semé. Tu veux connaître son raisonnement. Or la belle ne t'en laisse pas l'occasion te coupant à nouveau l'herbe sous le pied. Cette fois elle te prend de court avec un geste anodin et pourtant étrange à tes yeux. Tu restes con sur le coup esquissant même un léger signe de retrait de l'épaule par réflexe et hésitation. Un réflexe. Elle vient de choper ton bras mécanique pour mieux l'examiner. Dès lors qu'elle passe ses doigts entre les tiens tu te racles la gorge en retirant lentement ta jambe en équerre pour poser pied au sol. Ça te fout mal à l'aise sur le coup bien que tu te laisses faire en regardant ses doigts défaits de leurs rougeurs pour t'avoir cogner précédemment. Tu hausses un sourcil sans perdre la face et trop nonchalant en degainant toutefois directement pour palier à ta gêne idiote et passagère pour te montrer plus bourru d'un coup. "Qu'est-ce que tu fous ? " T'as ta réponse la seconde d'après car elle revient sur le mécanisme de ton bras usant de cynisme pour connaître la manière dont tu t'es imposé ce petit bijou de technologie. Tu peux vaguement sentir son pouce chaud sur le métal fait d'alliage si fin et prodigieux de ton bras tout neuf. Curieuse situation durant laquelle tu relèves tes mirettes sur son minois concentré et peut être plus sincère que jamais. Elle se retire assez vite et tu rapatrie ton bras en ricanant face à sa supposition. L'embarras s'envole pour mieux laisser place à ta propre carapace. Elle n'a pas tord, les cybers et autre adeptes du chrome ont recours à ce genre de sacrifice déshumanisant pour mieux s'améliorer, se renforcer et devenir une légende dans cet univers ingrat. Tu rétorques assez vite en cessant de rire tranquillement te demandant à quel point elle peut te penser dans cette situation. Tu n'imagines pas que le surnom qu'elle te donne vient du fait qu'elle te croit dénaturé et majoritairement cybernétique. Ça te ferait tellement marrer en l'occurrence de l'apprendre ! "Une simple mésaventure qui... Elle vient de te tirer ta clope et tu reprends le fils de ton court résumé en la fusillant du regard. M'a coûté un bras... Tu pianote sur la table en bois de tes doigts dépouillés en bouillonnant, déviant la tête momentanément sur un côté. Je l'ai simplement remplacé... Rien de volontaire. Et d'un coup tu t'agace de sa sale manie de te dérober tes clopes bordel, tu te pince les lèvres, agacé. Tu vois qu'elle te cherche en plus , c'est plus fort qu'elle aussi, tiens ... Alors tu réagis en te penchant vers la table sachant qu'elle s'est aussitôt judicieusement enfoncée dans son assise la garce. "Merde, faut que t'arrêtes ça ! " Ceci dit tu prends conscience que c'est là l'une des dernières fois qu'elle le fera de toutes façons. Par conséquent tu te reposes dans le fond de ton assise toi aussi "Tsss... " Tu bois un coup avant de renchérir en repensant à ses doigts effleurant délicatement les tiens d'acier, de nouveau joueur. Des geste doux que tu ne lui connais pas à ton égard. Preuve qu'elle n'est pas tant monstrueuse sous ses grands airs. Car nul doute qu'elle ne te charmait pas et ne t'as jamais considéré sous le même angle que Razor. Tu enchaînes donc un tantinet enjoué et narquois alors que tu la fixe à nouveau. "Et soit dit en passant, j'ai senti la chaleur de tes doigts. C'est pas que d'la simple tôle..." Et pour la première fois tu lui offres un vrais sourire bien plus enjoué encore en haussant un sourcil éloquent qu'elle ne voit sûrement pas. L'instant d'après tu devies le nez pour torcher ton verre ayant les étiquettes qui chauffe déjà un peu trop. La bouteille est déjà vidée d'ailleurs et ta vision un brin troublée. T'as le sentiment de jouer à un jeu dangereux mais ô combien distrayant ne pouvant nier qu'elle t'intéresse particulièrement ce soir. L'alcool, l'interdit, son sale caractère, sa complexité évidente ou encore son côté insaisissable ? Qui c'est ! Ta main libre délaisse ton verre à sec sur la table pour fouiller la poche de ta veste que t'as récupéré. Tu te sors une clope en pinçant le bâton entre tes lèvres que tu fais sortir d'une tape. Tu balances le paquet sur la table déçu qu'elle puisse pas voir ton regard défiant malgré que tu daigne partager. Tu cherches pas plus loin. Néanmoins c'est à ton tour de poser les questions si on suit la logique de ce échange inopiné. "Et donc tu penses avoir le contrôle sur ta condition, ou bien t'es juste loyale à en crever ?" Tu replaces ton bonnet en laissant ton bras derrière ta tête, main sur la nuque.

