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 Repas d'affaires

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Eden Scarcelli

Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires - Page 3 EmptyMar 6 Déc - 5:56

La jeune femme observe la partie métallique avec curiosité alors qu’il ne rechigne pas cette fois à lui donner davantage d’informations dessus, lui apprenant au passage qu’il est donc possible de ressentir quand même une quelconque sensation condition d’y mettre le prix. Le cerveau de la rouquine ne tarde as à dévier rapidement en se demandant jusqu’à quel point on peut se transformer avec cette fois, jusqu’à quoi on peut être prêt à renoncer simplement pour avec un peu plus de métal, être un peu plus résistant, mais surtout ce qui la fait tiquer, c’est bien l’origine du bras. Elle connait les Belmont de réputation, et sait parfaitement ce qu’ils sont capables de faire, et surtout le plus prix qu’il en coûte pour pouvoir obtenir l’une de leurs créations. Cette simple mention offre une tournure différente à la situation, et malgré le verre qu’il a rempli et rapproché d’elle comme pour l’inciter à boire, Eden relève les yeux sur le visage du jeune homme en se posant tout à coup une autre question. Comment un simple mercenaire peut se permettre de se payer une telle pépite, avec quoi ? Quand bien même ils gagneraient bien leurs vies, et quelque part elle n’en doute pas trop, ça ne suffit pas à se payer une technologie de pointe comme celle-ci. Et c’est un semblant de méfiance qui s’installe involontairement doublé d’une curiosité croissante à son encontre. Il reprend toutefois trop vite pour qu’elle n’ait vraiment le temps de réagir et de le questionner à nouveau, enchaînant sur leur mode de fonctionnement depuis le début de leur curieux entretien. Elle ravale ses propres interrogations, peu convaincue que creuser davantage soit également une très bonne idée cela dit, alors que c’est précisément ce qu’il fait malgré sa mise en garde. Cela l’aurait étonné qu’il en tienne compte cela dit … Eden se saisit du verre dont elle vide une majeure partie en quelques gorgées avant de réfléchir à quoi lui répondre, si toutefois elle le fait. Sa conscience lui dit désormais de fermer sa gueule, mais il l’amuse pus qu’elle n’aurait cru, et le goût du risque semble se développer un peu trop rapidement en sa présence. Toutefois, il lui coupe bien vite l’herbe sous le pied et se rétractant de lui-même, arguant que cela ne le concerne pas, et si elle en est un peu déçue, la jeune femme ne montre rien, lui offrant simplement un sourire ambiguë avant de rétorquer presque aussitôt en reportant le verre à ses lèvres. – "Sage décision." – Il enchaîne pourtant bien vite en lui donnant la très net impression de quelqu’un qui cherche à la titiller pour l’inciter à parler davantage sur ce coup-là. Elle achève son verre  en gardant son attention sur lui qui semble attirer soudain ailleurs malgré ce qu’il lui balance, et une fois sa boisson achevée, Eden repose son verre en se penchant vers lui, offrant plus ou moins par habitude un angle parfait sur sa poitrine volumineuse, un rictus légèrement moqueur aux lèvres cette fois. –" Ah tiens … j’me demande bien ce que t’as pu comprendre en cinq minutes. Et clairement, j’suis pas convaincue que ce soit le cerveau qui t’intéressait plus que ça quand tu m’as embrassé de force d’ailleurs !" – Elle le pointe du doigt en taxant le paquet de clopes de sa main libre pour se resservir sans gêne avant de reprendre. – "D’ailleurs t’as toujours pas vraiment payé pour ça … Estime-toi heureux qu’on n’ait pas à se revoir sinon crois bien que j’aurais trouvé le moyen de me venger." – Elle se redresse en s’allumant sa clope alors qu’il finit par répondre au téléphone.

Eden profite de ce léger aparté pour observer les lieux, une sensation plutôt étrange s’apparentant presque à de la mélancolie en train de la saisir. Malgré la situation critique et la raison pour laquelle elle a voulu revenir sur Terre, elle doit bien reconnaître qu’il y a longtemps qu’elle n’a pas vécu quelque chose d’aussi grisant. Son enlèvement et ce qui en a découlé était plutôt intéressant finalement, et le quotidien ennuyeux qui était plus ou moins le sien avant cela risque de lui peser rapidement. L’idée de demander d’autres missions à son père lui effleure l’esprit, à condition qu’il y ait quelque chose de plus intéressant à faire que de devoir coucher avec divers hommes pour leur tirer des tuyaux censés aider sa famille. Les derniers mots du mercenaire résonnent dans son crâne, et elle se rend compte avec amertume que si, ici elle n’est rien de vraiment plus qu’un corps utile auquel on ne demande pas de réfléchir. La conversation de son voisin terminé, il l’informe sortir momentanément pour régler un problème avant de se dégager rapidement de sa chaise face à l’air intrigué de la jeune femme qui l’observe s’éloigner un sourcil haussé. Allons bon … Nul doute que le problème émane sûrement d’un de ses comparses, néanmoins, ça ne la regarde en rien, et elle se resserre un verre, quitte à se retrouver seule. Mais sa clope terminée, les yeux posés sur le liquide ambré dansant doucement, elle se rend compte qu’elle n’a pas vraiment envie de rester seule finalement. Sans forcément parler d’aller filer le moindre coup de main, ça ne la concerne pas, mais l’idée de zoner en solitaire au fond de ce bar lui est passé, et elle préfère encore aller voir ce qui se trame dehors par curiosité.

Eden achève son verre d’une traite en grimaçant légèrement face à la quantité ingurgitée, avant de se relever dans la foulée en se saisissant de la bouteille entamée, laissant l’autre au bon vouloir du serveur, sous laquelle elle place plusieurs billets pour sa consommation. Ignorant les regards suivant sa silhouette, elle emprunte le même chemin arpenté un peu plus tôt par Seven pour finir bien vite à l’extérieur, portant le goulot à ses lèvres en gardant malgré tout une certaine tenue malgré ses allures de pochtronne. Eden est encore loin de l’ivresse, comparé à certain autour d’elle, alors reste digne n’est pas si difficile. Son œil avisé repère bien vite le mercenaire, pas seul cela dit, et lorsqu’elle aperçoit l’une des mécas avec lui – celle-là même les ayant observée de loin pendant une partie de leur échange d’un œil mauvais – un sourire vicieux étire ses lèvres et elle les rejoint d’une démarche tranquille en se glissant sur le côté du mercenaire avec un naturel déconcertant. – "Alors, c’est quoi le problème ?" – Le regard noir de la rosée lui tire un sourire se voulant faussement aimable alors que son regard reflète la moquerie à l’état pur. Mais avant qu’elle n’ait eu le temps de rétorquer, Eden sent un poids sur ses épaules, un contact un peu trop proche contre elle, et relève la tête vers Seven s’installant tranquillement contre elle comme s’ils avaient gardé les vaches ensembles. La rouquine hausse un sourcil face à son manque notable de gêne, et sa main libre se saisit du bras envahissant pour rompre rapidement le moindre contact, non sans un commentaire d’ailleurs. – "Hmmm, je n'crois pas non … "
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Seven

Seven

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires - Page 3 EmptyMar 6 Déc - 19:07

Tu t'avachis à nouveau en gardant le bras tendu avec ton verre en main, l'autre cherchant passivement ton téléphone. Allons bon, en effet en cinq minutes t'as de quoi revoir ce laoc laps de temps durant lequel elle vous accompagnait malgré elle. Tu ne peux tirer trop de conclusion mais, tu tends tout de même à penser qu'elle n'est pas un cas désespéré ni insensible. Cela reste encore à prouver toutefois ! Tu lâches un petit rire mesquin face à la suite. Elle remet légitimement ton avis en cause revenant sur ton geste déplacé lors de votre altercation ce fameux soir criminel ! T'assumes parfaitement n'ayant toujours pas de scrupule à cela. Elle te pointe du doigt un instant tandis que tu sors ton téléphone en penchant un brin la tête sur un côté, amusé. Tu ne t'atatrde pas sur la vue toujours plus appétissante qu'elle t'offre sur son décolleté alors qu'elle enchaîne en se servant une autre clope fumant au même rythme que toi quasiment. Ses nouvelles menaces sonnent plus lubriquement qu'autre chose à tes oreilles. Te faire payer, hm ? Tu crains d'aimer cela. Tu te fais la réflexion en plaisantant malicieusement alors que tu jettes un œil au nom affiché à l'écran de ton téléphone en train de t'appeler :"Je vois, c'était donc ça... Tu décroches avant même d'amener l'appareil à ton oreille reportant ton attention sur la belle. Quoi? " Demandes-tu à Razor à l'autre bout du fils. Ce connard sabote ta tranquillité alors que votre conversation entre Eden et toi devenait croustillant. Tu penses qu'elle vient de mettre le doigt exactement sur ce qui l'emmerde depuis le début à ton égard. Voilà la cause de son dédain; un baiser volé. Comme c'est amusant, ça en dit long sur son orgueil et son habituel maîtrise de la situation ou autrui. Mais t'as pas le temps de trop cogiter là-dessus car le brun à l'autre bout du fils clame une urgence. Tu racroches assez vite en acceptant de ramener ton cul sans même avoir penser à demander des détails tant t'es rond. Ça t'agace d'avoir oublié après coup d'autant plus que cet enfoiré confond urgence personnelle et collective. C'est sûrement rien... Tu lui balances en deviant ta main de ton verre vide pour récupérer ton paquet de clope. "Tu permets, j'ai un truc à régler. Tu te lèves tranquillement tandis qu'Eden reste là visiblement indifférente à ton départ prématuré. Tu récupérés ta veste et tournes les talons sans un commentaire de plus sur ses reproches, ton baiser volé. Quel orgueil ! Et étrangement ça te plaît et tu te surprends à sourire de manière carnassier.