Difficile de nier que ses réactions l’amusent lorsqu’elle en vient à le chercher volontairement, comme avec ce petit vol mesquin mais sans grande conséquence. Et pourtant, elle peut très bien sentir l’agacement dans sa voix lorsqu’il fait mine de lui répondre, et elle n’en sourit que davantage, espiègle, sachant pertinemment que derrière ses verres opaques il est probablement en train de la fusiller du regard. Et loin de l’effrayer, ça l’incite même à continuer sans trop savoir pourquoi. Petite vengeance mesquine pour sa tricherie au combat, ou simple plaisir de chercher les limites ? Difficile à dire … d’autant plus qu’elle mentirait clairement en prétendant ne pas prendre un certain plaisir à cet échange des plus curieux, et en compagnie d’une personne qu’elle croyait jusqu’alors détester au plus haut point. Force lui est de constater que ce n’est peut-être pas tant le cas, puisqu’elle développe sans trop de raison une certaine curiosité à son encontre. Quant à sa réponse … elle peine à imaginer ce que ça peut être de perdre un de ses membres en vérité. Peut-être parce qu’avec ses origines, ce serait bien difficile pour elle d’être confronté à une telle chose, que les laboratoires payés par son père trouveraient bien vite le moyen de lui en refaire un de chair pour ne pas avoir à s’encombrer de métal. Car à ses yeux de néophyte, c’est bien de ça dont il s’agit. Une gêne, une chose n’ayant rien à faire là. Elle sait par des rumeurs, des racontars, que certains se défont sciemment de leur chair pour s’endurcir à coup d’implant mécanique, une folie à ses yeux. Mais beaucoup de ces gens la traiterait très certainement de monstre en connaissant les conditions de sa « naissance ».

Il semble prendre conscience d’un seul coup de ce qui vient de lui être dérober et fait mine de s’énerver en se redressant vers elle sans tenir compte de la table le séparant, mais Eden hausse un sourcil pour toute réaction, confortablement enfoncée le dos dans la banquette, et pousse le vice jusqu’à relâcher un léger nuage de nicotine pour le narguer davantage. Elle ne le craint d’aucune façon, et quand même bien il s’énerverait pour de bon, la seule chose qu’il ferait serait de récupérer son bien en utilisant son super gadget. Elle est d’ailleurs surprise qu’il ne le fasse pas compte tenu de l’agacement qui peut s’entendre dans sa voix, et se voit même un brin déçue lorsqu’il se rassied non sans continuer à râler. Ayant gagnée cette petite joute inutile et puérile, la jeune femme se redresse, satisfaite, et enfonce le mégot dans le goulot de la bouteille vide après l’avoir écrasé brièvement sur le rebord, secouant l’objet pour qu’il se noie dans les quelques gouttes du liquide encore ambré se trouvant au fond. Une bouteille vidée, et elle ne ressent que vaguement l’effet euphorique de l’alcool, gardant simplement le plaisir de déguster une bonne cuvée. Loin de désirer s’arrêter là pour autant, seule ou non d’ailleurs, la jeune femme interpelle le serveur le plus proche en lui indiquant la bouteille et le chiffre deux avant de reporter son attention sur le mercenaire en ralentissant brièvement ses mouvements lorsqu’il reprend et lui annonce un fait quelque peu troublant. Aussitôt, comme pour s’en assurer sans en avoir la possibilité en vérité, la rouquine repose ses émeraudes sur la main mécanique, en se demandant à quel point les technologies ont pu avancer pour permettre à un métal de ressentir quelque chose. L’envie irrépressible de s’emparer à nouveau de sa min pour l’observer sous tous les angles, la disséquer même pour en comprendre le fonctionnement, lui traverse l’esprit, mais cette fois elle s’abstient de tout contact. S’il n’est