Tu trouves Razor dehors de dos en train de mater un groupe dix mètres plus loin. Tu l'alpague avant même d'arriver à sa hauteur en tanguant un brin. "Bordel, tu déconnes, j'étais t-... " Il t'interrompe cash pour te donner un coup de revers de main dans le bide tout en pointant de son autre main le groupe plus loin. "Regardes!" Tu regardes d'abord sa main avant de lever le nez sur ce qui ressemble à un attroupement de filles plutôt finement vêtues. Tu plisses les yeux avant de te mettre à grogner de blasitude. "T'es sérieux ?! C'est ça l'urgence ?" Tu vires sa main en grimacant prêt à tourner les talons. "Oh mais tu vois pas qu'il y a le feu devant toi ! Toujours dos à toi il parvient à te choper par le pan droit de ta veste pour t'attirer vers lui et son angle de vue. " Merde ! J'y arriverais pas seul sur ce coup-ci. Si je me pointe seul ça le ferra pas ! Faut qu'on s'la joue bad! Tu grimaces à l'idée de te retrouver encore dans ses délires de satyriasis ! C'est ça ! Restes dans cet état d'esprit !" Tu reluques de loin le package au loin en ayant du mal à discerner convenablement. Tu pensais devoir te battre... Enfoiré ! Tu te retires en soupirant, pas tellement virulent dans ton état actuel ni même convaincu par le groupe. T'étais pas si mal en compagnie de la rouquine pour être franc avec toi-même. Tu l'envoies chier bien que tu ne serais pas contre l'idée de t'amuser, trop indécis. "J'suis pas d'humeur pour tes conneries... " Ceci dit tu te retournes et tombes nez à nez avec Rogue qui renchérit directe en te barrant la route. "Pas d'humeur à quoi ?" Tu tangue sur un côté en te reprenant nonchalamment avec habitude et une certaine maîtrise. En l'occurrence cette maîtrise est limitée et tu te rends compte avec amusement comme si de rien n'était. Bordel ! Et dire qu'Eden avait l'air sobre... Ta descente rapide en plus de tout ce que t'as bu n'était pas bien malin de ta part. Tu te stabilises alors que Razor répond à l'intruse sans quitter son poste d'observation. "À m'aider à courtiser ces gazelles ! J'aime les terriennes !" La rose croise les bras en jetant un regard toujours aussi ferme et accusateur. "Pff! Normal il pensais peut-être conclure plutôt avec la gorille !" Dit-elle franchement dédaigneuse alors que tu pouffes narquoisement en t'étonnant. Non seulement ce n'est pas faux mais surtout...  Est ce qu'elle vous espionnait ? T'ouvres la bouche tout en fouillant tes poches à la recherche d'une clope tandis que Razor réagit en vous jetant un coup d'œil en biais. "Quoi?! C'est une blague ?! J'ai mis une option le premier !" T'es tellement concentré sur la sortie de ton paquet de ta poche que tu ne vois pas la principale concernée se poster à ton côté. Elle demande ce qu'il se passe alors que tu places ta clope entre tes lèvres en te décalant d'un pas sur le côté à cause de l'ivresse. Tu percute doucement l'épaule de ta voisine venue finalement te/vous rejoindre. Tu prends rien personnellement de ce côté-là. Néanmoins son intrusion appuie les dires de Rogue qui tire encore plus la gueule. Alors dans la foulée pour dégoûter Razor qui a fait aussitôt volte-face pour regarder la nouvelle arrivante tu passes un bras autour des épaules de celle-ci. Ça te permets de te stabiliser en plus de ça. D'emblée Eden se rebiffe face à ton geste familier. "Hmmmpff..." Grognes-tu légèrement en sentant ta béquille se dérober. "Eden! Qu'est ce que tu fais là ?" S'étonne t'il en sentant qu'à présent son plan est mort et qui plus est Rogue semblait dire vrais réalise-t'il. Impossible qu'Eden te dise oui à toi et garde ses griefs contre lui. A ses yeux ce n'est pas logique, persuadé que la belle le fait juste mariner. Il fais un pas vers vous et replace sa chevelure impeccable d'une main comme le séducteur invétéré et qualifié qu'il est. Toi tu joues les patapouf en laissant d'avantage de poids sur les épaules de la rouquine en train de te repousser. J'veux dire, jsuis ravi de te voir ! C'est juste que... " Il sort son numéro de charme et Rogue le bouscule pour éviter d'être mise à l'écart. Pendant ce temps la rouquine défait ton bras qu'elle tient comme si c'était un linge sale alors que tu balayes du regard devant toi sachant pertinemment que tu fais chier. Et c'est là que t'aperçois deux silhouettes derrière Razor dont une qui lève un bras. Tu vois briller le canon d'un flingue métallique et saisis instinctivement de ta main libre sa hanche pour la dévier de la trajectoire. Tu t'es servi une seconde à peine de ton implant pour reculer ce qui te fait perdre ton équilibre précaire. La belle te percute blottie contre toi malgré elle alors que tu chavires inévitablement en arrière. Tu tombe à la renverse sur le dos entre des cartons vides pleins de polystyrène.T'aurais voulu faire exprès que t'aurais pas pu calculer mieux ton coup ! En effet, la rouquine est franchement affalée sur toi dans une position sulfureuse. Razor et Rogue ont eu le temps de sortir leur flingue pour dégommer le tireur et son acolyte. D'autres sortent, embusqués plus loin faisant au passage fuire le groupe de fille et tout ceux autour. Pendant ce temps tu réalises ta position pas si déconfortable en scrutant le visage au-dessus du tiens. Ta main encore agrippée à sa hanche se raffermit alors que tu annonces sans bouger d'un centimètre. "Hun hun... C'est comme ça qu'tu compte te venger...? Tu lèves un brin le menton pour la provoquer d'avantage insouciant de la situation autour de vous. J'suis pas contre." T'etires un demi-sourire narquois en sentant que trop bien certaine partie de son anatomie. Rogue qui s'est éloignée pour couvrir Razor n'a pas loupé la scène comme son camarade. Elle se met à gueuler d'un coup alors que des coups de feu sont échangés. "Putain Seven arrêtes tes conneries!" "Merde! Di décroche pas !" "J'appelle Cat'!" Évidemment la rouquine se dégage rapidement sans te laisser finir. Tu te redresse donc et sors un de tes flingues sous ta veste en passant donc à autre chose. Vous êtes pris en embuscade mais ces cons vous prennent un peu trop pour des bleus. Les jumeaux débarquent pour prendre à revers certains ennemis vous permettant de mieux vous préparer. La question qui se pose est ; d'où sortent-ils ces connards et que veulent-ils ? Ils essayent de vous plomber le cul sans faire de distinction. T'essayes de rejoindre Rogue et Razor plus loin à couvert,chacun étant à un pallier différent de la ruelle ressemblant à un long couloir. Le plan va être simple, flinguer tout ce qui bouge et rentrer au vaisseau. Fini la fiesta pour ce soir, cette fusillade en pleine rue va définitivement vous rayer de ce système solaire. Encore un. Chacun en prise avec des tireurs embusqués t'uses de ton implant pour dénicher ceux à ta portée. Tu doses mal tes trajectoires néanmoins ça fait son effet. Rogue et Razor progressent vers les jumeaux tandis qu'Eden s'occupe de ceux derrière vous. Vous vous trouvez dans la ruelle sombre à l'arrière du bar où personnes ne sort en temps normal. Sauf ceux qui se font jeter par les videurs ou ceux qui veulent régler leur compte dans l'ombre. Vous n'avez donc pas des masses de point pour vous abriter des balles entre containers à poubelle et les renfoncements dans les murs au niveau d'encadrement  de porte fermées ou condamnées d'arrière boutique. Et alors que tu débusque le troisième enfoirés qui t'emmerde tu ne fais pas attention à d'autres potentiels tireurs. Tu recharges ton flingue mais une balle perdue te désarme alors que tu fais les gros yeux. Heureusement que c'était ta main en fer... Sans savoir qui a bien pu viser aussi bien -ou mal- tu sors de ta planque dans l'idée de récupèrer ton jouet à terre qui a valdinguer plus loin. Il te manque le petit doigt et tu te mets à râler en sortant de ta planque. Tu sors ton second flingue et vide le chargeur en visant très mal pour le coup. Même Razor qui est bien plus loin le remarque prenant également la situation un peu trop à la légère. Seule Rogue semble très soucieuse. Vos renforts débarquent de loin tandis que Rogue vous ordonne à Eden et toi de vous replier sur elle et Razor. Ton tire de couverture permet à la rouquine de se hisser à toi tout en te mettant en garde. Vous êtes encore en plein jus de votre côté. Tu n'as pas le temps de réagir au danger qu'elle te signale, trop distrait. Alors cette fois c'est la jeune femme qui te sauve la mise en t'atirant vers elle et donc vers le sol pour t'éviter le petit missile qui vient de passer au dessus de ta tête pour exploser une voiture garée beaucoup plus loin. "C'est quoi ce délire ?! Ils ont des rockets ?!" "Ce sont des terriens ! Pas moyen d'en griller un !"Qui vous avez encore bien pu faire chier ? Vous ne faites pas le lien avec Eden étant donné qu'elle est visée aussi. Les rôles inversés, c'est toi qui domine la rouquine cette fois. Tu t'es laissé tirer sans trop capter ce qui se passe les sens amoindris. L'habileté d'Eden vous offre quelques secondes de répit à terre que ta maladresse d'ivrogne à provoquer encore. Là encore tu n'aurais pas pu faire mieux volontairement... Le nez au dessus de celui de la belle tu hausses les sourcils de surprise en la devisageant. La seconde d'après tu souris imperceptiblement pour balancer toujours dans une optique salace en vue de la double situation en si peu de temps. "Hmmm... T'as changé d'avis ? Demandes-tu taquin en sachant que cela l'agacerait à nouveau. J'devrais p't'être charger un peu plus... " Qui sait ? Dans ta logique de saoular tu te dis que peut-être elle voudrait se venger de manière plus charnelle. Ça te fait marrer. Et alors qu'elle s'apprête à ouvrir la bouche une poigne t'attire en arrière pour te rejeter cul au sol à un mètre de la rouquine comme si t'étais un danger. Putain ! C'est l'inverse ouais ! Razor est là à tendre la main à la belle en essayant d'être bien vue pour cette dernière ligne droite à ses côtés.
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Eden Scarcelli

Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires - Page 3 EmptyMer 7 Déc - 19:09

La rouquine relève le nez vers Razor qui l’interpelle bien vite, visiblement surpris par son intrusion pourtant pas si discrète. Elle porte à nouveau le goulot à ses lèvres tout en cherchant toujours à se dégager de son voisin à l’aide de sa main libre, ce dernier ne se montrant pas spécialement coopératif, et il ne lui faut qu’un rapide coup d’œil pour comprendre qu’il tangue sérieusement et se sert plus d’elle comme béquille qu’autre chose. Ca l’agace, et elle se montre plus convaincante, forçant davantage sans crainte de le faire tomber, tout en cherchant à répondre au brun qui s’est approché en reprenant d’une manière plus chaleureuse. Elle hausse un sourcil à son intention en le voyant s’acharner à reprendre une attitude qu’elle connait plutôt bien chez les hommes, chez lui en particulier pour y avoir succomber déjà une fois. Elle ne retient pas son sourire toutefois en voyant la jalousie notable de sa comparse qui s’impose sans la moindre délicatesse, et porte même son attention sur elle une poignée de secondes, la mine quelque peu provocante. Eden n’a pas encore eu le temps d’en placer une, qu’elle s’amuse déjà de leur petit jeu, plus détendue qu’à son habitude si ce n’était le mercenaire à ses côtés cherchant toujours à l’utiliser comme béquille. Mais l’ambiance change sans prévenir dès qu’elle aperçoit dans son champ de vision un mouvement diffus, bien derrière les deux mercenaires qui se prennent la tête. Pas le temps de réagir, qu’elle voit déjà la balle l’atteindre. Enfin … en théorie, cela aurait dû se passer comme ça, mais sans comprendre comment, elle se retrouve au sol une demi seconde plus tard. Plus précisément sur le mercenaire qui lui sert de matelas, effondré dans une pile de cartons sans pour autant que ça ne semble vraiment l’inquiéter. Les tirs s’échangent rapidement et la jeune femme fronce les sourcils, le regard toujours rivé sur le visage du jeune homme dont elle sent une main – sans vraiment percuter de laquelle il s’agit – contre sa hanche. Mais le plus étrange c’est probablement ce qu’il lui sort, faisant directement écho à sa menace quelques minutes plus tôt, et la laisse sans voix un instant. Sérieusement ? D’autant plus qu’elle est convaincue qu’il ne blague pas en sentant la prise se raffermir sur sa silhouette. Elle s’apprête à répondre, mais Rogue lui coupe la priorité en engueulant son congénère, ce à quoi Eden renchérit tout en se dégageant vivement pour se redresser. –" T’as entendu ta copine ! "– Sans trop se soucier du larron étalé au sol dont l’alcoolémie risque bien de lui poser problème, elle se dit qu’il est probablement mieux là pour le moment. Seule désarmée du groupe à l’évidence, la jeune femme use donc d’une autre méthode, et part à l’opposé du reste du groupe pour atteindre les types cherchant à les encercler. Elle évite adroitement les tirs, et finit par rejoindre le gêneur dont elle brise le bras rapidement pour lui arracher son flingue. N’ayant pas la moindre envie de jouer au chat et à la souris ce soit, peu importe ce qu’ils peuvent bien vouloir, Eden ne fait pas dans la dentelle et plante le flingue contre la tempe du type après avoir esquiver une droite de sa part, avant d’appuyer sur la détente. Le corps sans vie s’effondre et elle le repousse sur le côté pour imiter le reste des mercenaires et s’occuper des autres gêneurs.