pas si insensible qu’elle le croyait, alors les choses sont différentes et il vaut mieux pour elle s’abstenir de trop de familiarités. Ses mirettes ne lâchent pourtant pas la main des yeux, jusqu’à ce qu’elle ne disparaisse dans sa veste. Sa commande arrive au même moment, et deux bouteilles s’étalent sous leurs yeux alors que le serveur débouche la première, s’efforçant de ne pas trop lorgner sur la chemise entre ouverte de la jeune femme dévoilant une opulente partie de sa poitrine au passage. Eden étant habituée à ce genre de réaction n’en tient même pas compte, et se contente de croiser les bras sur la table, appuyant sans même y penser le décolleté dont elle est affublée, au moment où son interlocuteur reprend et la questionne à nouveau.

Elle esquisse un demi-sourire amusé, même là ils ne semblent pas fichus de faire autre chose que de contre attaquer chacun de leur côté pour obtenir des réponses. Une passe d’armes plus cordiales, mais tout aussi obstinée. Elle saisit l’une des bouteilles, celle ouverte, et s’applique à les resservir lentement en riant doucement face à la binarité simpliste dont il fait preuve pour tenter de comprendre sa position vis-à-vis du mafieux. – "Ni l’un ni l’autre en vérité. "– Elle se saisit de son verre et le porte à ses lèvres pour en avaler quelques gorgées en prenant davantage son temps cette fois, laissant exprès un infime silence s’installer avant de le reposer pour tendre les mains vers le paquet de clopes abandonné sur la table. Si ce n’est pas une invitation à se servir, c’est tout comme pour la rouquine qui ne se prive pas. Une fois le douce drogue dans son organisme, elle reprend finalement en relevant ses prunelles vers là où devrait se trouvait celles de son vis-à-vis. – "C’est mon père rien de plus. Sans lui, je n’existerais simplement pas. Ce n’est pas une histoire d’amour filiale ou quoi que ce soit de ce genre, Scarcelli n’aime que sa position, son statut et son argent. Je suis pour l’instant un moyen pour lui de garder tout cela. En contrepartie, il me permet de vivre. Il n’y a ni loyauté, ni soumission, nous avons tous les deux quelque chose à y gagner, et quand ce ne sera plus le cas, les choses seront sûrement différentes." – La jeune femme repousse sa crinière imposante derrière son épaule d’une main distraite, l’autre tenant se clope s’emparant également de son verre pour le porter à ses lèvres, la gorge sèche sans pour autant avoir l’impression d’avoir trop parler, et pourtant elle enchaîne peu après. –" Je sais que toi et ton groupe me prenez pour le chien de garde de mon père, sans cervelle et sans libre arbitre. Et c’est très bien comme ça. N’essaie pas de creuser davantage Seven. Ma présence vous a déjà coûté cher, ta copine n’a pas manqué de me le faire remarquée plusieurs fois, et elle n’avait peut-être pas si tort." – Ce lui ferait trop mal d’admettre ouvertement que la cyber aurait pu avoir raison.  –" Enfin, ça n'est pas mon problème après tout, mais crois-moi, ça n’en vaut pas la peine, tu pourrais perdre plus qu’un bras à te montrer trop curieux." – Prenant conscience qu’elle a eu tendance à se montrer trop bavarde, la jeune femme dévie la conversation dans le but de l’effrayer suffisamment pour qu’il renonce à lui poser davantage de questions, même si elle doute assez de l’efficacité de la chose tant il faut déjà être une tête brûlée pour s’intégrer à un groupe de mercenaires. Et lui tout particulièrement, rien ne semble vraiment l’atteindre. Son verre à nouveau vide, elle se redresse et tente de nouer ses cheveux commençant à la gêner, à lui tenir trop chaud, en un chignon léger, tout en reprenant le cours de leur curieuse discussion, telle une partie de ping pong, pour retourner les questions à son encontre, et indique sa main à l’aide de son menton, les siennes aux prises avec sa tignasse. – "Tu ne m’as pas expliqué comment ça fonctionne … comment tu peux ressentir quoi que ce soit avec ça ? Ca reste du métal …"