Contre toute attente, Seven se retrouve debout, et en plein conflit également. Elle le suit, couvrant les arrières, tandis qu’il épaule ses deux comparses un peu plus haut dans la ruelle. La pluie de balles qu’ils se mangent les empêche de progresser rapidement, à croire qu’il y a un mur de tireurs en face d’eux. L’endroit n’est certes pas des mieux famés, néanmoins ouvrir le feu en pleine rue de manière aussi acharnée, c’est bien la première fois qu’elle voit ça ici … D’ordinaire, les gangs règlent leurs problèmes dans des lieux moins fréquentés, et quand bien même, à qui en veulent-ils vraiment, et pourquoi ? Pas trop le temps de se poser la question, qu’elle profite de chaque ouverture pour gagner du terrain sur le fantôme qui semble parfois peiner à tenir debout. Il faut dire qu’avec ce qu’ils se sont enfilés, ça doit être compliqué de tenir la route. La jeune femme se fait la réflexion idiote que ses organes doivent être encore d’origine eux … Seven lui offre une nouvelle ouverture pour remonter sur lui, mais son attention tourné vers le gros des tireurs, il n’aperçoit pas un danger foutrement plus imposant se profiler sur son flanc. En temps normal, Eden ne se serait pas trop posée de questions en voyant ça, elle aurait tourné les talons pour se mettre à l’abri aussitôt. Ce qu’elle ne fait pas, et à la place, la rouquine tente d’interpeller son voisin mais sa voix semble à peine couvrir le bruit des tirs. Agacée, elle prend le risque de s’exposer brièvement en voyant venir le moment où il va se faire trouer la peau par le missile qui les vise. – "Fait chier … !" – Profitant de son élan, elle saisit le bras du jeune homme visiblement concentré sur autre chose et le tire violemment sur le côté pour le sortir de la trajectoire, sans tenir compte du fait qu’il ne tient pas très bien debout, et une fois de plus, ils rejoignent brutalement le sol, même si cette fois, c’est elle qui est captive du poids du mercenaire. Elle détourne la tête par réflexe lorsqu’elle l’explosion se fait sentir et entendre non loin d’eux, dégommant un véhicule, alors qu’elle le tient toujours mécaniquement pour éviter qu’il ne se relève. Ce qui ne sert pas à grand-chose, le danger principal étant passé, et lorsqu’elle reporte son attention sur lui pour voir si sa tête est toujours en place, elle marque un léger mouvement de recul stoppé par l’asphalte sous son crâne en le voyant si près. Et visiblement pas troublée par le fait qu’une rocket ait bien failli lui arracher la tête puisqu’il recommence ses propositions lubriques. Eden réagit plus rapidement et son expression change pour laisser ressortir son agacement, et la main qui le tenait toujours, se met aussitôt à le repousser. Elle ne s’attend toutefois au vol qu’il prend, surprise par sa propre force, avant d’apercevoir Razor lui tendre la main avec laquelle il vient de dégager son acolyte. Evidemment … Elle reste indécise deux secondes avant de la saisir pour se remettre sur pieds, relâchant très vite la poigne du brun toutefois. – "Merci …" - Son attention se reporte sur le mercenaire au sol, visiblement pas troublé par la situation, et l’observe, une expression indéchiffrable sur le visage tout en apercevant du coin de l’œil Rogue se ramener, les autres derrière elle. Elle fait un pas vers Seven et se penche vers lui, non loin de son oreille, avant de lâcher assez bas pour qu’il soit seul à l’entendre. – "Ni maintenant, ni jamais. Mais merci  ... , je te dois sûrement ma tête." – Cédant à une pulsion, autant destiné à emmerder la méca qu’elle sait proche, et à se montrer peut-être moins froide qu’elle n’aurait dû, la jeune femme tourne légèrement la tête et dépose un baiser rapide sur la joue du mercenaire, la seule partie de chair un peu visible, avant de se redresser comme si de rien n’était pour faire face à la rosée, un demi-sourire aux lèvres. Elle n’a pas le temps d’en rajouter une couche qu’un autre problème se pointe maintenant que le premier semble avoir été résolu, et les sirènes retentissent non loin. En temps normal, Eden aurait pu traiter la chose sans soucis, mais là, elle n’en a pas la moindre envie. Ca signifie souvent faire la lèche botte ou écarter les cuisses pour que le commissaire daigne faire l’impasse sur les incidents. Mais pas ce soir. Elle observe les faisceaux lumineux se rapprocher rapidement, avant de commenter d’un ton tranquille. – "Là, on ferait mieux de bouger … "- Elle échange un bref regard avec les derniers arrivants, et ils se mettent d’accord de manière implicite pour foutre le camp, Razor épaulant son comparse un peu ivre pour lui faire presser le pas. Eden reste un peu en retrait, à la traine du groupe, avant de s’arrêter devant l’un des corps dont le visage lui dit vaguement quelque chose. L’un des mercenaires l’interpellent, et elle lui répond par un vague signe de la main avant de se baisser pour fouiller le type rapidement, cherchant quelque chose pouvant lui rappeler son identité, mais ne trouve rien de probant si ce n’est son portable dont elle s’empare en se relevant pour rejoindre les autres. Ils tournent un petit moment pour semer les flics, avant de finir par regagner le vaisseau en milieu de nuit.

Eden fait défiler l’écran encore et encore. L’avis est assez concis, mais d’une clarté limpide. Sa tête, contre une prime imposante à venir quémander à son père une fois le boulot fait. Voilà donc jusqu’où il est prêt à aller pour garder son « bébé » intact. Elle ne devrait pas être surprise, encore moins ressentir quelque chose, et pourtant, c’est le cas. Sa main serre le téléphone à s’en faire blanchir les jointures jusqu’à ce qu’elle finisse par le balancer contre le mur dans un accès de rage. Elle perd de plus en plus le contrôle depuis des semaines, des mois presque. Mais là, c’est au-delà de ce qu’elle pensait pouvoir accepter. Et dire qu’elle s’apprête à le rejoindre volontairement … Elle abandonne sa chambre pour la dernière fois, en laissant au sol le cadavre du téléphone, pour rejoindre la passerelle du vaisseau et son commandant tranquillement installé qui réagit en l’apercevant arriver, le visage fermé. –" Eh bien , c’est quoi cette tête gamine ! Tu devrais être heureuse de rentrer chez toi !" – Il ne lui faut que quelques secondes pour se parer à nouveau de ce masque de mensonge qui est le sien, et un sourire sonnant vrai éclaire ses traits alors qu’elle feint une certaine mélancolie. – "Je le suis. J’ai pas mal de choses à faire encore ici." – Elle se détourne pour observer l’ordinateur de bord auquel elle ne comprend rien, avant de reprendre. – "Autant que j’y aille maintenant. Merci pour la balade.  ""He bien … en fait … j’ai reçu un message de ton père ce matin."" Ahem ... je te demande pardon ?" – Elle le fixe non sans surprise alors qu’il reprend en se frottant la nuque. – "Ouep, comme j’te dis. Il propose de nous dédommager pour t’avoir ramenée saine et sauve. Un petit surplus à ce que tu nous as promis ne peut pas faire de mal !"" Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée … tu as déjà le double de ce que je t’ai promis à la base.""Ecoute, si on peut se mettre en bons termes avec ton père, ça ne pourra qu’être bénéfique pour le business un jour futur." – Eden fait mine de réfléchir avant de soupirer et détournant le regard. –" Fait comme tu le sens. Ce n’est plus mon problème."" Tsss … l’empathie c’est vraiment pas ton truc à toi." – Elle hausse les épaules avant de tourner les talons alors qu’il reprend. –"Laisse-moi prévenir un ou deux gars en plus, et on te rejoint. "– La jeune femme ne répond pas, s’éloignant toujours pour se rendre à la sortie du vaisseau, tout en se disant intérieurement que oui, il risque bien d’avoir besoin d’un ou deux gars « de plus ». Mais peu importe, elle a déjà sauvé une vie la veille sans rien avoir à y gagner, faudrait pas que ça devienne une habitude non plus ! Elle entends le voix de Di résonner dans les hauts parleurs pour quémander ses hommes, mais préfère s'extirper de la passerelle pour aller sagement patienter ailleurs qu'il finisse de mettre son idée folle à l'oeuvre. Eden doute fortement que son père ne les fasse venir que par sympathie à leur égard pour l'avoir ramener en un seul morceau. Et d'ailleurs, rien ça, comment peut-il déjà le savoir au juste ? La jeune femme ne se dit qu'une seule chose, ça sent d emoins en moins bon par chez elle.
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Seven

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Repas d'affaires - Page 3 Vide
MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires - Page 3 EmptyJeu 8 Déc - 11:56

Tu constates que la fusillade est terminée sans plus t'affoler que ça. Tu restes un instant assis au sol pour t'allumer une clope. Tu préfères les bonnes vieilles baston à mains nues, surtout bourré. Qui aurait cru que même sur Terre on chercherait à vous buter. Pas moyen de savoir ce qu'il en est avant d'avoir rejoint tout le monde pour l'instant. Razor s'applique à jouer les chevaliers servants n'ayant pas loupé que t'ai tenté de le "doubler". Tu tires une taffe, les avant-bras posés sur tes genoux, jambes écartées. La rouquine relevée tu la vois arriver près de toi dès les premières barres et abaisses ta clope par prudence à mesure qu'elle approche. Tu lèves à peine le menton, intrigué. Sachant qu'elle t'a sauvé la mise à l'instant qu'est ce qu'elle peut bien vouloir... T'aperçois Rogue débarquer aussi d'un peu plus loin derrière la rouquine. Erf... L'instant d'après Eden se penche à ton côté dans une sorte de confidentialité que seul toi entends. Si elle t'annonce que jamais tu ne la touchera elle te remercie tout de même. Sur le coup tu tilte plus sur son refus charnelle trouvant sa mise au point amusante. Un demi-sourire narquois aux lèvres comme à ton habitude tu te contentes de fixer devant toi. Elle te doit une fière chandelle, hm ? C'est réciproque... Vous êtes quittes sur ce coup-ci à présent. Ca aurait pu s'arrêter là que tu serais resté impassible et quelque peu moqueur. Cependant, tandis que tu feinte l'indifférence elle se joue de toi en poussant le vice jusqu'à lâcher un petit bisous sur ta pommette. C'était limite timide et fugace mais suffisant pour te faire réagir. Surpris tu ne bouges pas pour autant te contentant de plaisanter de ton air cynique et serein. « Wouooh... C'était quoi ça ? Demandes-tu plus par amusement qu'autre chose alors que la coupable s'écarte tranquillement. J'te permets pas, ni maintenant, ni jamais...» Quel foutage de gueule... C'était juste pour reprendre ses mots avec narquois. Elle t'ignore royalement cherchant simplement à t'emmerder ou à titiller Razor. Ce dernier avait suivi du regard la trajectoire de la rouquine ouvrant la bouche en grand comme s'il était choqué face au petit baiser sur ta joue. « Qu... Gné ? Et moi ?... » Pas le temps de tergiverser, d'autres renforts rappliques, sûrement la milice terrienne. T'es chaud pour retourner te battre néanmoins, comme le suggère l'impudente rouquine, il vaudrait mieux se tirer... Ce que vous faites dés l'instant ou les faisceaux des torches vous pointent.

Après quelques heures de sommeil plus tard à l'abri dans le vaisseau vous voilà convoqués sur la passerelle. Di attend que vous soyez tous présents pour démarrer ce petit conseil. Tu remarques que la principale concernée n'est pas présente. Il démarre en vous faisant le topo de la situation. T'as encore des grammes mais tu suis non loin le cul posé sur un fauteuil, la joue écrasée sur ton poing gauche. Tu t'endormirais bien si Dowzer jouait pas de la batterie sur le sol métallique avec ses pieds. Seuls Catalyse et Razor sont déjà au parfum vu leur silence contrarié. Les jumeaux et Stenton sont assis également tandis que les autres sont debout devant vous autour de Di. Vous savez à présent qui et pourquoi vous avez été attaqué la veille. Une belle prime sur la tête de la rouquine mise par son propre père. Amusant, non ? Curieux surtout... D'autant plus qu'il s'est apparemment bien ravisé en contactant directement le chef pour négocier. Exactement le genre d'aubaine qui finira par avoir la peau de Di et sûrement la votre avec ! Il veut aller à la rencontre de Scarcelli afin d'en faire son nouveau Fixer. Tu ne comprends pas ce qui lui prend. Depuis la disparition de Finral il agit impudemment. D'emblée Rogue se manifeste tandis que Stenton se frotte les mains plutôt favorablement. « Quoi ?! Non mais pourquoi on s'emmerde encore avec elle ? On devrait l'abandonner ici et maintenant et se tirer ! » « En même temps t'as jamais pu la blairer! » Barns croise les bras en soupirant lourdement en pesant le pour et le contre. « Là n'est pas la question... » « J'vous demande pas votre avis, j'veux des volontaires pour m'accompagner aux negoc'. » Dit-il fermement en se tenant face à la rose qui ne se démonte pas en concluant pour se retirer. « Alors comptes pas sur moi ! » En temps normal Rogue a toujours été méfiante, néanmoins là, vous ne savez plus si c'est la prudence ou cette colère viscérale à l'égard d'Eden. Difficile de prendre son avis en compte. Avane se porte volontaire en soupirant. « Ca va, ca va ! Moi j'suis partante ! C'est clair que ça pue un peu mais j'suis parée ! » Elle sort son jouet préféré prêt à en découdre. « On n'y va pas dans l'optique de se battre ! » S'agace Di en demandant ensuite s'il y a pas d'autre volontaire.  Alors Razor s'avance d'un pas pour se détacher du dossier du fauteuil sur lequel il s'appuyait. « Erf...  Et je le suis aussi... Peut-être qu'avec un peu de chance j'pourrais épouser sa fille. » Barns lui fout un coup derrière la tête en réponse commune. Tu commences à piquer sérieusement du nez n'ayant pas la foi de t'en mêler. « Sérieusement ?! Vous êtes si flippés que ça ? Bande de mauviettes ! Seven ! Arrêtes de dormir ! » Tu sursaute et ouvres grand les yeux, comateux, et abaisses lentement ton poing que tu décolle de ta joue. « Hum... Euhm... Plait-il ? » Tu les vois tous te jauger, certains plus blasés que d'autre face à ton insouciance. « Rien. Tu fais parti de l'expédition. » Tu plisses les yeux comme si qu'il t'avait frappé avec ses mots et sors un brin de ta léthargie. « C'est mort... » Réponds-tu tranquillement en te redressant pour t'affaler sur ton autre poing. Pendant ce temps Di continuait d’énoncer ceux qui l'accompagnerait étant donné que vous êtes tous indécis. Il inclue donc Catalyse, Barns et Rogue en plus de toi. « Les autres vous resterez aux aguets, prêts à intervenir. Cat' trouvera le moyen d'entrer à distance dans les réseaux, comme ça Rogue tu pourras nous guider à distance. Si jamais ça tourne mal. » Tu secoues légèrement la tête négativement en te manifestant . « J'crois qu't'as pas compris. J'restes là. J'mettrais pas l'nez dans un nid d'Corpo... » « Fais pas chier ! Ta vitesse nous serra utile si jamais ça tourne mal ! » Tu t'extirpes d'un coup de ton assise subitement agacé. « "Si ça tourne mal ?" Non mais tu t'entends causer ?! Évidemment que ça va merder ! Scarcellli doit s'douter qu'c'est nous qui l'avons volé deux fois... Tu dis cela calmement avec dédain les dents sérrées craignant égoïstement de te retrouver enfermer. C'est d'une balle dans l'citron qu'il va nous remercier et empocher les primes sur nos tronches. » « Raaah ! Di se détourne de toi en essayant de prendre son mal en patience. Ce serrait pas une première ! Putain ! On va pas laisser cette occasion défiler, merde ! Vous savez comme moi comment ça marche ! Les risques! C'est ça qui nous fait briller! » « Justement Di... C'est quitte ou double... Les risques on n'en prenait plus... » Tu te sors une clope en te sentant pas vraiment de lâcher Di sur ce coup-ci malgré tes craintes. Peut-être que tu dramatises trop sous l'emprise de la gueule de bois. « M'enfin, si Scarcelli veut nous embaucher pour justement défendre ses intérêts parce qu'on est au courant que sa fille est précieuse. Je pense que ça peut valoir le coup. » « C'est vrais ! La terre m'a pas l'air complètement bouffée par les Corpo qui plus est ! » « Tsss... » T'es pas d'accord, la corruption des grandes Corpo est partout. « Allez ! C'est décidé ! Vous trois vous venez. Le reste proposez moi un plan B, C, D et même E ! Et qu'ça saute! » Ca râle comme dans une salle de classe tandis que t'approches le chef. « J'le sens mal... » Reviens-tu à la charge alors que le colosse regarde ses fourmis s'activer. Il te jette d'abord un regard puis te donne une tape sur le côté de l'épaule. « Je sais ! C'est pour ça que tu dois m'accompagner. » Et dire que c'est le genre de truc que tu rêvais d'entre y'a quatre ans... A présent et depuis la mort du second t'es plus trop emballé par cette fonction dite indispensable.