Tu te masse l'arrière de la nuque mécaniquement tandis que la commande de la rouquine arrive avant que t'ai terminé de causer. Deux bouteilles de whiskey terrien sans le moindre diluant, comme tu préfères. Le petit manège du serveur ne t'échappe pas, il met sa vie à tout disposer et déboucher une bouteille. Tu lâches ta nuque pour poser ton bras sur la table d'un air de dire; bouges ton cul. Il lorgne la poitrine généreuse de ta voisine t'incitant à y rejeter un œil. Mauvaise idée... Lui en tout cas ça l'obnibule comme un mâle typique et ça t'amuse comme ça t'agace, tiens. Mais, difficile à présent de pas loucher avec sa position changée rameutant du monde au balcon... Eden reprend la parole se debridant peu à peu, loin de vos échanges habituels. Elle rit légèrement face à ton interrogation sans se braquer face à ton manque de filtre. C'est peut-être cela qui l'amuse ou bien elle te prend simplement de haut. En tout cas, elle se livre un peu plus non sans quelques mimiques féminine qui te distrait un peu trop ainsi imbibé. Néanmoins ce qu'elle dit t'étonne, ça fait tilt dans ton crâne légèrement embrumé. Et à ce rythme tu vas vite oublier ton nom. Tu saisis ton verre qu'elle vient de servir dans la foulée en esquissant une moue songeuse. T'écoutes attentivement en essayant de pas trop loucher. T'es interpellé par cet intérêt commun dont elle parle sans trop comprendre dans quelle mesure elle a besoin de Scarcelli pour survivre. Les mirettes plissées d'intrigue tu continue de la fixer. La rouquine rejette délicatement dans un geste sec sa chevelure par-dessus son épaule non sans te subjuguer un tantinet. Tu devies le regard sur ton verre et bois un coup sans la moindre modération tandis qu'elle enchaîne. Et si tu commences à perdre un brin le fils tant t'es distrait elle te ramène bien vite à la réalité. Tu penches la tête sur un côté en essayant de te concentrer. Tu bois quelques gorgées tandis qu'elle confirme d'avantage ne pas être qu'un physique mais vouloir présenter l'inverse. Tu te dis que c'est là un stratagème pour parfaire son rôle de manipulatrice. Elle t'apparait bien plus complexe encore qu'elle en avait déjà l'air. Au delà de ses capacités son psychisme est intéressant et bien moins creux qu'un vulgaire pion donc. T'es plus ou moins fixé sur son compte faisant naître un flot d'interrogation à son égard. De plus, l'entendre prononcer ton nom pour appuyer ses mises en garde sur son compte te titille d'avantage. D'où tu viens on pose pas autant de questions au risque d'avoir des problèmes. C'est toujours la même chose peu importe la planète, la civilisation. Ça te fait ricaner narquoisement voyant là plus un défis qu'autre chose. Tu t'allumes une clope tandis qu'elle poursuit en se montrant vraiment insistante. Elle va même jusqu'à mentionner la mort de Finral. Ton sourire devient à peine perceptible mais toujours présent. En quoi ça la regarde que vous ayez morflé et puissiez encore morfler par "sa faute"? À croire qu'elle a une conscience en fait ! Eden s'arrête et commence à nouer sa chevelure volumineuse la mettant en valeur. Les terriennes sont si féminines de part leur intégrité organique. Mais ce n'est pas vraiment une bonne idée de réaliser maintenant combien la belle est aguichante même sans chercher à te mettre le grappin. Il y a toujours une légère tension, comme une rivalité qui n'a jamais vraiment été malsaine ni comparable.