Une heure plus tard le départ est donné. Tu croises seulement la rouquine à cet instant quand vous vous retrouvez pour l'escorter. Et si au début tu l'ignores autant qu'elle le fait, tu finis par réaliser plus tard qu'elle va peut-être te manquer un peu. Faut dire qu'elle mettait de l'ambiance à sa manière influençant ton quotidien par sa simple présence. Tu scahes bien vite cette idée saugrenue à mesure que tu décuves. Dernière ligne droite... Chemin faisant, tu gardes le silence les yeux rivés distraitement sur les silhouettes devant toi. Di essaie de soutirer des infos à Seven concernant son père et la manière de l'aborder. Un peu de diplomatie... Pour cela il compte surtout sur les trois autres ! L'ambiance est étrange. A la fois détendue et stressante. Di a convenu d'un endroit bondé de monde pour échanger avec le Corpo refusant intelligemment de se livrer dans son manoir ! Faut dire qu'avec tous les plans et suppositions qui ont été proposés en une heure... En théorie il ne devrait pas y avoir de soucis... Vous êtes amenés à vous retrouver dans un restaurant plutôt chicos que Razor ne cesse d'appeler premios. Les seules fois où vous avez mis les pieds dans des endroits luxueux Razor et toi c'était à Night City. Et ce dans des cadres chaotiques qui vous ravivent de bons souvenirs. Bons dans votre optique à vous en tout cas pour des orphelins de Night City. Le restaurant est presque désert et d'emblée toi tu tiques dessus en soupirant de lassitude. Ca pue la merde... Ou alors Scarcelli possède les lieux et veut la paix ou bien il veut vraiment vous butter ! Le vigile à l'entrée vous laisse passer sans soucis tandis que le réceptionniste très maniéré vous casse les couilles pour attendre dans le hall. Di accepte sans soucis de patienter tandis que tu te permet de jouer de l'épaule pour lire le journal de réservation. « Mais... Mais... Voyons ! Monsieur, je vous prie de rester à votre place ! » Tu balayes du regard la liste de nom, horaires et commentaires sans rien trouver d’intéressant. « Faut réserver en plus ? » « Je... Le réceptionniste lève le nez vers Razor, choqué de votre attitude à tous. E-E-Évidemment ! » « Ma place ? Relèves-tu pendant ce temps alors qu'il vient de fermer son livre de réservation inintéressant. En même temps t'es tellement curieux... T'entends quoi par-là sac à merde ? » Tu le chopes par le nœud papillon autour de son cou. T'as jamais vu ça... Qu'est-ce que c'est ? « Ohh mon dieu... » Se plaint-il sans que t'ai encore rien fait de mal. Il a aussi un mouchoir dans la poche sur sa poitrine. Le ruban noué autour de son cou claque une seconde fois contre sa glotte et il tente de se retirer, confus et visiblement pas du tout habitué aux menaces. Il se tasse contre son pupitre les bras repliés devant lui sans avoir la moindre once d'hostilité ou rébellion en lui. Comment c'est possible ? « Je-Je... M-monsieur... Je voulais dire par-là...Veuillez... Ssss'il vous plaît, patienter dans...notre pe-pe-petit salon prévu à cet effet ! » Et il se couvre le visage avec ses mains intactes et si soignées pour un homme de son âge. Toi t'es surtout intrigué par sa tenue. Tu retires le mouchoir de sa poche et il couine de terreur sans que tu daignes répondre. Pendant ce temps Di est en train de remuer d'un bras la poiscailles jamais vue dans l'un des grands aquarium du hall. Seule Catalyse est sagement assise dans un fauteuil de velours. T'es en train de toiser le pauvre type qui reste figé sur place à se cacher plutôt que s’enfuir. Tu ne lui en tiens pas plus rigueur n'ayant pas l'intention de le violenter. Pas de violence gratuite. Cependant t'as pas fini de le cuisiner sauf qu'une femme débarque très vite pour demander à ce qu'Eden la suive. Gros blanc durant lequel Di s'y oppose sèchement en cessant de remuer la flotte. « Hors de question ! Elle reste là, c'est notre garantie. » La femme refuse et Di sort son flingue. Évidemment vous n'avez pas le dernier mot car c'est soit cela soit la fin des négoc'. Vous laissez donc la rouquine partir rejoindre en avance son père que vous pensez avoir repéré au loin assit autour d'une table et plusieurs gorilles. Tu suis Eden du regard qui passe près de toi pour lui balancer avec un sarcasme espiègle. « Adieu Princesse, bonne chance dans ta quête... » Tu dis cela en pensant au fait qu'elle disait avoir quelque chose à gagner à suivre son père. Et quand elle disparaît,  Razor te rejoint tandis que le chef grogne de frustration. « Tu sais quoi ?! J'ai bien réfléchi ! Elle voulait me rendre jaloux. En fait, elle est accro à moi. C'est pour ça qu'elle s'est montrée aussi froide, je l'ai blessé... Putain...Il s'arrête jamais de réfléchir avec sa queue ce type. Qu'est-ce que c'était encore qu'ces messes basses ? Tu sais qu'elle te pense à moitié cyborg ou bien défiguré, hein ? » Tu lui jettes un coup, d'œil. « Hm? Tu réalises la chose et hausses les épaules en tirant sur ta clope, affaissé au pupitre libéré par le réceptionniste qui s'est enfui en même temps que les deux femmes. Pourquoi on parle de ça ? » « Parce que tu m'as foutu des bâtons dans les roues, choom ! » « Hin hin ! Tu renverses légèrement la tête  en arrière de sarcasme faussement outré face à son égocentrisme de Don Juan. Casses-toi... Tu t'es grillé tout seul. » Dis-tu plus narquois que jamais derrière ta passivité nonchalante. « Hey ! Concentrez-vous ! J'ai l’impression d'entendre ados en train de glousser. » Razor et toi jetez un œil à Di qui vous alpague avant que le brun ne fasse semblant de vouloir faire la paix.
Vous restez bien dix minutes plantés ici seuls avant de perdre patience. Di va pour passer les portes qu'à emprunté précédemment Eden mais celle-ci est fermée. Automatiquement vous faites le tour des issues et constatez que tout est fermé... Pas de réseau et trop peu de monde présents... « Di... Ca sent le piège. Ils ont dû vider les lieux... » « Ouais ! Ca sent aussi le connard fumés... » « Hmm... Tu parles de toi, chef ? » « Vas chier, merdeux ! Et puis d'abord... J'comprends pas c'que tu fais encore là ! » Dit-il en chargeant le canon de son bras droit, un sourire aux lèvres. Tu ricanes aussi brièvement face à son incitation te demandant parfois ce qu'il attend vraiment de toi niveau initiative. Car si ça tenait qu'à toi, vous auriez pris en otage tout ce qui se trouvait dans ce hall comme "garantie". Il va falloir passer aux autres plans... Soit aucun de concrets... 
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Eden Scarcelli

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires - Page 3 EmptyMar 13 Déc - 11:04

Eden lève le nez sur la devanture du bâtiment face auquel ils se trouvent, un restaurant assez côté de la ville dont elle a souvent fréquenté les murs, et pour cause, il s’agit d’un des nombreux investissements de sa famille, et petite, elle y faisait sa loi. Elle retient un rictus quelque peu moqueur en sachant pertinemment que malgré les précautions voulus par le mercenaire, il se rend quand même dans l’un des repères du maître de la ville. Difficile de le lui reprocher cela dit, il n’y a pas de commerces luxuriants n’appartenant pas aux Scarcelli finalement … Les mains dans les poches de son manteau long, la rouquine évolue lentement entre les comparses de Di, sans trop savoir s’ils cherchent à la protéger ou à la garder à l’œil. Probablement un peu des deux en fait. Elle reconnait le vigile, toujours le même en poste depuis six ans d’ailleurs, mais passe invisible à ses yeux à cause de la capuche masquant sa folle crinière trop voyante, la protégeant également du froid extérieur, et c’est avec un soupir d’aise pas franchement discret qu’elle se découvre une fois à l’intérieur, profitant de la douce chaleur de l’endroit. Son visage reste de marbre lorsque le maitre d’hôtel la reconnait, et il semble d’ailleurs plus inquiet des gens avec qui elle vient de rentrer, que par sa présence en elle-même. Son attitude hautaine de retour, elle ne masque pourtant pas le léger sourire qui anime ses traits en voyant les mercenaires se comporter comme des gamins en découvrant l’endroit et ses coutumes. Razor et Seven se lâchant particulièrement, elle fait quelques pas pour s’éloigner du groupe, et va s’appuyer épaule contre le mur le plus proche, les bras croisés, en profitant du spectacle peu courant, et somme toute assez amusant ! Même Di se retrouve à faire l’idiot en partant à la pêche des poisson hors de prix s’égayant jusqu’à présent dans l’aquarium principal. Aucun d’eux n’est sortable … Elle aurait pu s’en amuser un bon moment, sans pour autant prendre l’initiative d’intervenir d’une quelconque manière, et ce, même en saisissant à plusieurs reprises le regard d’appel à l’aide du maitre d’hôtel. Sa seule réaction à son encontre est un haussement de sourcil amusé, lui faisant bien comprendre qu’il va devoir se débrouiller seul face à ces types sortis d’un autre monde par rapport à lui. Mais son petit spectacle prend aussitôt fin lorsqu’elle aperçoit la cheffe de la garde personnelle de son père se glisser par une porte latérale pour s’incruster dans le décor. Sa simple présence l’interpelle aussitôt, car elle ne se déplace pas sans raison. Et ne se trouve jamais bien loin de son père également, ce qui signifie qu’il est déjà dans les locaux qui a bien y regarder maintenant, sont quand même assez vides de clients. Eden se redresse d’un coup d’épaule et observe de ses émeraudes le visage froid de la quadragénaire qui l’ignore totalement pour l’instant, même si elle prononce bien vite son nom pour demander à ce qu’elle la suive. Jouant les captives dociles, elle ne réagit pas, et laisse Gloria traiter avec Di, ce qui ne prend pas bien longtemps compte tenu de la situation, et ce n’est que lorsque la brune braque son regard vide d’expression sur elle, qu’elle daigne enfin bouger pour la rejoindre sans un mot.

Seven l’interpelle brièvement lorsqu’elle passe à son côté, et elle ralentit mécaniquement le pas en lui glissant un regard insondable. Curieusement, si elle ne s’attarde pas vraiment sur ses paroles empreintes à ses yeux d’une certaine ironie, la rouquine hésite quelques secondes à lui dire de s’enfuir, lui et les autres, avant qu’il ne soit vraiment trop tard. Elle connaît suffisamment bien les habitudes et les méthodes de son père pour savoir désormais qu’il ne les a pas fait venir dans le but de négocier. Mais les lèvres pincées, aucune mise en garde ne parvient finalement à s’échapper et elle détourne le regard pour reprendre son pas décidé et quitter le hall principal en compagnie de la combattante. Une fois la porte close, cette dernière se tourne vers Eden, et la toise malgré sa taille un peu plus réduite avant de lâcher froidement. – "Tu pourrais trouver de meilleures fréquentations." "Tu me fais rire Gloria, tu crois que c’est un choix de ma part ?""Je te pensais simplement plus avisée que ça. Se faire avoir aussi bêtement pour une personne de ta trempe, c’est assez ridicule. ""C’est terminé, je suis rentrée, n’en parlons plus." – La femme à ses côtés n’insiste pas davantage, et se contente de l’amener à son père dans un recoin du salon le plus cosy du lieu, en train de manger tranquillement avec une fille dont le visage lui échappe totalement. Elle l’ignore d’ailleurs en se portant au niveau de la table alors que la brune s’efface derrière son maître, à la droite d’un des gorilles. Le mafieux relève la tête vers sa fille lorsqu’elle se porte à sa hauteur, et un sourire éclaire son visage marqué par le temps et les excès en voyant sa progéniture. – "Heureux de te revoir en un seul morceau ma fille !"" On ne peut pas dire que ce soit grâce à toi en tout cas … "-" Aaah … tu vas m’en vouloir ? Je ne cherchais qu’à protéger mon investissement tu sais … tu dois pouvoir le comprendre !" "En me faisant assassiner ? ""Tout de suite les grands mots ! J’ai simplement jugé plus …. clément, de t’épargner de tomber entre de mauvaises mains. Qui sait ce que la Corpo aurait pu te faire en tombant sur toi ? ""Oh, c’est trop généreux de ta part papa !" – Elle détourne les yeux, les bras croisés sur sa poitrine, et observe brièvement la porte close donnant sur le hall, avant de reprendre sans le regarder. – "Pourquoi les avoir contactés ? J’étais en train de rentrer … Tu n’avais qu’à m’attendre."" Eden … ne me dit pas que tu es si naïve quand même ! Ces types sont recherchés dans plusieurs systèmes solaires, leurs têtes valent une petite fortune ! De quoi t’améliorer un peu plus … "- "Tu n’avais pas la moindre intention de marchander hein." "En effet ! Mais ce ne sont que des mercenaires avides d’or, je ne m’attendais pas à ce qu’ils réfléchissent au-delà de ça. "– Elle tourne légèrement la tête pour lui jeter un regard peu amène, sans quitter sa position rigide, et lâche froidement. – "Tu n’es pas si différent d’eux dans ce cas. "– Il la pointe avec l’os de faisan qu’il était en train de rogner. – "Détrompes-toi. J’ai le pouvoir et l’intellect, deux choses qui leur font défaut. "-  Elle soupire légèrement en reprenant sa position lui permettant de ne pas le voir, avant de tendre une main autoritaire vers l’un des gorilles de son père. – "File-moi un clope. Et du feu." – Le colosse s’exécute sans un commentaire, et après avoir relâcher dans l’air un épais nuage de nicotine, la jeune femme reporte à nouveau son attention sur la porte close derrière laquelle se trouve sûrement encore les mercenaires. – "Qu’est-ce que tu comptes leur faire exactement ?" – La chaise râcle sur le sol et le mafieux se lève pour contourner la table et venir se positionner à côté de sa fille, un verre de vin blanc dans la main, tout en observant la même direction qu’elle. – "Oh, moi je ne vais rien faire tu sais. Simplement les mettre en cage et attendre qu’un de mes contacts à la Corpo vienne m’en débarrasser contre un joli petit virement." "Ce n’est qu’un monnaie d’échange en somme." – Le quinquagénaire porte un regard suspicieux que sa fille impassible avant de venir se positionner face à elle. Il lui saisit le menton pour la forcer à lever le regard vers lui, et cherche une quelconque émotion sur ses traits aussi envoûtants que froids. – "Qu’est-ce que tu me fais Eden ? Depuis quand la vie humaine a-t-elle une quelconque importance à tes yeux ?" – Elle plonge son regard dans celui de son père, tout aussi beau que le sien, probablement la seule chose enviable qu’elle lui doive, et esquisse un sourire mécanique d’où ne s’échappe aucune émotion. – "Elle n’en a pas. De plus, ils ne sont pas vraiment humains. Amuse-toi dont comme tu veux, ce n’est pas mon problème. "– Mais à mesure qu’elle prononce ses mots, si son expression ne laisse rien transparaître, elle ressent un phénomène assez étrange pour quelqu’un comme elle pourtant habituée à mentir depuis toujours, son pouls s’accélère légèrement. Les battements dans sa gorge sont plus violents et plus rapides, et elle se dégage bien vite de la prise de son père pour reporter la clope à ses lèvres et ainsi détourner l’attention, n’ayant aucune raison valable de s’inquiéter du sort de ces gens. Son objectif est atteint, elle est de retour sur Terre, ça devrait lui suffire. Le sourire satisfait sur le visage de son paternel lui indique qu’elle semble crédible, et il finit par saisir son téléphone pour y lâcher quelques mots rapides. – "Récupérez moi ces bêtes de foire. Peu importe à combien vous devez y aller. S’il y a besoin, appelez les renforts de police pour boucler la zone." – Il finit son verre d’une traite et l’abandonne sur la table avant de faire signe à sa fille. –" Viens mon ange, on s’en va. Il va y avoir un peu de grabuge …" - Eden porte un dernier regard vers la porte avant d’entendre les premiers coups de feu, apercevant également quelques vapeurs de fumée s’échapper des gonds de l’entrée principale. – "Tu les gazes ?" "Mieux vaut ne pas prendre de risques ! Tu l’as dit, ce ne sont pas vraiment des humains … ils sont plus résistants. "– La rouquine ne répond pas et tourne les talons pour suivre le mouvement les menant à l’ascenseur.

C’est dans l’hélicoptère familial qu’ils survolent la zone, et observent les multiples dégâts provoqués par le conflit. Bien plus résistants que prévus par le mafieux, ils finissent tout de même par être extirpés un par un du bâtiment partiellement détruit, un infime coup dur pour son père qui va devoir utiliser une petite partie de ses fonds pour rebâtir, ce qu’il n’avait pas prévu. Néanmoins, la prime qu’il allait toucher pour les mercenaires serait bien supérieure aux frais provoqués, une petite compensation. Une fois ses proies ferrées, ils retournent au manoir en suivant les fourgons blindés par précaution. Eden préfère regarder ailleurs pendant tout ce temps, alors qu’un phénomène étrange la tenaille, et qu’elle découvre les prémices de la culpabilité. Elle demande finalement un détour, et se fait déposer sur le toit de l’hôpital principale, désireuse de retourner voir le Dr. Hawkins. Ce dernier, ne dormant que rarement, et visiblement en pleine expérimentation lorsqu’elle débarque sans prévenir dans les locaux, mais abandonne tout pour aller la prendre dans ses bras dans la seconde. Elle se dégage doucement alors qu’il commence déjà à essayer de prendre sa tension manuellement. –" Je vais bien Raph’. "Je ne pensais pas te revoir mia cara !""Pourquoi ça ?" "Je connais les méthodes de ton père tu sais … "- Il sourit tristement avant qu’elle n’aille d’elle-même s’asseoir sur le lit médicalisé. Il la suit du regard, sourcils légèrement froncés, en notant bien que quelque chose cloche dans son attitude, mais se garde de lui demander ce qui ne va pas. A la place, il la rejoint tranquillement, et la questionne sur son sujet principal, son évolution. – "Comment tu te sens ? "-  "Ca va … "- Elle relève ses mirettes sur lui en sentant le regard pesant du scientifique avant de soupirer lourdement en détournant la tête. – "Enfin pas trop en fait … J’ai eu des … un genre de faiblesses. Un coup à la tête qui n’aurait dû me faire qu’une petite plaie m’a sérieusement blessée. Je cicatrise moins vite. Et je ressens davantage la douleur." "Montre moi ta tête.""Non mais là c’est parti." "Eden … fait moi voir. S’il te plaît. "– Elle soupire une nouvelle fois et se penche en avant en dégageant sa nuque et la zone incriminée de ses cheveux trop longs, tout en reprenant ses explications. Je me suis dis que c’était à cause de leur matos. Ils étaient trop …. Forts ? –" Ton corps est censée pouvoir résister à bien plus qu’un simple coup. Non, il y a un problème. "– Il l’aie à se redresser et saisit son bras pour le dégager doucement, palpant les veines au passage. – "Enlève ta veste, je vais faire des prélèvements. Je vais également te mettre une perfusion de sérum." – Elle hausse les épaules et obtempère avant de s’allonger par habitude lorsqu’il vient la piquer. Même l’aiguille parvient à l’incommoder cette fois et elle tressaille légèrement. Eden finit par briser le silence qui les entoure. –" Je vais disparaître ?" – Le scientifique relève brièvement les yeux sur elle.  – "Bien sûr que non tu ne vas pas mourir." "Il n’y a que les personnes qui meurent Raphaël." – L’interpellé fronce les sourcils et suspend son geste pour l’observer. –" Qu’est-ce que tu entends par là.""Tu le sais bien …" - Il soupire légèrement et dégage le front de la jeune femme d’une mèche envahissante avant de reprendre. –" Tu dis des bêtises … je vais régler ça, et tout ira bien. Tu pourrais continuer à vivre pendant un long, très long moment. "– Eden ne répond pas, et observe la ville par l’immense baie vitrée en le laissant s’activer près d’elle. Ce n’est qu’au bout de plusieurs minutes qu’elle finit par rompre à nouveau le silence, ses pensées se tournant inévitablement vers les captifs quoi qu’elle fasse. – "Raphaël. Pourquoi tu restes auprès de mon père ? Pourquoi tu continues à lui obéir alors qu’il te traite comme de la merde malgré tout ce que tu fais ?" – Le médecin la dévisage quelques secondes avant de baisser les yeux. – "C’est …. Compliqué. Ton père m’a soutenu financièrement, permis de développer des choses qui n’auraient pas été possible, et qui n’étaient pas acceptées dans ce monde."" Alors pourquoi ne pas être parti ailleurs ? " "Il y a des choses que tu ignores encore, et il serait bien que cela reste ainsi. Sache simplement que je dois beaucoup à ton père. "– Elle se tourne vers lui et plonge ses prunelles brillantes dans celles du médecin. – "Tu sais qu’il ne te laissera plus repartir désormais.""Eden … pourquoi t’inquiètes-tu de ça au juste ?" – Elle se redresse et repousse l’aiguille s’apprêtant à lui perforer le bras une nouvelle fois pour reprendre bien plus sérieusement. –" Il n’y a que le pouvoir qui l’intéresse. Il était prêt à me tuer pour ne pas que la Corpo me tombe dessus Raphaël. Il serait prêt à faire de même avec toi pour protéger ce qui lui appartient s’il craignait que tu ne vendes tes connaissances ailleurs. "– Le scientifique lui serre doucement la main, un sourire rassurant aux lèvres. – "Ne t’inquiète pas, je sais prendre soin de moi." "Mais tu ne comprends pas ! ""Eden ! Je comprends. Mais je gère, je t’assure. ""Tsss … "- Elle se laisse à nouveau tomber sur le matelas, un bras sur les yeux, plus déstabilisée encore qu’avant. Epancher ses craintes n’avaient finalement servies qu’à les renforcer.

Ce n’est qu’au bout d’une douzaine d’heures qu’elle finit par retourner chez elle, en bien meilleure forme, mais l’esprit plus embrouillée que jamais. Elle surprend son père en visioconférence avec plusieurs pontes des grandes corporations, cherchant à vendre ses captifs aux meilleurs prix, et abandonne bien vite la pièce pour aller s’enquérir de leur situation sans que personne ne vienne l’en empêcher. Les geôles, d’anciennes prisons antiques retapées et largement améliorées pour subvenir aux délires de son père, se trouvent sous le manoir, à l’abri du jour et des regards. Parois et portes renforcées, murs blindés, difficiles de s’en extraire, en particulier enchaînés comme le sont leurs nouveaux pensionnaires. Fers aux mains et aux pieds, un par cellule. Le claquement régulier de ses talons hauts se répercutent contre les murs épais, et annoncent son arrivée alors qu’elle s’engage dans le corridor largement éclairé menant aux captifs qu’elle aperçoit déjà de loin. La rouquine s’arrête les mains dans les poches face à la cage contenant Di qui l’observe d’un mauvais œil, et elle constate rapidement que les entraves le concernant ont été largement renforcées face à sa force colossale. Les mirettes se posent sur le meneur et elle soupire légèrement en l’observant quelques secondes. – "Tu le savais pourtant que l’idée était mauvaise … "- Elle glisse un regard aux autres captifs qu’elle peut apercevoir, et si Razor l’observe autant que son chef, les deux autres l’ignorent totalement. Sachant que son père n’aurait probablement pas eu le réflexe d’utiliser un brouilleur pour empêcher les communications, pas forcément très au fait, tout comme elle, des particularités des cybers, elle enchaîne brièvement. – "Dit à tes amis de ne pas venir vous chercher. Ils se retrouveraient dans la même situation.""Ha. Je me passerais de tes conseils, gamine.""Pourtant, le dernier que je t’ai donné été bon. Pour information d’ailleurs … c’est Arasaka qui compte vous récupérer. Le prix qu’ils offrent est …. Assez astronomique. Vous leur avait fait quelque chose en particulier à ceux-là ? "
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Seven

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires - Page 3 EmptyMer 14 Déc - 16:56