Tu sors de tes songes et retires ta veste que tu poses sur le dossier de la chaise à côté de toi. T'as chaud, ça y est. Tu remontes les manches de ton sweat fin à capuche noir et viens prendre appuie un coude sur la table. Là t'écrases ta joue droite sur ton poing de chaire et laisses ton autre bras à sa vue posé sur la table. T'es donc pas intimidé par ce qu'elle avance bien que ta curiosité a en effet ses limites à son égard. Ça ne t'avance en rien de connaître les plans de Scarcelli ou encore sa position à elle. De la curiosité personnelle rien de plus. Demain elle ne sera en effet plus qu'un souvenir pour certain douloureux. Tu lui balances tranquillement l'alcool te rendant plus enjoué sous ta nonchalance. "Hmm... T'en as trop dis ou pas assez... " Tu la détail sous tes verres alors qu'elle t'indique son verre du menton dans un ordre muet évident. Tu la sers clope entre les doigts sans avoir encore perdu toute ton agilité. Elle en profite alors pour te renvoyer une interrogation ne lâchant pas l'affaire sur le mécanisme de ton bras. C'est mieux de causer de mécanisme que des conditions dans lesquelles tu l'as obtenu. T'esquisses un petit sourire en coin, toujours moqueur bien que charmé par son ignorance. Tu repousses son verre encore plus près d'elle du bout de l'index puis fumes tranquillement. C'est à ton tour de répondre. " En effet, ça reste d'la ferraille... C'est grâce à quelques capteurs sensoriels, ça donne plus de... Maîtrise. Tu tires une taffe et ajoutes en te plaisant à l'instruire et contrer ses croyances. Celui-ci est particulier, tout droit sorti de la tecnho' Arasaka. La grande firme aux ordres des Belmont ayant le monopole des technologies approuvées sans accepter de concurrence. ils ont un alliage et un encodage qui permettent bien des sensations selon l'fric, modèle, membre..." Tu dis cela en haussant un sourcil tout en apportant ton verre à tes lèvres. Tu penses forcément à Stenton qui est chromé même au niveau du sexe sans déplaire à ses conquêtes bisexuelles. Ton bras à toi est un petit bijou mais pas encore le top du top. Simplement de quoi sentir les contacts et chocs sans que ce soit trop douloureux vu ce que t'en fais ! Tu renvois la balle en restant avachis sur la table, passant naturellement à autre chose " Alors laisses-moi résumer... Il est ton père mais y'a pas d'sorties glaces entre vous... Tu te redresses lentement en t'étirant, faisant le point sur ce qu'elle a balancé avec un brin de cynisme.J'ai du mal à capter en quoi il t'aide à survivre. Tu dis cela en gardant ton coude sur la table et te débarrassant de ta clope trop vite consumée avant d'ajouter plus espiègle. "Tu m'as l'air de plutôt bien t'en sortir... Tu marques encore une petit pause en achevant ton premier verre de cette seconde bouteille. Tu la sondes et reviens sur ta curiosité pour pas lui forcer la main. Night City t'a appris à réprimer cette curiosité problèmatique dans votre milieu comme à manipuler autrui pour les plus malins. Mais t'sais quoi... Dis rien, ça m'regardes pas... Un petit mensonge que tu laisses en suspens en faisant mine de balayer l'assemblée du regard. Tu l'observes du coin de l'œil le menton levé en feintant l'indifférence. T'ajoute en sentant ton téléphone vibrer en cherchant à tout de même la faire causer. "Il est évident qu't'es pas qu'un physique, j'l'ai vite compris ce soir-là dans l'bureau de Scarcelli."