Ni la puissance de feu, ni les capacités de Catalyse ne vous servent pour le coup. L'ennemi vous prend de revers à l'aide de gaz lacrymogène vous barrant la vue trop vite. Même avec une vision thermique ça ne vous avance à rien ainisi cloîtrés. Hélas quand Di parvient à faire une brèche dans un mur c'est déjà trop tard car ces enfoirés ont la bonne idée de vous gazer. T'as aussitôt emprunté la sortie improvisée mais, tout étant bouclé tu n'as pu aller loin. Razor est le premier à tomber face au gaz et toi t'en as inhaler suffisamment pour te sentir nauséeux. Il y avait tant de monde que t'as eu directe le sentiment d'être dans la peau d'un ennemi publique, limite revivre une danse sensorielle dans la peau d'un cyberpsycho. Du grand délire... Pourtant, leurs uniformes et armements paraissaient bien moins intimidant que les cyber flics d'où tu viens. Ils t'ont vite acculé et le gaz ayant déjà fait son bout de chemin ce n'était qu'une question de temps. Di se débattait encore quand t'as perdu connaissance. Il en fallait un peu plus pour coucher les deux cyber encore sur pieds à se prendre la tête. Tout était bouclé avec pourtant quelques failles que vous n'avez pas eu le temps d'exploiter. Vous avez pourtant chargé comme des sagouins. Tout se déroulait beaucoup trop vite et avec des moyens bien plus vicieux que prévu. Ils n'ont même pas eu à vous amocher pour vous capturer !
Le pire fut le réveil quelques heures bien plus tard pour Razor et toi. Les deux cybers déjà éveillés, vous assistiez à un lourd conflit entre Catalyse et Di. Vous preniez connaissance de votre situation avec l'envie de gerber pour l'un et l'envie de chier pour l'autre. Et si au début vous preniez cela à la rigolade comme une énième mésaventure de passage, vous déchantiez vite. Catalyse reprochait à Di la mort de Finral en lui exposant toutes ses stupides prises de risques depuis lors. La hackeuse avait gardé tant de rancune en elle sans que vous puissiez le remarquer, le principal concerné surtout. Ils se gueulaient dessus et Di se défendait encore en disant que chacun d'entre vous a toujours été conscient des risques. Il n'avait pas tord, néanmoins, il était bien trop orgueilleux pour reconnaître qu'il était à côté de la plaque ces derniers temps. La conversation déviant sur votre situation actuelle ne fit que dégénérer les choses. Razor fit part de son ressenti en reconnaissant qu'une fois sorti d'ici il vous faudrait faire une pause. Alors la brune rétorquait avec une mauvaise foi que vous ne lui connaissiez pas que votre route à tout les quatre s'arrêtait définitivement ici. Vous serriez au mieux vite tués ou bien très probablement vendu à plus offrant. Vous restez connus pour être des pirates de l'espace après tout. Un débat qui vous déchirait d'avantage car Razor refusait tout bonnement d'accepter son sort. Il comptait sur les autres avec une grande conviction que Di lui ôtait en refusant d'impliquer plus de monde. Toi tu broyais simplement du noir en te demandant ce qui rapporterait le plus à Scarcelli ; vous vendre ou vous désosser ? Quoi qu'il en serrait, tu cherchais encore un moyen de vous tirer d'ici. Les heures défilaient sans qu'on vienne vous voir. Ainsi, Di avez eu le temps de redescendre de ses grands chevaux et Catalyse de se calmer. L'esprit plus clair, Catalyse annonçait vouloir tout arrêter si vous parveniez à vous en tirer. Puis elle usait de ses capacités pour essayer de se connecter à distance au moindre appareil, n'importe lequel. L'espoir lui revint d'elle même ne pouvant se résoudre à bouder dans un moment pareil. En attendant, pad de plan concret si ce n'était de foncer dans le tas dés la moindre occasion. Le boss s'avouait alors vaincu face à vous trois en s'excusant comme un pauvre demeuré. Vous avez tous broncher préférant son assurance légendaire que cette faille plus humaine que jamais. Ca ravissait tout de même tes deux compères qui en profitaient pour lui faire entendre raison. Quant à toi, t'as gerbé dés l'instant où il a renchérit en disant regretter un tas conneries récentes que t'as pas écouté. T'as vomi à travers les barreaux histoire d'en foutre plein le couloir. T'avais l’impression de revivre les symptômes d'un lendemain de mauvais trip. Et puis encore plus tard alors que vous commenciez à vous impatienter tranquillement de cette captivité, Eden débarquait.

Ce n'est que lorsque que les bruits de talons typiquement féminin s'arrêtent que tu daignes jeter un œil à l'intruse. C'est sans grande surprise que tu découvres la rouquine bien mieux apprêtée que ces derniers temps à vos côtés. Tu détournes la tête avec agacement trouvant sa présence plus lourde que prévue. La tendance est inversée et nul doute qu'elle doit jubiler. Comme ça t'emmerde, tiens. C'est que t'avais presque appris à l'apprécier. Tu restes de dos à regarder Catalyse qui semble "éteinte". Est ce qu'elle s'est connectée à quelque chose ou bien dort t'elle ? En tout cas, Razor se plaît à mater la fille de Scarcelli venue échanger avec Di. Tu soupires de lassitude en l'entendant insister sur le fait qu'elle avait bien tenté elle aussi de dissuader Di de magouiller avec son père. Quelle belle blague... Ça en rajoute sur le dos de votre crétin de chef. Maintenant de là à savoir si la jeune femme était sincère ou non reste un mystère. Tu demandes ce qu'elle vient vraiment foutre là avant qu'elle ne vous révèle votre sort. La vente donc. Ça te foudroie presque à la simple entente du nom de la firme. Celle-ci est directement rattachée à la Corpo et ça n'a rien de bon pour vous. T'avais l'espoir que ce soit au profit d'une corpo moins puissante ou bien un Fixer pouvant se payer votre mort. Quelle merde. Pour le coup tu commences à baliser. Tu te penches d'avantage en avant, avant-bras posés sur tes cuisses l'air soucieux sous ton attirail. Le boss répond aux plaisanteries inquisitrices de la rouquine tandis que Razor ricane doucement. Oh ça oui qu'ils vous détestent vous devez être à plus du milliard de dégâts matériels. « Rien de bien personnel mais étant donné qu'ils ont le monopole des tech' d'notre planète d'origine, ben... »  « On peut clairement dire qu'on les a emmerdé plus que quiconque. » Balance le brun avec un amusement amère en vue de la situation. Tu te fais la réflexion que c'est tout de même ironique quand on pense que tu les crains. T'as pas mal contribué sans qu'on sache d'où tu viens réellement. Ça n'a jamais intéressé sérieusement car c'est dans leur mentalité de pas trop poser de questions. Tu ne crains pas particulièrement Arasaka mais plutôt qu'on te ramène au bercail. T'as une bonne idée de ce qui ferraient de toi et ça te fait flipper. Entre ça et te faire désosser vivant tu ne sais pas quel est le pire. « Sérieusement gamine, qu'est-ce que tu fous là ? » Demande le chef en se levant de son lit de condamné pour approcher les barreaux. Tu rétorques aussitôt pour plus de précisions d'un ton clairement emmerdé. « Est-ce qu'elle compte nous narguer longtemps ou bien elle a un plan ? » Un plan pour vous laisser crever, ouais. Maintenant que t'as la réponse à votre sort tu ne tiens plus aussi bien en place. Tu n'attends rien de la part d'Eden, plus à cran qu'autre chose. Catalyse revient à elle au même moment en se retenant de vous annoncer ses trouvailles. La présence de la rouquine vous intrigue tous à un certain niveau. Est-ce un adieu et peut-être un pseudo remerciement pour la "balade" que vous lui avez offert au final...
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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires - Page 3 EmptySam 18 Fév - 21:44

Bras croisés sur son opulente poitrine mise en avant par sa tenue tout sauf combative cette fois, la jeune femme hausse légèrement un sourcil en apprenant qu’ils semblent avoir un contentieux assez lourd finalement avec la firme réclamant leur tête. Pas de quoi réellement la surprendre compte tenu de leur méthode, mais pour avoir déjà croisée certains des pontes de cette corporation parmi les plus influentes du marché, elle se doute que pour qu’ils prennent la peine de se soucier de ce que son père considère comme de vulgaire pirates, c’est qu’ils doivent y avoir laissé pas mal de plumes, ou bien qu’ils ont quelques choses de plus complexe à cacher. Quoi qu’il en soit, Di ne la laisse pas réfléchir bien longtemps et reprend bien vite à son encontre, s’interrogeant ouvertement sur sa présence. « Gamine ». Même l’inversement de la situation ne lui enseigne pas un minimum de respect à l’évidence, et pourtant, elle se contente de sourire en coin en le dévisageant, silencieuse dans un premier temps. Ses prunelles de jade dévient sur le fantôme dans la cellule voisine qui renchérit les propos de son boss, et expose la situation sous un angle ayant déjà traversé l’esprit de la rouquine sans pour autant qu’elle ne daigne trop y songer ou s’y attarder. En vérité, la jeune femme ne sait pas vraiment pourquoi elle a fini par venir les voir puisque leur sort est déjà scellé après tout, et ce n’est pas son avis qui y changera quoi que ce soit. Alors pourquoi, comme le lui a si clairement fait remarqué son père, se soucie-t-elle soudain de la vie d’autrui ? De pillards qui plus est ? C’est tout simplement ridicule ! Son regard pâle et froid s’arrête sur le masque couvrant le visage de ce type qui l’agace tout autant qu’il l’intrigue chaque jour davantage, et son sourire s’élargit avant qu’elle ne finisse par lui répondre. – "Un plan pour quoi trésor ? Ce n’est pas faute de vous avoir prévenu de ne pas foutre les pieds ici … maintenant … votre sort n’est plus mon problème, et de toute façon, je n’ai pas mon mot à dire ici. Mon p ère estime que vous valez suffisamment pour qu’il s’inquiète de votre état et cherche à vous vendre en un seul morceau, et en soit, vous devriez déjà en être rassuré. Les autres types ayant foulés ces geôles sont en pièces détachés dans les bas-fonds ou le fleuve aujourd’hui." – La jeune femme se détache du mur contre lequel elle prenait appui jusqu’à présent et décroise ses bras pour enfoncer ses mains dans ses poches en faisant mine de s’éloigner, l’esprit plus embrouillé qu’elle ne l’aurait cru. – "Toujours est-il que je venais simplement vous informer de ce qui vous attend, et par curiosité également, rien de plus. "– Déjà de dos au petit groupe de captifs, Eden se fige quelques secondes avant de reculer légèrement sa jambe pour se retrouver de biais part rapport au leader du groupe qui observe son profil, l’air mauvais. Elle plonge ses prunelles soudain hésitantes dans le regard de Di et laisse planer un infime silence avant de lâcher doucement. –" Leur arrivée est prévue d’ici 48h pour venir vous cueillir. Il peut s’en passer des choses pendant ce temps. Mais au moins … vous aurez le temps de vous faire à l’idée comme ça." – Elle se détourne, une idée délirante germant doucement dans son crâne alors qu’elle entend les commentaires parfois assez fleuris dans son dos, sans pour autant s’en préoccuper.

La nuit est tombée depuis six bonnes heures désormais, mais la vie grouille encore dans le repaire de son père qui se prépare à l’arrivée imminente de ses hôtes de marques, ne serait-ce que pour quelques heures à peine. Eden est déjà passée à la deuxième partie de son idée saugrenue, la première dormant à poings fermés dans la bureau des gardes, totalement nu sur le petit sofa leur servant parfois à faire la sieste. En l’occurrence, la drogue l’aide à bien dormir malgré le froid qui règne dans la pièce, et la rouquine a pu aisément ressortir avec les cartes magnétiques et les clefs nécessaires à la désactivation des systèmes de sécurité de tout le manoir, geôles incluses. Le pauvre type va probablement perdre son taff, si ce n’est pire pour ça, mais pas une seconde elle n’en éprouve le moindre remord en vérité. Moulée dans une robe bordeaux à l’échancrure aussi plongeante à l’avant qu’à l’arrière, Eden traverse les couloirs pieds nus, ses talons aiguilles dans une main, la pochette contenant son trophée dans l’autre, pour rejoindre la console centrale située dans l’aile sud de la bâtisse. La natte rousse sur son épaule voltige régulièrement et rythme de ses pas vifs et elle feint l’ivresse face aux quelques gardes qu’elle vient à croiser jusqu’à disparaître de leur vue. Il lui faut moins de dix minutes pour parvenir à bon port, et après avoir adroitement assommé le surveillant contrôlant les signaux vidéos de la bâtisse, elle le repousse sur le sol et s’installe sur le fauteuil en vérifiant deux fois que la porte et bien fermée dans son dos. Les doigts pianotent un moment sur le clavier avant qu’elle ne finisse par utiliser ses cartes, son regard déviant régulièrement sur les caméras donnant dans les cellules des captifs. Une petite voix dans son crâne lui pose sans arrêt la même question, pourquoi prendre de telles risques pour de simples mercenaires ? Pourquoi défier ainsi l’autorité de son père pour sortir des camionneurs de l’espace de prison ? L’empathie est une notion dont elle ignore tout, mais la simple idée qu’ils puissent finir dans le même état que ses précédentes victimes lui provoque une curieuse pression sur la poitrine rien qu’à y songer, et elle préfère encore ne pas le faire. Les codes rentrés, les pass activés, il ne lui reste plus grand-chose à faire pour couper l’alimentation générale de la zone et plonger aussi le manoir dans l’obscurité. Ses mirettes s’attardent sur le mercenaire masqué et elle se surprend à esquisse un sourire en se parlant à elle-même. – Le voilà ton plan … - La validation du processus ne prend que quelques secondes et les écrans s’éteignent aussitôt alors qu’un décompte bleuté s’affiche sur le plus grand, indiquant le temps nécessaire à la remise en marche du système. Ils disposent d’une dizaine de minute à peine pour se tirer de leurs cellules et du manoir, le tout dans la pénombre. La rouquine fouille sa pochette de soirée pour en tirer des lunettes de vision nocturne prévu pour ce passage, et abandonne aussitôt la pièce et les cartes volées, laissées à la vue de n’importe qui pour se précipiter vers les geôles en esquivant au maximum le branle-bas de combat général provoqué par sa petite manipulation. Ca gueule, ça panique, certaines prennent la même route qu’elle, et elle les neutralise dans le plus grand silence, sans se soucier de laisser des corps dans son sillage.

Parvenue devant la porte menant au sous-sol qu’elle s’apprête à ouvrir à l’aide de la tête d’un des vigiles, elle entend des vois de l’autre côté une demi-seconde avant et balance le pauvre type sur la porte qui s’évapore au même instant dans un fracas métallique, repeignant les murs proches au passage. Di et sa délicatesse … Elle sourit néanmoins, satisfaite de voir qu’ils n’ont pas perdu leur temps, et ne se montre pas, dissimulée derrière l’angle d’un mur proche. Au bruit de leur pas, elle comprend bien vite qu’ils ont emprunté la bonne direction, et suivent plus ou moins le sillage de ses victimes en sens inverse. Ils ont même de quoi s’armer sur les types au sol … Son boulot effectué, la jeune femme prend la tangente, estimant qu’ils sont désormais largement capables de se débrouiller pour sortir. Elle ne tient pas spécialement à être mêlée à ça d’ailleurs … Mais la curiosité prend le dessus, et elle se découvre quelques secondes pour observer leur silhouette disparaître, regrettant presque de ne pas s’être dévoilée, qu’ils continuent à croire qu’elle les ait laissé pourrir ainsi. Mais pour quel utilité hormis son propre petit égo ? C’est probablement là sa toute première bonne action, et finalement, il n’y en aura aucun témoin. C’est sûrement mieux ainsi. Les mercenaires disparaissent en traversant une fenêtre, et elle soupire doucement avant de tourner les talons dans l’idée de rejoindre discrètement ses appartements et feinter la surprise et la panique comme tout le monde, et ce n’est qu’une fois la porte de sa chambre close qu’Eden sent un vent de panique la saisir lorsque le courant revient. Ses mains se posent frénétiquement sur sa robe bien trop moulante pour dissimuler quoi que ce soit alors qu’elle percute que sa pochette de soirée est restée sur la console de contrôle avec le reste des pass. Un erreur de débutante qui risque de lui coûter cher …
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Seven

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MessageSujet: Re: Repas d'affaires   Repas d'affaires - Page 3 EmptyDim 19 Fév - 12:15

Tu tires une moue d'irritation comme un gamin vexé face à la réponse de la rouquine dans ton dos. Elle remue le couteau dans la plaie, LA faute de Di. L'appât du fric et du renom ! Se rencarder avec de nouveaux fixers, toujours plus de fixers et viser toujours plus haut. Avec les sommets atteints actuellement vous ne pouviez que chuter. Tu soupires lentement et lourdement tandis que la Scarcelli vous expose le sort que l'on vous réserve. Tu rétorques dans ton coin comme un marmonnement blasé. « Hmm... Chiotte... Le fleuve...J'voulais le fleuve... » Tu poses ta tempe couverte par ton bonnet sur l'un des barreaux glacés. « Pareil, il nous aurait offert une belle mort. Il se tasse sur lui visiblement déçu bien qu'il soit effrayé. Vous l'êtes tous à votre manière. J'aurais préféré qu'on nous décapite. » Annonces Razor en te regardant d'un air aussi blasé plutôt que de hurler au désespoir comme des gens censés. Les morts proposées par Scarcelli auraient été plus avantage que d'être donner en pâture à on ne sait quelle corpo... Entre Millitech et Arasaka dont les sièges sont basés dans le système solaire de Liberty la balance penche sérieusement en leur faveur. Quoi qu'il en soit, pour le moment tu ne peux et veux pas réaliser la chose. Et tandis que vous soupirez en chœur de désolation avec Razor, Eden poursuit. Tu te tournes un brin en t'avachissant d’avantage de sorte à l'apercevoir dans ton angle mort. Et comme si que l'Univers était sensible à ta détresse tu crois entendre une sorte d'ouverture dans les propos de la vile corpo. Tu hausses un sourcil en cogitant à cette dernière phrase. Razor lui dit d'aller se faire voir chez des pustuleux lui souhaitant tous les malheurs et MST du monde tandis que le chef l'insulte de sale Corpo. Tu détournes complètement la tête pour jeter un œil à la silhouette filante avec décontraction et attends que vous soyez enfin seuls pour leur dire de la fermer. « Elle vient de nous dire qu'on avait 48h pour trouver notre plan, bande de mou du bulbe. » « C'toi l'moudub ! … Ehh... Tu crois vraiment qu'elle... » « Non, faut pas rêver. » « Hmmpff... Cette gamine me file les j'tons. A croire que ça l'amuserait qu'on s'échappe. » « Probable, si ça pouvait la distraire...» « Je pense plutôt qu'elle a apprécié la ballade mais n'ait pas du genre à s'attacher. » « J'ai les plans ! Balance Catalyse en s'éveillant d'un coup. Je sais où nous sommes ! » « Tant mieux, on a 48h pour se sortir de là bande de branleurs ! »

Des heures que vous essayez de retenir les chemins que proposent Catalyse pour s'échapper. Or, vous n'avez pas encore trouvé comment sortir de votre cellule... Mais vous êtes imperturbables tant qu'il y a de l'espoir ! L'espoir se pointe à grand coup de pompe lorsqu'une coupure de courant généralisée plonge la base dans le noir. Hein ?! Piège ou signe du Destin ? Seules les diodes d'évacuation d'urgence restent allumées vous laissant con. Vous laissez bien passer deux secondes avant de capter et de vous extirper comme des sauvages de vos cages. Le chemin est déjà tout vu ! Vous suivez Catalyse et c'est toi qui dégomme les premiers gêneurs avec ta super vitesse servant au passage des armes sur un plateau à tes chers collègues. La fuite s'avère être plus facile que prévue comme si que quelqu'un cherchait à faciliter votre fuite. Tu ne cherches pas plus loin que le bout de ton nez. Pourtant une probabilité infime fait naître l'idée qu'Eden y soit pour quelque chose. C'est impossible. Tu penses plutôt à une taupe dans leur rang ou bien a un coup de l'équipage n'ayant pas abandonné. Tu t'attends à tout moment à être à nouveau cerné de toute part. Rien, et bientôt vous retrouvez la lumière magnifique de la lune terrestre et sa voûte céleste polluée par d’innombrable lumières. C'est tellement le bordel avec ce cafouillage de système que vous avez pu vous en tirer. Guidés par une chance inouïe... Catalyse parvient à contacter le vaisseau afin de signaler votre position. Vous tenez celle-ci avec les armes récoltées sur vos geôliers en attendant que Dowzer se pointe. Apprenti pilote et sûrement le plus apte parmi la brochette restée à bord... Il a bien failli vous arracher la tête en passant au dessus de vous. Son atterrissage parmi le flots de balle à eu pour effet de calmer tout le monde un temps. La trappe sous le vaisseau ouverte, vous vous êtes engouffrés dedans comme si vos vie en dépendaient. Ce qui fut le cas... Ce n'est qu'une fois à bord et bien canardé que le jeune pilote improvisé trouvait le bouton du bouclier magnétique. A peine en sûreté que vos compagnons vous acclamaient, eux-mêmes choqués de votre évasion dont ils n'étaient en rien liés... Un mystère que vous n'élucideriez sûrement jamais tant l'épisode Terre/ Eden aura marqué les esprits. Di a repris les commandes du vaisseau sans laisser quiconque l'enlacer de joie pour dégager Dowzer. Le chef installé à son poste de pilotage il ordonnait à Stenton d'activer l'hyper propulsion à peine réparée. C'est en un éclair que le vaisseau disparu pour vous transporter des années lumières plus loin dans le vide infini. Direction Liberty ! Y'en a marre de toutes ces conneries se disait Catalyse en changeant d’humeur radicalement après cela.Ta liberté retrouvée tu ne peux t'empêcher pour autant de broyer du noir. et ce quelques jours encore après. Votre évasion n'était pas que de votre fait mais cela tu veux même pas y songer. Tu cogite pas dans les bonnes directions, trop aveuglé. Ce qui te ronge c'est ton/votre incapacité à avoir pu anticiper ou éviter tout cela. Vous auriez dû vous asseoir sur une quelconque prime ou parole de ces enfoirés de Corpo et déposer Eden sur Terre et basta. Ni plus, ni moins. Oh tu ne regrettes pas votre petit échange physique sur le ring puis verbale qui revient par écho et flash dans ton crâne sans te déplaire. Et c'est bien cela le problème t'aurait déjà dû oublier, relayer à une rencontre anodine parmi d'autres. Les corpo sont de la merde et pas moyen qu'Eden ait pu vous aider. Pourquoi? C'était futile de ressasser car vous ne l'a recroiseriez jamais. En attendant vous voilà sauf.
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